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La Balkanisation de la République Démocratique du Congo: Kagame, chef de projet.

L’idée de la balkanisation de la RDC n’est pas neuve. Elle est en gestation depuis des années dans les officines des superpuissances qui planchent sur le meilleur moyen d’avoir accès aux ressources naturelles de la RDC.

Elle revient à la Une de l’actualité suite aux événements récents à Beni où la présence des Casques Bleus de l’Onu a été mise en question par des manifestations appelant leur départ vu leur inaction face à la montée de l’insécurité dans cette région.

Le 30 décembre 2019, en séjour dans la ville de Butembo, le cardinal de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a déclaré à la presse que la menace de balkanisation de la République Démocratique du Congo était bien réelle.

Le 4 janvier 2020, les FARDC ont emboîté le pas au prélat. Dans un communiqué signé par le porte-parole de l’armée, le général major Léon-Richard Kasonga, elles  ont appelé la population à la vigilance pour faire échec au projet de balkanisation de la partie Est du territoire national.

La balkanisation du Congo, un projet pluriannuel 

Les observateurs ont encore en mémoire que  le général rwandais James Kabarebe fut chef d’Etat-major de l’armée congolaise en 1997. Il a fallu à Laurent Kabila un sursaut de nationalisme pour se débarrasser de ce conquérant des temps modernes. En 1998, Kabarebe lance une attaque et occupe la localité de Kitona, au Bas-Congo, l’objectif étant de mettre Kinshasa à genoux en détruisant le barrage d’Inga et ainsi plonger la capitale congolaise dans le noir. Il fut stoppé par les armées zimbabwéennes et angolaises venues à la rescousse de Laurent Kabila.

Le Rwanda et ses parrains concepteurs du projet ont rectifié le tir. La formule est connue : saucissonner la difficulté en morcelant l’immense territoire congolais. Les efforts furent  concentrés sur l’Est de la RDC. Depuis lors, les officiers rwandais occupent cette région sans discontinuer jusqu’aujourd’hui : le nord Kivu et sa capitale Goma furent mis à feu et à sang par Laurent Nkunda du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) entre 2003 et 2009 au Sud-Kivu, Jules Mutebutsi occupa Bukavu en 2004 ; Bosco Ntaganda fit la loi en Ituri et étendit son influence au Nord-Kivu entre 2002 et 2013 ; Sultan Makenga  fonda le M23 (2012-2013) et remplaça Laurent Nkunda exfiltré au Rwanda. La présence de militaires rwandais à l’Est de la RDC a été une constante depuis bientôt deux décennies. Actuellement, selon plusieurs sources, l’armée rwandaises a déversé des bataillons entiers à l’Est de la RDC sous le commandement des généraux Eugène Nkubito et Vincent Gatama. Le succès qu’ils ont engrangés dans le massacre de réfugiés hutu tout au long du mois de novembre 2019  dans la région de Kalehe montre que cette armée opère sur un territoire déjà conquis. C’est tellement flagrant que des soldats rwandais au sol ont été appuyés par des hélicoptères de combat.

« Balkanisation de la RDC » : un projet « Made in USA »

Dans la foulée des deux guerres du Congo (1996-1998), un pan de ce plan d’ invasion a été  dévoilé par des éminences grises américaines.

Dans un rapport célèbre publié le 05/6/1996 par Steven Metz, professeur à l’U.S Army War College et intitulé « Reform, conflict and security in Zaire », il y transparaît que la partition de la RD-Congo est, à la longue, inévitable. Pour ce chercheur, « au cas où une telle ‘‘désintégration’’ du pays se produirait, les Etats-Unis n’auraient pratiquement pas d’autre choix que d’accepter tous les Etats nouveaux qui émergeraient du Zaïre. Ils pourraient offrir du soutien diplomatique pour réduire au minimum la violence qui accompagnerait cette désintégration nationale et ils devraient ouvrir des canaux de communication avec les nouveaux Etats ». Pour Steven Metz, au lieu d’assister à la faillite de l’Etat central embourbé dans l’impasse et la corruption, incapable de se réformer, autant soutenir une province séparatiste clairement attaché à la démocratie.

 

Le 8 juin 1999, Marina Ottaway, co-directrice du projet « Démocratie et Etat de Droit », fit un témoignage devant la sous-commission de l’Afrique du Sénat américain, dans lequel elle évoque, elle aussi,  la partition éventuelle de certains Etats africains, dont le Congo  : « Aussi longtemps que le vide du pouvoir continue au Congo, d’autres pays vont continuer à intervenir directement pour soutenir des insurrections armées et sauvegarder leurs propres intérêts. […] Toute solution imposée par des non Africains exigera une présence étrangère massive pour être appliquée. Les intentions peuvent être louables, mais des interventions pour une partition du territoire africain et pour la création de nouvelles entités politiques et institutions, placeraient les Etats-Unis et d’autres puissances étrangères dans un rôle colonial. Ce qui n’est pas une décision à prendre à la légère. L’alternative, que je crois être plus appropriée pour le moment, est de laisser les pays africains trouver leurs propres solutions. Inévitablement, cela comprendra une continuation des combats internes et entre Etats et probablement la division de certains pays avant d’arriver à une nouvelle stabilité. Ce n’est pas une perspective réjouissante, mais il n’y a pas d’alternatives réalistes ».

Le 18 mars 2009, deux sommités, Jeffrey Herbst et Greg Mills, ont publié, dans le magazine « Foreign Policy » sous la rubrique de « Failed States » (des Etats en faillite), un article au titre bien évocateur : «There is No Congo » (le Congo n’existe pas) . Après une bonne démonstration, ils en arrivent à la conclusion que « le concept même d’un État congolais a perdu son utilité ».

