Madame Idamange Iryamugwiza Yvonne a besoin d’être protégée.

A L’ATTENTION DE LA PRESSE, DU CORPS DIPLOMATIQUE ET DES DEFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME

CONCERNE : Campagne de lynchage à l’encontre de Madame Idamange Iryamugwiza Yvonne.

  1. « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » (Déclaration universelle de Droit de l’homme de 1948, article 19).
  2. « La liberté de presse, d’expression et d’accès à l’information sont reconnues et garanties par l’Etat. » (La Constitution de la république du Rwanda de 2003 révisée en 2015, article 38, alinéa 1).
  3. En vertu de ces droits ci-haut cités, en date du 31 janvier 2021, Madame Idamange Iryamugwiza Yvonne a diffusé un message dans lequel elle exhortait les autorités rwandaises à prêter l’oreille au cri du peuple impacté négativement par les mesures décrétées dans le but d’endiguer la covid-19. Elle n’a pas raté l’occasion pour poser des questions dans les domaines de l’éducation et la liberté à la religion, entre autres, qu’elle partage avec beaucoup d’autres Rwandais.
  4. En guise de réaction le gouvernement rwandais a orchestré une campagne de lynchage à travers les réseaux sociaux et plateformes pro-gouvernementaux à l’encontre de cette dame courageuse visant à la faire taire et à démoraliser quiconque aurait l’intention de l’imiter. Cette campagne devient de plus en plus tenace et menace la sécurité et la vie de Madame Idamange
  5. Madame Idamange Iryamugwiza Yvonne rejoint la liste longue d’autres acteurs qui ont été victimisés pour avoir osé parler des injustices que le peuple rwandais endure dans leur quotidien. Certains d’entre eux ont payé de leur vie : Feu Kizito Mihigo a été assassiné en 2020 après avoir chanté la nécessité d’abandonner la discrimination mémorielle entre les victimes du génocide et celles des autres crimes.  D’autres ont subi des conséquences diverses : Monsieur KARASIRA Aimable, un professeur en informatique a été licencié par l’université pour avoir des idées estimées contradictoires avec le code de l’éthique dans la fonction publique ; Madame Victoire Ingabire Umuhoza a été condamnée à quinze ans pour demander que les auteurs des crimes commis contre les Hutus soient jugés ; le journaliste Niyonsenga Dieudonné alias Cyuma Hassan est toujours en prison pour avoir interviewé les opprimés. En Bref, selon le mode opératoire du FPR, quiconque brave la terreur pour dénoncer les injustices risque sa vie, la prison, ou les tortures tant morales que psychologiques.

Pour toutes ces raisons :

Nous estimons que Madame Idamange Iryamugwiza Yvonne est en danger et a besoin d’être protégée.

Nous recommandons ce qui suit :

  1. A l’Etat rwandais, de veiller à la sécurité de Madame Idamange tout en empêchant ceux qui se couvrent des institutions nationales pour ternir son image
  1. Au corps diplomatique, de faire usage de leur influence pour dissuader les autorités qui semblent recourir à la violence au lieu de subvenir aux besoins du peuple.
  2. Aux défenseurs des droits de l’homme, de rester attentifs à la situation de Madame Idamange.
  3. A la presse locale et internationale, de couvrir son histoire et de lancer l’alerte au cas échéant
  4. A tous les Rwandais, de condamner les persécutions que subit Madame Idamange dans son combat pour l’amélioration du bien-être commun des citoyens.

Fait à Paris, ce 08/02/2021

Par

  1. ISHEMA Party
  2. UFF- Indangamirwa
  3. RRPM – Inkundura

Vous pouvez télécharger le format PDF

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