Monthly Archives: September 2013

SOS pour Maître Bernard Ntaganda torturé à la prison de MPANGA

Communiqué du CLIIR n°131/2013:

 

SOS pour Maître Bernard Ntaganda torturé à la prison de MPANGAntaganda

 

Le Centre de Lutte contre l’Impunité et l’Injustice au Rwanda (CLIIR) dénonce et condamne les traitements inhumains et dégradants infligés à Maître Bernard NTAGANDA, président du Parti Social IMBERAKURI (PS IMBERAKURI), emprisonné arbitrairement depuis le 24 juin 2010 et condamné à quatre (4) ans de prison ferme et une amende de 100.000 Frw.

 

Nous avons appris avec consternation qu’il a été privé de nourriture, de visites et de soins médicaux depuis quelques semaines. D’après le communiqué de son parti n°18/P.S.IMB/013 du 01/09/2013, vendredi le 30/08/2013 vers huit heures (08h00) du matin, l’état de santé de Maître Ntaganda s’est sérieusement détérioré. La direction de la prison a alors décidé de l’amener à l’hôpital de Nyanza. Vu son état, le médecin qui l’a traité a décidé de le maintenir en observation à l’hôpital. Malheureusement, alors qu’il avait commencé à recevoir des soins, la direction de la prison de Mpanga a profité de la nuit du vendredi 30/08 à samedi 01/09/2013 pour venir le ramener à la prison de Mpanga à l’insu de la direction de l’hôpital de Nyanza.

 

Depuis qu’il a été privé de nourriture et de visite, il continue de mener sa grève de la faim qu’il a entamée depuis le 16/08/2013 à la prison de Mpanga. Maître Ntaganda n’a plus droit de suivre son régime alimentaire tel qu’il a été prescrit par son médecin. La direction de la prison lui refuse tout approvisionnement et toute visite de sa famille et de ses partisans. Le 24 août 2013, le directeur de la prison de Mpanga n’a pas autorisé la visite de Ntaganda par les autres dirigeants du PS Imberakuri qui lui avaient apporté des provisions et qui voulaient constater son état de santé.

 

Sa famille et ses partisans du PS Imberakuri craignent que le régime rwandais soit en train d’organiser son élimination par la maladie, la faim et la malnutrition.

 

Lente destruction des opposants politiques

 

Depuis l’arrivée au pouvoir du président rwandais, le général Paul KAGAME en 1994, les traitements inhumains et dégradants sont généralisés dans toutes les prisons et autres lieux de détention du Rwanda. L’humiliation et la faim contribuent à la destruction lente mais sûre des détenus du Rwanda dont un nombre important des prisonniers politiques incarcérés non pas pour les crimes qu’ils auraient commis mais parce qu’ils sont parce ce sont des opposants politiques.

 

Comme pour la destruction des juifs d’Europe par les Nazis du Führer HITLER, il ne s’agit pas d’éliminer seulement les opposants politiques au Rwanda mais également de terroriser tout un peuple par la mise en place des mesures vexatoires destinés à HUMILIER et DESHUMANISER tout citoyen rwandais capable d’émettre la moindre critique contre le pouvoir au Rwanda. C’est ainsi que le pouvoir musèle et cible des opposants politiques, des journalistes, des religieux, des leaders de la Société Civile, des défenseurs des droits humains, des intellectuels, etc. Bref toute personne qui s’exprime est tuée, emprisonnée ou contrainte de s’exiler. Car au Rwanda, « l’homme qui ne parle pas a peur de la dictature, tandis que l’homme qui parle fait peur à la dictature ».

 

Si le régime du président Paul KAGAME n’arrête pas immédiatement les mesures vexatoires pour humilier et détruire à petit feu Maître Bernard NTAGANDA, celui-ci risque de mourir de malnutrition et de maladies à la prison de MPANGA. Justement son transfert à Mpanga, loin de sa famille et des autres responsables de son parti basés à Kigali, avait pour objectif de créer des conditions susceptibles de le conduire vers la mort par épuisement physique et mental.

 

Dans les pas de Martin Luther King

 

Lorsque Me Bernard Ntaganda a lancé le PS Imberakuri, il espérait rassembler tout au plus une cinquantaine d’adhérents fondateurs. Il a été surpris de rassembler autour de 900 personnes ! C’est un exploit à l’intérieur du Rwanda quand on connaît si bien le régime de terreur du président Paul Kagame. Il s’est battu pendant plusieurs mois pour faire inscrire son parti qui fut reconnu en juillet 2009.

 

Lorsqu’il a voulu ouvrir les bureaux régionaux de son parti, le régime dictatorial a déployé les grands moyens de terreur pour décourager tous les propriétaires d’immeubles qui pouvaient mettre à sa disposition des bureaux à son parti.