Le 11 février 2013, dans une intervention devant le Brookings Institute de Washington, le Sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Johnnie Carson, s’est lâché et a clairement indiqué que la solution pour ramener la paix en RDC devra emprunter les schémas de l’ex-Yougoslavie ou du Soudan, voulant dire par là que la balkanisation de ce pays était un passage obligé.

Johnnie Carson/photo RFI

L’Ambassadeur Johnnie Carson sait de quoi il parle. En effet il fut, de 1991 à 1994, ambassadeur des Etats-Unis à Kampala et à ce titre, il a accompagné la consolidation du pouvoir de Yoweri Museveni en Ouganda, l’invasion du Rwanda par les éléments tutsi de l’armée ougandaise et finalement la conquête totale du Rwanda par ceux-ci en 1994. Il a non seulement couvert cette violation flagrante de la paix internationale par un état membre de l’ONU mais a appelé également son gouvernement à soutenir cette conquête. Il n’a pas quitté la région puisque de 1999 à 2003, il était ambassadeur au Kenya, d’où il pilotait les invasions successives de la RDC et la poursuite de la partition du Soudan. L’on se souviendra que Yoweri Museveni avait, dans son cahier de charge en conquérant l’Ouganda, l’obligation de tout faire pour détacher le Sud-Soudan du reste du pays. Il s’y est employé de toutes ses forces sous la supervision des USA en soutenant John Garang qui hélas !  mourra avant la réalisation de ce « rêve américain ». Ce sera chose faite en 2011. Les troupes rwandaises y sont déployées en force. Et pour cause !

Museveni ayant accompli sa tâche, il incombe désormais à Kagame d’accomplir la sienne, à savoir favoriser la sécession des provinces du Kivu de la RDC. C’est ce qui est en train de se réaliser mais que l’ambassadeur Johnnie Carson tenait à rappeler devant le Brookings Insitute, avant de quitter ses fonctions.

The Brookings Institution : la boîte à idées des démocrates

C’est devant The Brookings Institution que Johnnie Carson est allé présenter son plan de sortie de crise en RDC. Hasard ou coïncidence ? La très célèbre think tank (boite à idées) américaine est le creuset de toutes les théories montées dans les milieux universitaires et politiques des Etats-Unis, pour soutenir ou laisser tomber un pays dans le monde. Le clan Clinton y a fait ses premiers pas.

Illustration. C’est au sein de The Brookings Institution qu’il a été conçu l’idée selon laquelle la gouvernance et le respect des droits humains sont absents dans plusieurs pays africains qui se distinguent par leur étendue géographique et la densité démographique de leurs populations. Pour cette institution proche du parti démocrate, plus un pays est grand, plus il est difficile à gouverner. D’où, la conviction que seuls les petits Etats en Afrique peuvent être bien gouvernés.

Prenant le cas de la RDC, The Brookings Institution soutient que l’immensité de son territoire serait à la base des problèmes de gouvernance et autres conflits politiques qui secouent le pays. La solution, selon cette boite à idées, consisterait à le morceler en de petits Etats faciles à gouverner.

Paul Kagame, chef de projet « Balkanisatisation du Congo »

Qu’on le veuille ou non, Paul Kagame est en train d’être utilisé pour favoriser l’éclatement du Congo car selon les « cerveaux de Washington », la géante RDC tel qu’elle se présente actuellement, est ingouvernable et surtout pas par des « africains ordinaires ». Tout comme les USA ont réussi à morceler le Soudan par Yoweri Museveni interposé, ils comptent faire de même en utilisant Paul Kagamé du Rwanda.

Les Congolais devraient déjà penser à comment gérer cet après-éclatement au lieu de se perdre dans des conjectures stériles car on l’a constaté, les desseins de « l’Uncle Sam » se réalisent même à long terme.

Politiquement, Paul Kagame a encore de beaux jours au pouvoir car en tant que chef de projet « Balkanisation de la RDC », les pays anglo-saxons continueront de le soutenir pour qu’il reste place. C’est dans ce cadre que les grandes puissances ont fermé les yeux quand il a changé la constitution de telle sorte qu’il reste au pouvoir jusqu’en 2034, pour se donner suffisamment de temps pour mener à terme ce projet.

Gaspard Musabyimana

Source: www.echosdafrique.com

La République Démocratique du Congo: La conscience se réveille.

Analyse des propos du Cardinal Fridolin Ambongo

Par Charles Onana

Depuis 2002, dix-huit ans déjà, je n’ai eu de cesse d’attirer l’attention de mes frères et amis congolais sur le projet de destruction et d’occupation de leur pays dont le régime du Rwanda est la main exécutive mais pas seulement.

Beaucoup ont d’abord douté, d’autres étaient plutôt surpris. Aujourd’hui, nombreux regardent les massacres, les viols, les déplacements de la population et les incursions armées de l’Est de la RDC avec inquiétude et angoisse car la réalité devient de plus en plus évidente. Le projet de partition du Congo prend forme et les Congolais de haut rang osent maintenant parler.

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Cardinal Fridolin AMBONGO

C’est dans cet esprit que le cardinal congolais Fridolin Ambongo a décidé de tirer la sonnette d’alarme, suite à son dernier voyage dans cette région sinistrée où il a vu une « population terrorisée » selon ses propres termes. Le massacre presque quotidien des Congolais est devenu banal et sans intérêt aux yeux de la communauté internationale et des destructeurs du Congo. Seulement, les choses changent. Même au sein de l’armée congolaise, des langues commencent à se délier pour dire que le pays est en danger: « Les FARDC affirment être au courant et suffisamment documentées sur la combine montée par les ennemis de la nation visant à les décourager dans la poursuite et l’exécution de leur mission. Ce qui passe au Grand nord n’est qu’une machination des personnes malveillantes aux ambitions sécessionnistes ».

Voilà les propos du porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le général-major Kasonga Cibangu qui souligne que l’objectif est de « prendre le contrôle politico-administratif de cet espace et ainsi concrétiser la balkanisation » de la RDC.

Si l’armée congolaise en est à s’épancher, c’est que l’heure est grave. Le pays est réellement menacé et la conscience nationale revient. Il était temps. Le chanteur emblématique du pays Koffi Olomide s’est jeté à l’eau, faisant oublier son concert controversé de Kigali en décembre 2016, en dénonçant « ceux qui ont signé un pacte avec les Rwandais » pour vendre la RDC. Le célèbre musicien est désormais en phase avec l’histoire de son pays et c’est courageux de sa part. Le très populaire Martin Fayulu, candidat et vainqueur non reconnu des dernières élections présidentielles, a déclaré lors de son déplacement à Beni qu’on « ne peut pas accepter le plan machiavélique mis en place pour désarticuler et déstabiliser » la RDC ni le fait que « des gens qui ont construit leur villa soient délogés de force par ceux qui veulent exterminer le peuple de Beni ». L’ancien Premier ministre Adolphe Muzito a provoqué, de son côté, un tremblement de terre politico-médiatique en désignant le Rwanda comme pays déstabilisateur de l’Est de la RDC. Indignés par ses propos, certains de ses compatriotes et surtout certains médias occidentaux, très sympathiques et connivent avec Kigali, l’ont traité comme un vulgaire conjuré.

Tout le monde a oublié les multiples rébellions financées et soutenues par le Rwanda en RDC, bien que répertoriées par les experts de l’ONU dans leurs rapports. Personne ne se souvient non plus des propos régulièrement tenus par les dirigeants rwandais à l’encontre des Congolais ni même des déclarations d’un ancien président rwandais venu des rangs de l’actuel régime de Kigali réclamant une nouvelle conférence de Berlin pour amputer le Congo de sa partie Est. En clair, au vu du vacarme provoqué par la sortie de l’ancien premier ministre Muzito, les Congolais seraient plutôt priés de se taire indéfiniment ou de se laisser écraser, terroriser, violer, insulter, humilier, massacrer et piller sans réagir. La seule attitude digne d’un congolais dans ce contexte serait donc, si l’on en crois certains médias, le silence poli, la soumission éternelle, le compliment ostentatoire à un mariage de Kigali et le câlin public à leur bourreau. Muzito a manifestement péché, aux yeux de certains, par le politiquement incorrect.

A mon avis, il est simplement en rupture de ban avec le consensus mou… Tout de même, ne faudrait-il pas de temps en temps écraser l’orteil de celui qui vous marche régulièrement sur les pieds avec les brodequins et qui vous crache à la figure, juste pour qu’il sache que vous n’êtes pas un tapis roulant ni un essuie-pieds ? Pour moi, cardinal Ambongo, Olomide, Fayulu, Muzito et les FARDC ont permis aux Congolais de relever la tête en cette nouvelle année. Je leur adresse donc mes vœux les meilleurs ainsi qu’aux populations de Beni et de l’ensemble de la RDC. Continuez le combat pour la liberté, la dignité et la fierté de votre pays et de vos populations! Vous réussirez!

 

Dr Charles ONANA

Impamvu nyamukuru ituma Kagame agiye gutera u Burundi!

paul-kagame-w-troo-umuryango-rwKagame ari gutegura intambara yo gutera i Burundi

Ibimenyetso ni byinshi byerekana ko Kagame agiye gutera Uburundi. Hano i Kigali, inkuru ntigishidikanywaho. Ibyo bigaragarira mu myiteguro inyuranye :

(1). Abasirikari n`insoresore basaga ibihumbi bibiri na magana atanu, bari gutorezwa hano mu Rwanda ;

(2). Muri uyu mugi hamaze gukwira utubari tw`ubwoko bumwe, twiganjemo Abatutsi bavuye i Burundi. Abo bakorera inama zabo muri bene utwo tubari, akenshi bayobowe na bamwe mu ngabo z`u Rwanda ;

(3). Abatutsi b`Abarundi bari hanze, bari gukusanya imisanzu yo kugura intwaro zizakora muri urwo rugamba ;

(4). Intwaro ziri kuva mu Rwanda zigaca muri Repubulika iharanira demokarasi ya Congo, aho Kagame amaze gushinga undi mutwe yise « Alliance de résistants pour la Défense du Congo » (ARDC). Ariko ngo mu by`ukuri, uyu mutwe mushya uri kuvuka muri Congo, utangijwe na Kabarebe, mu murongo wo kurangaza Abanyarwanda n`Abarundi ngo bumve ko muri Congo hari intambara, maze birare. Indi mpamvu y`uyu mutwe wa Kabarebe, ni ugushyigikira mubyara we Hippolite Kanambe (wiyise Joseph Kabila), kuko Abanyecongo batigeze bamwemera. Kabarebe aragira ngo, nihavuka akaduruvayo muri Congo, Kanambe azaburizemo amatora, bityo abe umwami wa Congo

(5). Akaduruvayo n`akavuyo kari i Burundi, yemwe ndetse n`ubwicanyi buri kuba mu Burundi, bihora bifatwamo Abanyarwanda. Twese turibuka uburyo uwitwa majoro Desiré Nyaruhirira aherutse kwirukanwa i Burundi, ubwo bamusanganaga ububiko bw`intwaro iwe mu rugo. Urutonde ni rurerure, ngarukiye aho na mwe mwongereho ibindi. Kuba rero intambara iri hafi, ntibigishidikanywaho. Ikitazwi ni ukumenya niba urwo rugamba Kagame na FPR ye  bazarutsinda.