 

Maître NTAGANDA a toujours suscité le respect de la population qui loue son courage et sa détermination face à une dictature impitoyable et criminelle. Même lorsque le SENAT s’est attaqué à lui les 14/12/2009 et 15/01/2010, il a pu tenir tête et marcher la tête haute car il est convaincu que lorsque « les rwandais oseront se tenir debout, aucun dictateur ne pourra plus monter sur leur dos pour les opprimer, les piller et les humilier ».

 

Justice, Travail et Amour : Cette devise de Me Bernard Ntaganda exprime tous les bons souhaits pour son pays et son peuple. La flamme de la résistance qui l’anime, il a su le communiquer aux jeunes rwandais comme Martin Luther King l’a transmis à des milliers de noirs américains qu’il a entraînés dans une résistance pacifique face aux lois ségrégationnistes américaines qui discriminaient les noirs aux USA.

 

Maître NTAGANDA a su mobiliser les jeunes étudiants et les jeunes travailleurs pour qu’ils osent prendre en main leur destin et refusent de se soumettre à une dictature destructrice. Il a tenu son pari puisque le Parti a continué à fonctionner malgré sa condamnation à 4 ans de prison et l’emprisonnement de plusieurs cadres de son parti. Malgré les tentatives de division  de son parti opérées par le régime du président Paul KAGAME.

 

Incarcérations successives et arbitraires

 

De 1996 à 1998, Me Bernard NTAGANDA a été détenu dans la prison centrale de Nyanza sans dossier et a été relâché sans procès alors que lors de son arrestation, on lui avait signifié qu’il était poursuivi car disait – on, il agissait comme espion pour le compte du MRND ancien parti – état, un parti dont Me Bernard NTAGANDA n’a jamais été proche.

 

Quelques mois après sa libération, il a été de nouveau incarcéré dans la prison communale de  Ntongwe pendant quatre mois en l’accusant de participation au génocide. Il fût également libéré sans dossier ni procès malgré des moyens colossaux déployés par quelques syndicats de délateurs pour fabriquer des fausses accusations contre lui.

 

En 2003, alors qu’il briguait le poste de député sur la liste du Parti Social Démocrate (PSD),  Me Bernard NTAGANDA a été incarcéré pendant deux semaines et relâché sans procès juste après les élections tout simplement pour lui barrer la route vers le Parlement. Pour rappel, ces faits ont été reportés par les observateurs de l’Union Européenne qui ont dénoncé la situation le 23 septembre 2003, mais sans aucune autre suite.

 

La carrière politique de Bernard Ntaganda 

 

En 1991, Me Bernard NTAGANDA a commencé sa carrière politique. Il fût élu Président du Parti Social Démocrate (P.S.D) dans la Commune de NTONGWE et Vice Président du PSD dans la Sous Préfecture de RUHANGO en préfecture de GITARAMA en 1991.

 

En 1993, il fut élu Président du P.S.D à l’Université Nationale du Rwanda au Campus de MBURABUTURO à Kigali. Suite à de multiples intimidations du régime FPR contre la plupart des hommes et femmes politiques qui ne sont pas de son obédience, beaucoup d’entre eux se sont vus obligés de fuir le Rwanda, mais parce qu’il aime son pays et son peuple, Me Bernard NTAGANDA a décidé de poursuivre son combat politique à l’intérieur, car, pour lui, les changements s’opèrent là où on est. La liberté, la dignité, la justice et le travail, sont des droits inaliénables à tout citoyen.

 

Les manœuvres d’intimidation et de harcèlement n’ont cessé d’être portés contre Me Bernard NTAGANDA en vue de l’écarter de la vie politique.

 

En effet :

– en 2004, sur demande du régime FPR, il a été suspendu du bureau politique de son parti PSD. Il était accusé d’avoir tenu des propos diffamatoires contre le FPR dans une émission sur la Voix d’Amérique (VOA). Il est revenu au bureau politique du parti PSD en 2006 après que la population l’ait plébiscité dans les élections qui l’avaient porté à la tête du parti PSD dans la préfecture de Gitarama.

 

-de 2007 à 2008, il a comparu huit fois dans les tribunaux Gacaca de Ntongwe accusé par les syndicats de délateurs à la solde du pouvoir de participation au génocide. Malgré leurs multiples manifestations, ils n’ont trouvé aucun argument pour étayer leurs mensonges car la population de Ntongwe s’était également mobilisée pour la défense de la liberté.

 

Manœuvres dilatoires du FPR pour tenter de détruire le PS Imberakuri

 

En Décembre 2008, épris par le combat pour la Démocratie et la Liberté, Me Bernard NTAGANDA démissionne du parti PSD pour fonder son propre parti, le Parti Social IMBERAKURI (PS IMBERAKURI) pour proposer au peuple rwandais une alternative de choix pour les élections de 2010.