Ibikekwa cyangwa se byemezwa n`abarebera ibintu inyuma

Bamwe bavuga ko u Burundi bugomba guterwa na Kagame  hamwe na FPR ye, ngo kuko perezida w`u Burundi Nkurunziza, yihambiriye ku butegetsi. Ni nde se washinze Kagame kujya gukemura ibibazo mu bindi bihugu ? Kuri ibi kandi, ngira ngo Kagame nta somo agomba guha u Burundi. Ikibabaje gusa, ni uko ayo mahanga atuma Kagame, (Ababiligi bakorana n`Abanyamerika bakomoka mu Bubiligi) yakamejeje kuri Nkurunziza, ariko Kagame ugeze n`ubwo ahindura itegeko nshinga kugira ngo abe umwami w`u Rwanda, nta cyo bamuvugaho.

Abandi bashakira impamvu mu cyiswe Empire-Hima (Ingoma y`Abahima). Ni ukuvuga ko Abatutsi na babyara babo b`abahima, bashaka kwigarurira akarere kose, guhera muri Etiyopiya, kugeza mu gihugu ngo kizavuka mu Burasira zuba bwa Congo (RDC). Abemeza ibyo, bafatira ku nyandiko zakwirakwijwe ubwo FPR yateraga u Rwanda. Izo nyandiko zavugaga ko benshi mu Batutsi bibumbiye mu cyitwa T.I.P (Tutsi-international-Power). Ibyo bibaye biri no mu mitwe ya bamwe, byaba byubakiye ku bugoryi, kuko mbona n`Abatutsi bari hano mu Rwanda bariho baryana.

Hari n`abavuga ngo Kagame agiye gutera u Burundi, kubera ko perezida Nkurunziza, yanze guha amasoko y`amabuye y`agaciro Canada, Isiraheli na Amerika. Ibyo bihugu bikaba bishaka gukoresha Kagame nk`uko bisanzwe bibigenza, kugira ngo bigere ku nyungu zabyo. Ibi byo ni ukwikinira, kuko iyo ibyo bihugu bishima umurimo wa Kagame, biba byaramurekeye muri Congo.

Ab`intagondwa bo, bemeza ko perezida Nkurunziza ari gutegura jenoside yo kumaraho Abatutsi. Barabisakuza cyane, ndetse bagashyiramo n`amarira, kugira ngo birusheho kumvikana. Nyamara mu bugoryi bwabo buvanze n`ubutindi, bibwira ko abantu batabona ko mu Burundi, kugeza n`uyu munsi, mu nzego zose z`ubutegetsi, Abahutu n`Abatutsi bagaragaramo, hubahirijwe amasezerano ya Arusha. Aha rero niho hari ikibazo nyamukuru, kiri gutuma Kagame ashaka gutera u Burundi.

Dore impamvu y`ukuri

Kagame n`Abatutsi b`intagondwa, bashavuzwa n`intambwe u Burundi bwari bugezeho, mu rwego rw`ubumwe n`ubwiyunge. FPR ikimara gufata ubutegetsi, yakoze ibishoboka byose, yumvisha Abanyarwanda ngo ko ari nta moko aba mu Rwanda. Ibyo byibutsa ko no mu Burundi mu gihe cy`ubutegetsi bw`agatsiko k`Abatutsi bo mu Bururi, bemezaga ko ari nta moko aba mu Burundi. Ibyo icyo kinyoma cyabyaye mu Burundi, twese twarakibonye : kwikubira ubutegetsi, umutungo, igisirikari, n`ubumenyi by`Abatutsi, kugeza ubwo Abahutu basa nk`abiyahura bakishora kuri icyo “gisoda c`ubwoko bumwe”, bakagitsinsura. Ibyo byagaragaye cyane, ubwo Bikomagu na Kagame bari bamaze kwica perezida Ndadaye,wari witorewe n`abaturage. Mu Rwanda naho, aho bigeze nta we utahabona : Ivangura muri byose, rimaze gusumba rimwe ryaranze Afurika y`Epfo. Ibyo biri kuba, mu gihe bamwe mu Batutsi batotezwa n`iyi ngoma mpotozi ya FPR, bagenda bakuramo akabo karenge. Abahutu bo, kubera ko ari nta n`umutungo bakigira, bahindutse “ifu iseye”.

Mu gihe rero Kagame w`umututsi yananiwe kunga n`Abatutsi ubwabo, ashavuzwa no kubona intambwe perezida Nkurunziza w`Umuhutu yari amaze guteza Abarundi. Abarundi bari bamaze imyaka icumi isaga, bubaka ubumwe bwabo, kuko batinyutse ikibazo cy`amoko bakakivuga beruye. Naho Kagame we, nyuma y`imyaka 25, aracyari kubakira politiki ku ijambo ngo “nahagaritse jenoside” ! Ubu, aho Abarundi bari bageze, buri wese yumvaga yisanga mu gihugu cye. Ku muntu rero nka Kagame n`agaco ke bamunzwe n`irondakoko, ntibashobora kwihanganira iyo “succès” ya Nkurunziza w`Umuhutu. Nibutse ko Kagame n`agatsiko cye k`abahezanguni, bumvisha amahanga yose ko, Abahutu ari nta cyo bashoboye na kimwe, uretse “gukorera Abatutsi jenoside”.

Abarundi barasabwa kuba maso, bakirinda ikintu cyose cyatuma Kagame abona urwitwazo yuririraho, kugira ngo atere igihugu cyabo ku mugaragaro. Wenda azagumya gucengera i Burundi, ariko ayo mayeri Abarundi barayazi, kandi imitego myinshi bagenda bayitegura. Ikibabaza Kagame, ni aho Abarundi bageze mu bumwe n`ubwiyunge, ku buryo na bamwe mu bacuti be b`abazungu, bamubwiraga ngo arebere ku Burundi, yemerere Abanyarwanda baganire ku kibazo cy`irondakoko. Abanyarwanda twese tuzi ko Kagame ari umunyeshyari rikabije, ku buryo atihanganira ko hagira undi muntu uvugwaho icyiza. Banyarwanda muve hasi twirukane sekibi, namwe Barundi mube maso.

Byiringiro Aminadabu, Bukavu, RDC.      

ITANGAZO : Amashyaka ya « Nouvelle Génération »nyarwanda aramagana ibitero by’iterabwoba bikomeje kugabwa ku Burundi!

nkurunz-300x200TWAMAGANYE IBITERO BY’ITERABWOBA BIKOMEJE KUGABWA KU BARUNDI NO KU BURUNDI.

1. Amashyaka nyarwanda atavuga rumwe n’ubutegetsi bw’igitugu bwa leta ya FPR-Inkotanyi ahuriye mu rugaga rwitwa NOUVELLE GENERATION ariyo UDFR-IHAMYE, ISHEMA PARTY na FPP- URUKATSA  aramagana byimazeyo ibikorwa by’iterabwoba bigamije guhungabanya umutekano w’igihugu cy’abaturanyi b’Abarundi  bikomeje gukomeretsa no guhitana abenegihugu banyuranye barimo n’umusirikari mukuru Lieutenant Général Adolphe NSHIMIRIMANA wari umujyanama w’umukuru w’igihugu  cy’u Burundi, akaba yarivuganywe n’ababisha mu gitondo cyo ku cyumweru taliki ya 2 Kanama 2015.

2.Reka twibutse ko  Abarundi n’ Abanyarwanda dufitanye isano ikomeye cyane ishingiye ku mateka agaragaza byinshi biduhuza nko kuba twaragizwe igihugu kimwe mu gihe cya gikoloni, kuba duhuje ururimi, umuco, amoko, imihindagurikire y’ikirere,  ndetse n’imiterere ya politiki ijya gusa, dore ko kuva ibi bihugu byombi byabona ubwigenge buri gihugu kitahwemye gucumbikira impunzi z’ikindi gihugu.

3. Nta gushidikanya, ibitero bya « propagande mbisha » n’ibitero bisesa amaraso bimaze iminsi bigabwa kuri iki gihugu  nta kindi bigamije uretse  gusenya intambwe nziza ya Demokarasi Abarundi  bari bamaze kugeraho no gusubiza iki gihugu  mu bihe bibi cyasize inyuma .

4. Amashyaka ya Nouvelle Génération aramagana byimazeyo umuntu wese cyangwa udutsiko tw’abantu bumva ko impinduka zigomba kugerwaho ari uko abenegihugu bagombye kwamburwa uburenganzira bwabo ku buzima, ubwo kuvuga icyo batekereza cyangwa ubwo kwihitiramo  abategetsi bababereye binyuze mu nzira y’amatora na Demokarasi .

5. Twamaganye impuha nyinshi zikomeje gucicikana zigamije guca abaturage intege no kubashyushya imitwe ; turagaya kandi n’amakuru y’ibinyoma akomeje gukwirakwizwa nkana na ba RUSAHURIRAMUNDURU bafite gahunda yo guharabika u Burundi no gutesha agaciro abategetsi babwo mu mahanga , kuko ibyo byose nta cyiza bishobora kuzanira u Burundi n’Abarundi.

6.Tuboneyeho akanya ko kwihanganisha  Abarundi  bose batakaje ababo cyangwa ibyabo muri ibyo bitero,  bityo bakaba bari mu cyunamo kitaboroheye.

7. Tuboneyeho kandi no gusaba Abarundi bose kwirinda guha urwaho wa wundi ugambiriye kubasubiza mu mwiryane ushingiye ku moko ; ahubwo barusheho gukomera ku bumwe bwabo nk’uko babukomeyeho mu gihe cya Kudeta yo kuwa 13 Gicurasi 2015, no mu gihe cy’ibitero bisesa amaraso biherutse kugabwa mu majyaruguru y’ u Burundi mu kwezi kwa Nyakanga uyu mwaka.

8.Turashishikariza Leta y’Uburundi  kwitegura kwirwanaho no gukangurira Abarundi bose guhagurukira hamwe  bakarwanya batajenjetse umwanzi wakereye kubasenyera igihugu.

9. Twijeje Abarundi ko natwe ubwacu twiteguye gutanga umusanzu wose dushoboye kimwe n’uwo twakenerwaho kugira ngo imvururu n’umutekano mukeya mu Burundi bihagarikwe bwangu kuko ngo iyo inzu y’umuturanyi ifashwe n’inkongi y’umuriro iyawe niyo iba iramukiwe. 