 

Les procédures administratives pour l’enregistrement du parti PS IMBERAKURI ont commencé le 14 décembre 2008 et furent marquées par plusieurs intimidations. Le parti n’a pu tenir son congrès officiel obligatoire que le 07/06/2009 car le conseil des Ministres du 04 mars 2009 avait invalidé les résolutions du premier congrès qui s’était tenu le 18 janvier 2009. Entre temps, la police avait également refusé le 10/05/2009 un autre congrès du parti. Sous la pression de l’opinion publique tant nationale qu’internationale, le parti PS IMBERAKURI n’a donc pu être agréé qu’en juillet 2009 et c’était le début d’un nouveau calvaire.

 

Depuis l’agreement du parti  PS IMBERAKURI, le FPR a tout fait pour le phagocyter  mais en vain. Le FPR décida alors d’utiliser tous les moyens pour tenter de le détruire.

On peut citer notamment :

 

1. L’IMMIXTION DU FPR DANS LES ORGANES DU PARTI  PS IMBERAKURI

 

1.1 L’ingérence du FPR dans les organes du parti  PS IMBERAKURI a commencé la veille du Congrès ordinaire du 25 octobre 2009 qui devait élire le candidat du parti aux présidentielles du 09 août 2010. Messieurs Noël HAKIZIMFURA, alors Secrétaire Général du parti et Augustin NIYITEGEKA, responsable du parti à NYARUGENGE ont été soudoyés par le FPR pour détruire le parti PS IMBERAKURI. Ils devaient provoquer des bagarres à l’ouverture du congrès et faire porter le chapeau à Me Bernard NTAGANDA pour qu’il soit emprisonné. Rappelons que la même technique a été utilisée contre le Parti Démocratique Vert du Rwanda (dont le Vice-président, André Kagwa Rwisereka, a été retrouvé assassiné le 14/07/2010 à 3 km de son domicile).

 

1.2 Alors que le parti s’était réuni dans son congrès le 21 février 2010, les mêmes Noël HAKIZIMFURA et Augustin NIYITEGEKA épaulés par les partisans du FPR ont attaqué la salle de réunion et cassé la porte d’entrée et les vitres des fenêtres sous le regard complaisant de la police qui avait pourtant été réquisitionnée pour assurer la sécurité des congressistes.

 

1.3 Dans cette même logique, tout le comité du PS IMBERAKURI a été approché entre le 13 et le 16 mars 2010 par les responsables du FPR en l’occurrence Messieurs KAZASOMOKA Evode et Fred (Directeur chargé des partis politiques au Ministère de l’Administration Locale pour évincer Me Bernard NTAGANDA de la présidence du parti et ramener dans les rangs HAKIZIMFURA et NIYITEGEKA qui jusque là étaient suspendus du parti. Les pressions étaient telles qu’à part la vice-présidente Mme MUKABUNANI Christine qui, sous la menace, a cédé à la pression du FPR pour évincer son président, le bureau politique du parti PS IMBERAKURI a dû se réfugier en lieu sûr du 16 au 17 mars 2010 pour échapper aux menaces de mort du FPR. La coordination du parti était alors assurée par le secrétaire particulier de Me Bernard NTAGANDA, en la personne de M. Aimable SIBOMANA RUSANGWA. Celui-ci est désormais porté disparu depuis le 13 juin 2010 vers 20h00 heures de Kigali. Les témoins ont rapporté l’avoir vu être enlevé par la police.

 

1.4 Ne pouvant pas réunir légalement le congrès pour destituer le Président Fondateur du parti PS IMBERAKURI, Mme MUKABUNANI Christine, Mr HAKIZIMFURA, Mr NIYITEGEKA ci-haut cités ainsi que Mr MASENGESHO, Secrétaire exécutif de KIMISAGARA (FPR), sous l’injonction du FPR, se sont rendus dans le marché de NYABUGOGO le 17 mars 2010, où ils ont réuni, moyennant d’importantes sommes d’argent, les marchands ambulants pour simuler et tenir un congrès extraordinaire visant à destituer Me Bernard NTAGANDA.

 

1.5 En outre, le 26 mai 2010, le responsable de la police dans la ville de Kigali s’est immiscé dans la salle de réunion du parti pour faire capoter le meeting, mais, les militants du parti l’ont fait sortir.

 

1.6 Sans aucune base juridique légale, Mme MUKABUNANI a été investie mi-juin 2010 par le FPR comme porte parole adjointe du FORUM des partis politiques agréés au Rwanda (et soumis au parti au pouvoir le FPR), quelques jours seulement avant l’enregistrement des candidats aux élections présidentielles devant la commission électorale. C’était pour faire croire à l’opinion internationale que l’opposition est représentée dans les organes dirigeants de ce FORUM.

 

2.    LES INTIMIDATIONS

 

2.1 PAR LE SENAT

 

Me Bernard NTAGANDA et son bureau politique ont été convoqués les 14 décembre 2009 et 15 janvier 2010 devant le Sénat. Ce dernier les accusait d’idéologie du  génocide, de divisionnisme, d’atteinte à l’unité du peuple rwandais, de déni des juridictions Gacaca et de la dénonciation de la suppression de la langue française par le gouvernement rwandais.  C’est toujours Messieurs Noël HAKIZIMFURA et Augustin NIYITEGEKA qui ont été utilisés par le Sénat pour les accuser. Ils se sont longuement expliqués et le Sénat, à court d’idées, n’a retenu aucune charge. Rappelons en passant que le Français est utilisé par plus de 90 pourcent des personnes scolarisées au Rwanda.

 

2.2 PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

 

Dans sa conférence de presse du 05 avril 2010, le Président KAGAME a sommé le Sénat d’en finir avec Me Bernard NTAGANDA et son parti. Le Sénat s’est alors réunie le même jour en extrême urgence et en fin de soirée, elle a, à l’aide d’un communiqué radiodiffusé, invité Me Bernard NTAGANDA à se taire sans quoi, il serait poursuivi en tant qu’individu pour ces faits précités.

 

2.3 LA CONFISCATION DES BUREAUX DU PARTI

 

Depuis le 24 juin 2010, après l’arrestation de Me Bernard NTAGANDA, tous les bureaux du Parti  PS IMBERAKURI en commençant par le bureau national jusqu’au niveau des provinces ont été fouillés et fermés par la police qui a emporté tout le matériel du parti (drapeaux, ordinateurs, caméras, logos, etc…) sous prétexte de compléter les enquêtes, alors que c’est plutôt pour tenter de faire disparaître le parti, mais, en vain.

 

CONCLUSION 

 

Maître Bernard NTAGANDA peut être considéré comme le Martin Luther King du Rwanda. Parce qu’il entraîne les jeunes rwandais vers les valeurs telles que: Justice, Travail, Amour.

 

Le CLIIR rappelle que justement le thème de l’amour pour son prochain revient régulièrement dans les discours du Pasteur américain, Martin Luther King.

 

Dans son jugement du 27 avril 2012, la Cour Suprême qui siège dans la capitale rwandaise, Kigali, a confirmé les chefs d’atteinte à la sûreté de l’État et de « divisionnisme » – incitation aux divisions ethniques – à l’encontre de Ntaganda.

 

D’après Human Rights Watch (HRW): « L’arrestation de Ntaganda et les poursuites engagées contre lui ont, dès le départ, eu un caractère politiqueL’emprisonnement d’un homme politique de l’opposition uniquement pour avoir critiqué les politiques de l’État n’a pas sa place dans une société démocratique » a fait remarquer Daniel Bekele, directeur de la Division Afrique de HRW.

 

Maître Bernard NTAGANDA doit terminer sa peine injustifiée le 24/06/2014. Les harcèlements et les traitements inhumains et dégradants qu’on lui inflige risquent de le tuer avant sa prochaine libération. Toutes les ONG des droits humains, toutes les personnes de bonne volonté, les ambassadeurs des pays de l’Union Européenne installés au Rwanda ainsi que les institutions de l’ONU devraient tous se mobiliser pour exiger la fin du calvaire de Bernard NTAGANDA et le respect de ses droits en tant que détenu politique.

 

Fait à Bruxelles, le 26 septembre 2013

Pour le Centre,

Joseph MATATA, Coordinateur du CLIIR

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Simeon Musengimana vs Noble Marara: Uko mbibona.

Ihangana hagati ya Simeon Musengimana w’ijwi rya rubanda n’ikinyamakuru Inyenyeri news.com cya Noble Mararaimages

Mu minsi ishize abasoma ndetse bagakurikirana amakuru ku mbuga za internet, bakurikiranye iterana ry’amagambo hagati y’umugabo Simeon Musengimana uyobora Radio Ijwi rya Rubanda n’ikinyamakuru Inyenyerinews.com kiyoborwa na Noble Marara. Mu by’ukuri ihangana hagati y’aba bagabo bombi si irya none kuko hari hashize ighe bagaragaza ko batumva ibintu kimwe, ibi bikaba nta kibazo kibirimo kuko muri Demukarasi twese duharanira umuntu agira uburenganzira bwo kumva ndetse no gutangaza uburyo we abona ibintu. Muri ubu buryo bwa demukarasi, kirazira kugira uwo uhutaza, ubeshyera cyangwa se uhimbira kuko ibi byo bihanwa n’amategeko. Ikindi kidatangaje ni uko iyo bigeze ku mateka y’u Rwanda abantu benshi bayabona uburyo butandukanye kandi akenshi usanga buri wese ashaka ko amateka ye ariyo agira ireme. Nanone ariko nk’uko nigeze kubigarukaho muri zimwe mu nyandiko zanjye, nta kuri kubiri kubaho ku kintu kimwe. Iyo abantu babiri cyangwa abarenzeho bavuga inkuru imwe ntibabashe guhuza ibyo bavuga ni ukuvuga ko haba harimo ubeshya. Muri iyi nyandiko ndagerageza kwerekana uko njye mbona ririya hangana hagati ya Musengimana na Marara, impamvu zaryo n’ingaruka rishobora kugira ku Banyarwanda twese.