Imana irengere u Burundi n’Abarundi bose.

Bikorewe i Paris kuwa 4 Kanama 2015,

Bwana Abdallah Akishuli, FPP-URUKATSA

Bwana Boniface Hitimana, UDFR – Ihamye

Padiri Thomas Nahimana, ISHEMA Party

Burundi: la volte-face d’Agathon Rwasa change la donne politique

Au lendemain de l’élection surprise d’Agathon Rwasa au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, les cartes politiques sont rebattues dans l’opposition burundaise. Celui qui comptait parmi les principaux adversaires au troisième mandat de Pierre Nkurunziza a été élu grâce aux voix du parti au pouvoir, au lendemain d’une élection présidentielle dont il affirmait ne pas reconnaître le résultat.

Que va recevoir Agathon Rwasa en échange ? Quel sera le prix de son ralliement ? Personne ne peut le dire pour le moment, mais les choses semblent avoir radicalement changé pour l’opposition burundaise, constituée en coalition contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza depuis la fin avril.

En ramenant Agathon Rwasa dans ses filets, le pouvoir de Pierrre Nkurunziza vient de réussir un coup de maître. Jeudi, celui qui était encore considéré comme le principal opposant burundais a été élu au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationaleavec les voix du CNDD-FDD, le parti présidentiel. Pour le reste de l’opposition burundaise, c’est le signe qu’Agathon Rwasa a conclu un pacte avec son ennemi d’hier.

Charles Nditije isolé

Charles Nditije, qui dirige l’aile majoritaire du parti tutsi de l’Union pour le progrès national (Uprona, parti non reconnu par le pouvoir) et était le principal allié d’Agathon Rwasa au sein de la coalition des Indépendants de l’espoir, se retrouve aujourd’hui tout seul. « On n’attend rien de cette alliance qui va plutôt radicaliser la société burundaise et réveiller les démons de la division ethnique alors que nous commencions quand même à tourner la page », a-t-il déclaré au micro de RFI, jeudi, après l’annonce de ce rapprochement des deux principales forces politiques burundaises, issues toutes les deux de la rébellion hutu de ce pays (CNDD-FDD de Pierre Nkurunziza et FNL d’Agathon Rwasa).

Hasard du calendrier, le reste de l’opposition – composée d’un rassemblement hétéroclite de leaders en exil, d’autres restés au Burundi, ainsi que les auteurs du putsch manqué de mai dernier – se retrouve depuis jeudi 30 juillet à Addis-Abeba, en Ethiopie. Leur objectif est de créer une union sacrée en vue de chasser Pierre Nkurunziza du pouvoir. Mais l’on peut s’interroger sur la marge de manœuvre dont disposera cette opposition.

Le satisfecit de Pierre Nkurunziza

A Bujumbura, Agathon Rwasa reconnaît en effet désormais que Pierre Nkurunziza a « réussi son forcing », même si la communauté internationale considère qu’il a été réélu pour la troisième fois au terme d’un scrutin sans aucune crédibilité.

Dans un discours livré après la validation de sa victoire par la Cour constitutionnelle, jeudi soir, Pierre Nkurunziza a lui-même assuré que la présidentielle s’était « très bien déroulée » et a promis d’être « le président de tous les Burundais » pendant son troisième mandat. Il n’a pas dit un mot sur la crise qu’a traversée le pays depuis qu’il s’est déclaré candidat à un troisième mandat, en avril dernier.

RFI

US strongly opposes any armed activity or incursions into Burundi

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Press Statement

John Kirby
Department Spokesperson
Washington, DC
July 10, 2015

The United States is deeply concerned by reports that fighting has broken out in several areas of Burundi and by recently broadcast remarks by Burundians threatening to use force against the Government of Burundi.

We urge all parties in Burundi to commit themselves to constructive dialogue to resolve peacefully the political impasse that threatens to unravel the peace and stability ushered in by the implementation of the Arusha Agreement over a decade ago. The United States condemns violence as a means to attain political goals, and opposes any attempt to seize power through extraconstitutional means. We strongly oppose any armed activity or incursions into Burundi and will seek to hold accountable those responsible for gross human rights abuses.

Contre Nkurunziza, le Rwanda de Paul Kagame imite Museveni contre Habyarimana en 1990

kagams museveniToutes les sources le confirment: les assaillants qui ont attaqué le Burundi ce vendredi 10 juillet sont entrés par la forêt de Nyungwe. Ils ont attaqué les positions militaires dans la province de Kayanza. Les assaillants estimés autour de 150 combattants lourdement armés se sont heurtés à un feu meurtrier des militaires burundais. Ils auraient perdu beaucoup d’éléments avant de s’attaquer au barrage de Rwegura. Les combats ont duré plusieurs heures et ont provoqué un déplacement d’une population importante. Le gouverneur de Kayanza a clairement accusé le Rwanda d’être derrière cette agression. Dans la soirée, des tirs nourris et des explosions de grenades ont été signalés dans les quartiers de Bujumbura connus pour être le fief de ma contestation ou des insurgés. Ce qui a fait penser à la diversion de Kayanza pour que des éléments infiltrés assiègent la capitale.

Sur RFI,  le journaliste Esdras Ndikumana parle de combats d’une grande intensité à Kayanza. Il pointe du doigt le Rwanda. Même accusation de la part de Sonia Rolley. Cette attaque était très attendue vue que tous les fauteurs de troubles burundais ont menacé de prendre les armes contre Nkurunziza. Le président Paul Kagame souhaiterait, à travers cette attaque, empêcher la tenue des élections présidentielles prévues le 15 juillet.

Maggy Barankitse à Bruxelles

Le Rwanda est le seul pays de l’EAC qui s’oppose à la candidature de Nkurunziza et qui a refusé de reconnaître le bon déroulement des élections des conseillers communaux et des députés au Burundi. Cette attaque survient au moment où Maggy Barankitse venait d’animer une conférence à Bruxelles pour demander d’intervenir militairement et de cesser les résolutions sans effet. Elle a déclaré quitter Bruxelles pour terminer son exil provisoire à Kigali,  aux côtés de ceux qui combattent! Prémonitoire ou complicité?Le parlement européen qui vient de répéter les mêmes accusations contre Nkurunziza et ne condamne que les Imbonerakure serait favorable à cette attaque. Il aurait donné le feu vert et table déjà sur un chiffre de réfugiés de plus de deux cent mille burundais dans la région. Le parti pris des Occidentaux dans cette crise justifie le culot de Paul Kagame qui ouvre un passage des rebelles contre un pays voisin. Cette invasion du Burundi rappelle celle qui a été consommée en 1990 par Museveni contre Habyarimana. Des sources dignes de foi parlent d’une grande infiltration des combattants burundais et des experts rwandais qui aident dans le lancement des grenades, l’usage de l’artillerie lourde et le renseignement. Kagame espère ainsi bloquer Nkurunziza dans son ambition de gagner les élections présidentielles et ainsi obtenir son départ forcé pour installer des marionnettes des Occidentaux. Va-t-il y arriver? Et si Nkurunziza offrait enfin le chemin au RNC et aux FDLR qui se désolent de son indifférence à leurs appels du pied?

Cette guerre contre Bujumbura permettrait à Kagame de faire oublier sa révision de la constitution et ses déboires avec la justice espagnole. La femme de TONY BLAIR qui sert d’avocat à Karenzi Karake ainsi que son ancien Premier ministre de mari sont au four et au moulin pour montrer que Kagame est encore très utile. Mais cette attaque du Rwanda pourrait susciter une réaction de la Tanzanie et de l’Afrique du Sud en soutien à Nkurunziza. Les Américains qui soutiennent l’attaque contre Nkurunziza redoutent l’embrasement et brouillent les pistes avec des communiqués contre toute agression entre pays voisins. Nul n’est dupe. Il appartient plus que jamais au gouvernement de Bujumbura de fournir rapidement les preuves de l’agression et de ne pas tomber dans le piège de la naïveté comme Habyarimana. Inutile de prendre les Occidentaux à temoin mais de mobiliser les pays de la région et les BRICS. Les diplomates burundais doivent mouiller le maillot et contraindre le Rwanda à renoncer à ses folies hégémoniques si récurrentes.

United States has suspended upcoming training for the Burundian military

usdos-logo-sealPress Statement

John Kirby
Department Spokesperson
Washington, DC
July 2, 2015

Burundian President Pierre Nkurunziza’s continued disregard for the Arusha Agreement has resulted in dozens of deaths, the exodus of over 144,000 Burundians to neighboring countries, and a freefall in the Burundian economy causing suffering to millions of Burundians. The Burundian Government’s decision to push forward with the June 29 parliamentary elections despite the complete absence of the necessary conditions for credible elections and widespread calls, including from the African Union and United Nations, to delay the voting further exacerbated an already dire situation.

With presidential elections now scheduled for July 15, the United States joins with the African Union, the United Nations, the European Union, and other regional bodies and leaders in urging President Nkurunziza to place the welfare of Burundi’s citizens above his own political ambitions and participate in dialogue with the opposition and civil society to identify a peaceful solution to this deepening crisis. This solution should include the delay of the July 15 presidential elections until conditions are in place for free, fair, and peaceful elections.

Due to the precarious political and security situation in Burundi and the Government of Burundi’s unwillingness to engage in good faith efforts to negotiate a solution, the United States has today suspended several security assistance programs on which it has cooperated with Burundi. In response to the abuses committed by members of the police during political protests, we are suspending all International Law Enforcement Academy and Anti-Terrorism Assistance training that we provide to Burundian law enforcement agencies.

Recognizing that Burundi’s National Defense Force has generally acted professionally in protecting civilians during protests, the United States continues to value our partnership with the Burundian military and urges them to maintain professionalism and respect for the rule of law. However, due to the instability caused by the Burundian Government’s disregard for the Arusha Agreement and its decision to proceed with flawed parliamentary elections, the United States is unable to conduct peacekeeping and other training in Burundi. As a result, the United States has suspended upcoming training for the Burundian military under the Department of Defense’s Section 1206 Train and Equip program, as well as training and assistance under the Africa Military Education Program. We remain deeply concerned that the current crisis will further hamper our ability to support the important contribution of the Burundian military to international peacekeeping.

Finally, during our upcoming review of Burundi’s eligibility for the trade preferences available to it under the African Growth and Opportunity Act, we will be taking into consideration ongoing violence and instability and the Government of Burundi’s lack of respect for the rule of law in determining their eligibility for these trade preferences moving forward.

Church Rejects King of Bafumbira

Tycoon Caesar Mulenga

Rt. Reverend   Cranmer Mugisha, the Bishop of Muhabura diocese has strongly condemned those that installed tycoon Caesar Augustus Mulenga as the king of the Bafumbira in South West Uganda, saying that this would create divisions among the Bafumbira Community.