  1. Ihangana n’Impamvu zaryo.

Iyo urebeye hafi ibintu, usanga aba bagabo bombi biyemerera ko bahuriye ku kintu kimwe: guharanira demokarasi, ariko bagera ku buryo (methodologies) banyuzamo ibikorwa byabo ugasanga ari ho ibibazo bituruka. Noble Marara yiyemerera ko rwose yahagurukiye kurwanya ubutegetsi bwa Paul Kagame ashingiye ko Kagame abangamiye ubumwe n’ubwiyunge bw’Abanyarwanda bityo agasanga Abanyarwanda bagomba kwisuganya bakarwanya ubutegetsi buyobowe n’uwo mugabo Kagame. Musengimana na we ibyo niko abibona ariko akongeraho ko kugira ngo abantu bagire icyo bageraho hagomba kugira conditions zubahirizwa. Conditions Simeon atanga ni ukubanza gushakisha uko abantu bose bakoze ibyaha mu ntambara zabaye mu Rwanda bahanwa. Uko njye mbibona, ikibazo gituruka aha: Simeon aravuga ati ubucamanza bwakorewe Abanyarwanda bwarabogamye bucira imanza z’ukuri n’iz’ibinyoma Abanyarwanda bo mu bwoko bw’Abahutu, bityo akemeza ko kugira ngo ibintu bigende neza Abanyarwanda bo mu bwoko bw’Abatutsi na bo bakoze ibyaha kandi hakaba hari ibimenyetso bifatika bashyikirizwa ubucamanza.

Simeon akunda kugaruka ku bantu bahoze mu gisirikare cya FPR mu gihe ibi byaha byakorwaga na (Marara Noble yahozemo) cyane cyane akibanda kuri Nyamwasa wahoze ari chief of Staff muri Ministeri y’ingabo mu gihe cya FPR ndetse akaba yarabaye no muri bakeya bayoboraga imirwano mu ntambara ya FPR. Abandi Simeon abona bakwiye kubazwa ibyo bakoreye u Rwanda ni Colonel Karegeya Patrick, Major Rudasingwa Theogene na Gahima Gerard. N’ubwo Simeon adahagararira kuri aba bonyine, by’umwihariko aba basangiye ko bafite n’Ishyaka rya Politiki(Rwanda National Congress-RNC riharanira impinduka mu Rwanda bityo bamwe mu barwanashyaka baryo bagakeka ko Simeon atarwanya icyaha ahubwo ko yaba arwanya abakekwaho icyaha. Kubwa njye iriya nyandiko nayo yabarizwa muri iki cyiciro.

Abantu bamwe twaganiriye bakeka ko Simeon ashobora kuba yanga Abatutsi cyakora ku bwanjye nk’umuntu waganiriye na Simeon haba kuri radio ndetse n’imbonankubone, nasanze Simeon atagira ikintu cyo kwanga umuntu ngo ni uko ari Umututsi cyangwa se ari Umuhutu. Ibi bigaragazwa n’uko hari Abatutsi benshi Simeon yahaye ikaze kuri Radio ye kandi ndakeka n’ubu ariko bikimeze. Hari n’abandi bemeza kandi bashyigikiye ibyo Simeon avuga ariko bagatinya kubivugira ahagaragara kubera ubwoba. Hari n’abakeka ko Simeon akoresha imvugo ikakaye iyo yamagana ubwo bwicanyi n’ababukoze. Abandi bo bakavuga ko ibyo Simeon avuga bishobora kubangamira ugushyira hamwe kw’Abarwanya ingoma ya Kigali. Gusa rero umuntu akanibaza impamvu abantu bahatira Simeon kuvugisha imvugo yoroheje kugira ngo yamagane ibikomeye! Ikigaragara ni uko Simeon ari umwe mu bantu batinyuka gushyira ahagaragara ibiri mu mitima ya benshi, ntawe ukwiye kubimuziza.

2. Ingaruka

Zimwe mu ngaruka zo kutumva ibintu kimwe mu bihugu bitaretera intambwe igaragara muri Demukarasi nk’u Rwanda ni urwango. Urugero umuntu asomye yitonze inyandiko yasohotse ku rubuga Inyenyerinews ashobora gukeka ko harimo urwango. Inyandiko itangira yemeza ko Simeon yasahuye mu gihe cya jenoside ariko nta kimenyetso itanga. Ahajya gusa n’ahari ikimenyetso ni aho inyandiko ivuga ko Leta yategetse GACACA gukatira Simeon. Ibi biteye urujijo kuko mu gihe Abarwanya Leta ya Kagame benshi bazi kandi bakemeza ko ziriya nkiko Gacaca zagizwe igikoresho cyo gucecekesha benshi mu Bahutu, noneho harimo bamwe bagendera ku myanzuro y’izo nkiko ngo bashinje abandi ibyaha.

Niba koko ibyo Simeon avugwaho ari ukuri, jye simbona impamvu uwabyanditse atajya ahagaragara ngo a defende ibyo ubushakashatsi bwe bwagezeho, keretse nyine niba hari icyo ahisha. Ubundi ukuri guca mu ziko ntigushye kandi amaherezo kujya ahagaragara.

Indi ngaruka ni uko inyandiko nka ziriya mu gihe zitabashije gutanga ibimenyetso bifatika zizajya zifatwa nk’iziba zigamije kwangisha umuntu abandi. Iyo rero hagize umusomyi uzibona akagira kwicecekera aba ahaye urwaho ikinyoma aho kigaragara. Hari abantu bashobora kwibwira ko bitabareba bityo bakaruca bakarumira. Nyamara ruriye abandi rutabibagiwe.

Hakozwe ama listes y’ “Abajenosideri” (kubwanjye asa n’inyandiko nk’izi) adafite icyo ashingiyeho uretse kuba abayashyirwaho badahari. Amayeri n’uburyarya byakurikiragaho byatumaga utayashyizweho ahita acira urubanza abayariho. Henshi mu Rwanda, Abasirikare ba FPR bakimara kuhagera bakoreshaga inama bagatera ubwoba abaturage bati niba atari mwebwe mugomba kutubwira abishe Abaturanyi banyu. Umwe mu baturage kubera kugira ubwoba ati ababishe barahunze. Kuva uwo mwanya uwahunze akaba abaye Interahamwe, bahera ku murongo aho gukora liste y’abakekwaho ubwicanyi hakorwa liste y’abahunze kuko nyine “guhunga” byabaye “kwica”. Icyakurikiyeho ni uko uwahungutse wese yahitaga ajyanwa muri gereza nta kindi abajijwe ngo kuko ama listes yakozwe!

Kugeza n’uyu munsi Abanyarwanda tubana n’ingaruka z’iyo myitwarire. Benshi bahisemo kwigira mu myobo barihisha kuko bakeka ko baramutse bavuze bashyirwa ku rutonde rw’abicanyi cyangwa bagasohoka mu nyandiko nk’iriya yakozwe kuri Simeon. Bityo rero inyandiko nka ziriya zifatwa nk’iterabwoba ryo gucecekesha abo mudahuje ibitekerezo. Ibi nta we ukwiye kubifata nk’ibyoroshye, ni ikintu tugomba kwamaganira kure kuko inkoni ikubise mukeba bayirenza urugo.

3.Umwanzuro:

Ubundi kutumva ibintu kimwe byari bikwiye gufatwa nk’ubukungu aho kugira ngo umuntu bamurebe nabi ko yatanze ibitekerezo uburyo bo batabitanga ahubwo agashimwa. Ibi byatuma Abanyarwanda bamenya kuganira bakavugisha ukuri yewe kabone n’iyo kwaba ari kwa kundi kuryana. Buri wese wageze mu rubuga mpuzabitekerezo ntacyo aba agomba gutinya yemere bamujoge bamuhate ibibazo na we agire ubutwari bwo kubisubiza. Uregwa ibyaha yisobanure imbere ya rubanda cyangwa se akoreshe iri tangazamakuru n’itumanaho rigezweho, dufite amahirwe ntitukiri muri 1994. Abafite amakuru nyayo bayatange kandi bajye imbere ya rubanda badatitira ukuri kuganze, ikinyoma gikubitirwe ahareba I Nzega.

N’ubwo u Rwanda n’Abanyarwanda twakubititse tugomba kugira uburyo bunoze bwo guhangana n’ibibazo ari nako tubishakira ibisubizo, ariko guceceka ibyabaye byo nkeka ko kwaba ari ukuvura ibimenyetso by’indwara wirengagije icyayiteye. Nibiba ngombwa abantu bumvikane ku muti urura twanywa kugira ngo dukire ariko twirinde kunywa umuti ushobora kugira side effects zaduhitana.

 

Umuhanzi Ben Rutabana ati: “Ubutegetsi bwa Kagame ntibwigeze buba bushyashya, bwagombaga kuvaho bukijyaho”.