“This cannot be tolerated and the matter has been discussed in the Diocesan synod, which took a clear stand of rejecting the kingship” Said bishop Mugisha.

Bishop Mugisha says that the Bafumbira had never had kings before, apart from paying tributes to former Kings of Rwanda.

Pulkeria Muhindo the Kisoro RDC says that the issues of having a king in Kisoro should be handled with extra care before Caesar Augustus Mulenga is accepted a King for Bafumbira.

“The coronation of King Caesar was done secretly by a small group of people without consulting all the People,” Said Muhindo.

President Yoweri Museveni shakes hands with King Mulenga Last Week

However this has been downplayed by Fidelis Kanyamunyu the so called Kingdom’s Spokesperson   saying that those opposed to the Kingship are not aware of its agenda.

He says the Mulenga’s kingship will be focused on development and supporting locals to get out of poverty and that their king has been supporting all the people of Kisoro irrespective of differences.

He says the King is currently giving out low interest loans as well as over 200 heifers to locals in a bid  to help them out of poverty.

The issue of the Kingdom is being misinterpreted; Mulenga Development Kingdom is entirely for development and not cultural. Those willing to subscribe to the Mulenga Development Kingdom have the right to do so or stay away from development which is the agenda,” Said Kanyamunyu.

Mulenga is a Businessman who has ventured into tourism, Education, Media and Microfinance.

King Mulenga's Range Rover

Late last year, a group of Kisoro residents crowned him King and started referring to him as the King of the Bafumbira.

The office of the Kingdom located near Kisoro Tourist Hotel also owned by the King. Hundreds of people flock the area to meet the him daily.

When Chimpreports tried to meet Mulenga, yesterday, we were told he was held up in meetings with his subjects and visitors from outside Kisoro.

Mulenga is a wealthy man who owns a string of businesses  including  St. Augustine International University, St. Augustine international school, Yampe Newspaper , Southern Eye Newspaper, ABC Africa Newspaper , i-tel Ltd, King Ceaser Game Reserve, development groups like  YES Ducuruze, Girinka Mulenga , Female Global Millionaires, and   Profit Kisoro among others.

Source: Chimpreports

Abayobozi ba Kiliziya Gatolika y’U Burundi nibabere urugero abo mu Rwanda.

Kiliziya Gatolika y i Burundi iramagana manda ya gatatu y’Umukuru w’igihugu!

Abepiskopi ba Kiliziya gatolika y’i Burundi baramagana batarya iminwa ubushake bwo kurenga ku Itegekonshinga n’amasezerano ya Arusha kugirango umukuru w’igihugu uriho afate manda ya gatatu. Dore uko babivuga :

« Ijambo rikuru kandi ridafobetse Abarundi bemeranije, bakongera bagapfundika, ni uko uwuramutse atowe akaba umukuru w’igihugu c’uburundi, uwari we wese atorenza ibiringo bibiri vy’imyaka itanu ».

Abanyarwanda nabo bategereje ko Abepiskopi babo bafata ijambo bakamagana uburiganya bwa Paul Kagame n’abambari be bifuza guhindura ingingo y’101 y’itegekonshinga ryo mu 2003 kugira ngo Perezida Kagame akunde ategeke u Rwanda ubuziraherezo.

Gusimburana kw’abategetsi mu mahoro ni ishingiro rikomeye ry’umutekano n’amajyambere arambye mu gihugu. Ingingo ikomeye nk’iyi Kiliziya gatolika izi neza kandi ikunze ubutumwa bwayo ntiyabura kuyirwanirira ishyaka.

Mu Rwanda hari ubutegetsi bw’igitugu bwishuka ko buzahoraho iteka ryose. Abategetsi bariho bibwira ko u Rwanda ari akarima kabo, ko ahari u Rwanda bafashe ku ngufu ari umunani basigiwe na ba se. Ntabwo Leta yabo yubaha abaturage yahinduye ingaruzwamuheto; aho kubahiriza amategeko abategetsi bashingira ibikorwa byabo ku iterabwoba no ku butekamutwe n’itekinika biteye ubute.

Gusa rero ibimenyetso byinshi bikomeje kwerekana ko ubutegetsi bwa Paul Kagame butazashobora guhindura ingingo y’101 y’itegekonshinga. N’iyo babyifuza ntibazabigeraho batikozeho. Ahubwo bakwiye kwitegura kuva ku butegetsi, kuko manda yabo yanyuma yenda kurangira. Paul Kagame naba umuhanga, azasoza manda ye amahoro, ariko azabigeraho niyiyemeza kudakomeza kungikanya amakosa ashobora gutuma  rubanda imuvudukana bitarenze umwaka w’2016.

Ibihugu by’ibihangange byahoze bishyigikiye ubutegetsi bwa Kagame byarangije kumubwira ko byiteguye kumurekura agahomboka, ndetse ntibigitinya kugaragaza ko byiteguye kwifatanya n’abamurwanya.Utabibona ni impumyi.

Twifurije Paul Kagame gushishoza cyane, agahitamo icyarengera ubuzima bwe, ubw’abana be n’ubw’abenegihugu batari bake. Naho igihe cye cyo gutegeka kiri kurangira, nabe umugabo abyakire neza.

IMPINDUKA ZIKOMEYE ngizi ziraje.Zishobora kuba mu mahoro kimwe n’uko zishobora guhitana benshi. Paul Kagame ntagishoboye kuzisubiza inyuma ariko ashobora kugira uruhare mu gutuma zitaremera Abanyarwanda.Amateka azamuhembera cyangwa amuryoze urwo ruhare rwe.