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“Ubutegetsi bwa Kagame ntibwigeze buba bushyashya, bwagombaga kuvaho bukijyaho”    Ben Rutabana.

indexKu Ifoto umuhanzi Ben Rutabana

Aya ni amwe mu mgamabo umuhanzi Ben Rutabana uzwi cyane ku izina rya Africa aherutse kubwira abumva Radio Ikondera mu kiganiro Fata Ijambo muri uku kwezi kwa Nzeri 2013. Ben Rutabana yatangiye avuga ku mateka ye muri makeya avuga uburyo yakuze yumva hagize abatera u Rwanda yabasanga akabafasha kurwanya Leta yari iriho kuko yateraga ipfunwe mu bana cyane cyane ab’Abatutsi.  Mu mwaka wa 1990 Ben Rutabana yaje gufatwa afungirwa I Butare aregwa kuba icyitso cy’Inkotanyi. Mu mwaka wa 1991 Ben yarafunguwe nyuma y’amasezerano yabereye I N’Sele mu gihugu cya Congo (Zayire). Akimara gufungurwa yahise yerekeza iy’urugano asanga Inkotanyi azifasha kurwanya Leta ya Habyarimana. Ben Rutabana rwose yemeza ko nta nkomanga imuri ku mutima kuba yarafashe intwaro akarwana kuko yumva yari afite impamvu nyayo arwanira.

Urugamba rwa nyuma Ben yarurwaniye ku Rucunshu aho yarasiwe mu mwaka wa 1994 asubizwa inyuma muri sick bay aho yarwariye aba atandukanye n’intambara atyo. Ben wemeza ko yagiye mu ntambara adakurikiye umwuga w’igisirikare, yashatse uburyo bwo kuva mu gisirikare ariko ntibyamworoheye kuko bashakaga ko akomeza gukorera mu ishami rishinzwe production. Muri iki gihe nibwo Ben wari umaze kubona ipeti rya Sous Lieutenant, yaje gutangira kubona ko hari ibibazo bikomeye byari byugarije igihugu. Aragira ati mu gihe njye nabaga mbabajwe n’uko nsanze abanjye barashize, hari abandi barimo babyina intzinzi. Ati rwose nk’umuntu warokotse jenoside njye nta nstinzi nigeze mbona, ndetse agatangazwa n’abandi bahise batangira gusahuranwa bacuranwa imitungo batitaye ku mirambo bagendaga basimbuka.

Nyuma Ben yongeye gufungwa na Leta ya FPR akekwaho gushyigikira ko ubwami bugaruka mu Rwanda, ibi bikaba byarashingiwe cyane cyane ku ndirimbo ze harimo iyitwa Isengesho. Ben yongeye gufungwa amezi 6 nibwo yagize umwanya uhagije wo kwitekerezaho maze niko kuririmba indirimbo yise Imbaraga z’urukundo. Ben agifungurwa yahise ashakisha uko yakwerekeza iy’ubuhungiro mu Bufransa ubu akaba ari umwenegihugu w’icyo gihugu.

Ben Rutabana kimwe n’abandi Banyarwanda benshi afite byinshi anenga ubutegetsi bwa Paul Kagame. Asanga Kagame yifata nk’umwami utavugirwamo. Ahereye aha agasaba ko Kagame niba ahisemo koko kuguma kwibera atyo, ko yatanga nibura umunsi umwe wo gusaza inzobe maze akareka abantu bakamubwira amakosa ye ariko akabemerera ko nibucya atazabaniga. Ben yemeza ko ibyo barwaniye bitagezweho ariko akaba agifite icyizere ko abantu bashobora gupfubura revolisiyo maze abana bakazaragwa igihugu kizira umwiryane.

Ben yemeza ko rwose Abanyarwanda bakwiye kwicara hamwe bakumvikana ku mateka yabo bakareka kuyakoresha nka papier mouchoire ihanagura isura igatererwa muri toilette. Abajijwe ku kibazo cy’uko ubutegetsi bwa Paul Kagame bwaba bushaje bukaba bugeze mu marembera, Ben yasubije ko we abona buriya butegetsi butarigeze buba bushyashya ngo kuko kuva bwajyaho bwagombaga guhita buvaho. Ati Kagame aramutse yongeye kwiyamamariza indi manda, yaba akoze ikosa rikomeye cyane. Ati n’ubwo Kaguta Museveni wa Uganda yabashije guhindura itegeko nshinga kugira ngo abone uko agundira ubutegetsi, Kagame aramutse abikoze nta gihamya ko we byamuhira. Ati ndamutse ndi Kagame muri iyi myaka itatu isigaye natanga ihumure ngashyiraho ubutegetsi buboneye Abanyarwanda bose. Ben agaya ijambo ruvumwa Kagame yavuze kuwa 30 Kamena aho yategekaga abana b’Abahutu gusaba imbabazi z’ibyaha abo bakomokaho cyangwa benewabo baba barakoze. Ikindi agaya ni ukuvuga ngo abakoze jenoside barafunguwe kandi mu by’ukuri inzirakarengane zikaba zifunzwe. Ben ni nk’aho yavuze ati kuri Kagame abicanyi bakwiye gufungurwa bagasimburwa n’inzirakarengane!

Aha twibutse ko Perezida Kagame mu mwaka wa 2003 yafashe icyemezo cyo gufungura by’agateganyo abaregwaga jenoside ariko bakaba barireze bakemera icyaha. Nyuma y’imyaka ibiri biturutse ku gitsure cy’amahanga yateraga inkunga Gacaca, Kagame yemeye ko n’abandi bari bafunzwe baregwa jenoside  bafungurwa by’agateganyo bagacibwa imanza mu nkiko Gacaca zibonwa na benshi nk’uburyo bwo kwihimura ku Bahutu kubera imikorere yazo idahwitse. Cyakora ngo nta murozi wabuze gikarabya, abarenga ibihumbi 300 babaye abere mu nkiko Gacaca ariko ntibigeze bahabwa impozamarira cyangwa ngo basabwe imbabazi nyuma yo gusigwa ubusembwa bw’icyaha cya jenoside ku bwende.

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Elections are too important for Rwandan government to leave to the whims of voters – By Kris Berwouts

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Kris Berwouts

With three quarters of the votes counted, the Rwandan Patriotic Front (RPF) is heading for an overwhelming victory in the legislative elections. The RPF has mobilised 76% of the voters, against 13 and 9.4 percent respectively for the Social Democratic Party and Liberal Party. These results deserve our respect and congratulations – perhaps not for their democratic quality, but for the event itself – impressive and perfectly directed as a mass scene in a better-than-average bible movie.

Virtually a single-party state …

The Rwandan Patriotic Front that has ruled the country since the end of the civil war and genocide in July 1994. It dominates the political landscape to the extent that the country almost functions as a single-party state. Over the years, the RPF has built up its control over most aspects of public life, including the legislative, executive and judicial institutions. The independent press ceased to exist many years ago, the RPF defines what is politically admissible and public opinion is managed by an effective mixture of repression, social pressure and self-censorship.

The country is unaccustomed to open political debate. The party’s grip on society is so firm that elections have become an almost meaningless event and are so predictable that they thrill absolutely nobody. But they are important for the regime. Elections are far too important for the Rwandan government to leave them to the whims of voters.

…with some other parties

Since the end of the genocide, the RPF has maintained relationships with a number of parties that are part of the political scene, but have little ambition to break the RPF’s hegemony or initiate a controversial public debate. They use the limited political space allowed by the regime and are considered by Rwandan and international observers as satellite parties whose main reason for existence is to create the illusion that Rwanda has a political system of active multiparty competition. In return, they ephemerally participate in managing the country, with some MPs and ministers.

Rwanda does have a number of genuine opposition parties who do not believe that the RPF represents all Rwandans and want to question the current regime’s policies and to build up a counter-power through conventional political means.  These parties face several difficulties when trying to deploy normal political activities. Firstly, they have trouble getting registered as parties and, once they are, they frequently don’t get authorization for their meetings. Their leaders and supporters are physically and verbally harassed, and their candidates prosecuted.

Another strategy for neutralizing a political party which tries to challenge the regime is to divide it. This recently happened with Bernard Ntaganda’s Parti Social – Imberakuri  (PS-I) .  Ntaganda was arrested and condemned, and the authorities organized a dissident group within his party and recognized the wing that decided to oppose Ntaganda and stay loyal to the regime. They participated in this week’s elections under the original name of the party – PS-I.

Irrelevant ?

These elections had very little to do with democratic political competition.  People couldn’t even elect individual candidates. They voted for parties who will appoint the MPs  representing the people. Most critics of the current Rwandan regime consider the results of these elections as hardly relevant because they took place in  an entirely controlled political environment.

I don’t agree with that. I think the results are relevant. Of course, the elections will not reveal anything about the power balance between political parties, visions or strategies. But they were not meant to do that.  They might, however, tell us something about the power balance within the RPF. Kagame’s regime has, on several occasions, been under heavy fire in recent years and this has caused a lot of internal tensions.

Partly because of these tensions, a process of generational chnage is taking place around Kagame. Younger men and women with a different profile have got high-profile functions and responsibilities: born in the late seventies or early eighties, ambitious, well-trained technocrats rather than military, polyglot intellectuals with a Singapore-shaped vision rather than the leaders who grew up in the refugee camps, fought the war against Obote and Habyarimana, eventually getting rich through the plundering of Congo. In short, the people who shaped Kagame’s Brave New World were replaced by the people who grew up in it.

This process has created many conflicting interests. If the power of Kagame in Rwanda today is threatened, then it is not by the political opposition and even less by the armed combatants of the FDLR. It is threatened by its own lack of coherence and the discontent in its inner circle.

That is why I am looking forward to the results of the elections. Not to see the scores that the individual parties achieve, but to view the names and profiles of the new MPs. I will try to analyse them against the backdrop of generational change and the divisions within the RPF. If these elections tell us anything at all, they might give us some indication of where this regime is going to and how it is trying to reposition itself.

Kris Berwouts has, over the last 25 years, worked for a number of different Belgian and international NGOs focused on building peace, reconciliation, security and democratic processes. Until recently, he was the Director of EurAc, the network of European NGOs working for advocacy on Central Africa. He now works as an independent expert on Central Africa.