L’ancien Premier ministre français Édouard Balladur a annoncé ce lundi l’ouverture prochaine de ses archives sur le Rwanda, à quelques semaines de la remise d’un rapport d’historiens sur le rôle controversé de Paris pendant le génocide de 1994.
J’ai décidé d’autoriser le moment venu l’ouverture de mes archives de Premier ministre, afin que chacun puisse librement constater ce que furent nos actions et ses résultats
, écrit ce lundi Édouard Balladur, qui fut entre 1993 et 1995 le chef d’un gouvernement de droite dit « de cohabitation », sous la présidence socialiste de François Mitterrand.
Dans sa déclaration, Édouard Balladur défend notamment l’Opération Turquoise, une intervention militaro-humanitaire lancée par Paris au Rwanda, sous mandat de l’ONU entre juin et août 1994, qui a selon lui assuré la sauvegarde des victimes quelles qu’elles soient et dissuadé la poursuite des violences
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Il « aimerait que les doutes soient levés »
Les détracteurs de Turquoise estiment que cette opération visait en réalité à soutenir le gouvernement génocidaire hutu, et s’inscrivait dans une stratégie de longue date menée notamment par la présidence française.
Les archives de Édouard Balladur vont faire apparaître que le gouvernement de l’époque et l’armée n’avaient rien à se reprocher
, a déclaré à l’AFP un ancien conseiller du Premier ministre, Hugues Hourdin.
M. Balladur aimerait que les doutes soient levés sur l’action du gouvernement qu’il a conduit, il s’agit de purger ce débat lancinant depuis 25 ans
, a-t-il ajouté.
Les zones d’ombre sur le rôle de Paris avant, pendant et après le génocide des Tutsis au Rwanda – qui fit selon l’ONU au moins 800 000 morts d’avril à juillet 1994 – restent une source récurrente de polémiques en France et empoisonnent les relations avec Kigali depuis près de 25 ans.
Les archives seront ouvertes début avril
Les archives de Édouard Balladur, des centaines de notes personnelles, de notes de cabinet, de PV d’entretiens avec le président Mitterrand, seront ouvertes au grand public début avril, en même temps que la publication du rapport de la commission d’historiens dirigée par Vincent Duclert pour faire la lumière sur le rôle de Paris.
Mise en place par Emmanuel Macron en 2019, cette commission a eu accès aux archives de Édouard Balladur, mais également à celles de François Mitterrand.
L’annonce de leur ouverture au grand public est une première victoire
, a réagi M. Duclert, qui espère également l’ouverture du fonds Mitterrand.
Des bruits pour rien.
Il convient de rappeler que lorsque l’armée ougandaise d’où était issu le FPR, en février 1993, le Rwanda, alors sous l’embargo onusien sur les armes a demandé à la France un soutien matériel aux fins de réagir contre cette attaque.
Le Premier Ministre Balladur, qui dirigeait la France a opposé une fin de non-recevoir à sa demande. La France avait plusieurs milliers de soldats au Rwanda lourdement armés. Face à l’
Résultat : Le FPR a conquis et procédé au nettoyage ethnique tout le Nord du Rwanda.
Le monde entier a vu plus de deux millions de Rwandais, majoritairement paysans du nord du Rwanda réduits à l’échelle infra-animale dans la partie sud. Ceux qui ont refusé de quitter leurs terres et/ou les malades ont été impitoyablement massacrés, femmes, enfants et hommes de tous âges par les soldats du FPR sur ordre de Kagame, alors commandant en chef. Les soldats du FPR qui ont participé à la commission de ces crimes de masse ont commencé à parler. Il ne s’agit donc pas d’une spéculation.
Par contre, alors que par cette attaque généralisée, le FPR qui incarne les Tutsi avait violé les accords de négociation signés avec le gouvernement rwandais d’alors dirigé par l’opposition et le FPR depuis 2 février 1992, la France a continué à faire pression sur le Gouvernement d’opposition qui dirigeait le Rwanda (article 50 de la constitution du 10 juin 1991 qui est sur la toile) pour qu’il continue les négociations. Le Gouvernement Rwandais s’est exécuté.
Cette attaque et les conditions infrahumaines dans lesquelles se trouvaient ces millions de Rwandais ont ébranlé les Rwandais indifféremment de leur appartenance politique.
Les négociations ont abouti au fameux accord de paix d’Arusha du 4 août 1993, parrainé et partiellement financé par la France. Cet Accord était plus très favorable aux Tutsi, incarnés par Kagame : 40% des effectifs de l’armée et des postes de directions du Rwanda en sus de partie du Nord occupée et nettoyée des millions de Rwandais.
Les recherches effectuées par les enquêteurs rwandais du TPIR ont montré que la France a vendu les armes au FPR via l’armée burundaise et l’armée ougandaise. Les banques payeurs sont la Banque Commerciale Burundaise et la Banque Commerciale Ougandaise. La France a également formé militairement les policiers ougandais qui étaient en réalités des combattants ou recrus Tutsi du FPR venus du Rwanda et de l’Ouganda. Après la formation, ils ont intégré leur armée contre le Rwanda. Balladur savait que son pays arme le FPR contre le Rwanda alors que la France avait voté l’embargo sur les armes contre le Rwanda et nullement contre l’Ouganda d’où était issu le FPR.
Après la conquête de la partie nord du Rwanda, il rester une seule étape pour réaliser finalement le projet à savoir prendre le pouvoir par la force et dirigeait le Rwanda au sein d’un régime purement Tutsi avec une nouvelle armée, expurgé des Hutu et de l’armée Rwandaise. C’est exactement ce qui s’est passé. Le 6 avril 1994, Kagame a liquidé le Président Hutu qui venait de signer l’Accord ci-dessus indiqué. Le 7 avril 1994, Kagame a déclenché une attaque généralisée sur l’ensemble du Rwanda. Il était conseillé par les experts militaires américains et britanniques.
Avec l’appui des USA et du Royaume Uni, Kagame a maintes fois rejeté les demandes expressément formulées par le gouvernement intérimaire rwandais et adressées au Conseil de Sécurité dont l’objet était de renforcer le contingent de la MINUAR et ainsi permettre à l’armée rwandaise de mettre fin aux massacres contre les Tutsi.
Six Français ont été assassinés les 6 et 8 avril 1994 au Rwanda par les soldats du FPR sur ordre de Kagame. Il s’agit de3 membres d’équipage de l’avion du Président Hutu Rwandais qui a été abattu par les soldats du FPR avec l’aide de la Belgique d’une part et de deux gendarmes en mission de coopération au Rwanda et l’épouse de l’un Gilda Didot, née Lana.
Ce qui est encore étonnant et gravissime dans un Etats dit de droit qu’est la France, dit-on, et ignoré par les publics étrangers et français, sur instruction du Premier Ministre Balladur (car Premier Ministre qui dirigeait la France et supérieur hiérarchique du Ministre de la Justice, le Procureur de Paris n’a pas enquêté sur les assassinats de ces six Français nonobstant les demandes itératives des membres des familles des victimes. Le Gouvernement a même fait du chantage et menaces contre les membres des familles de deux gendarmes et de Gilda Didot. C’est grâce au courage de Paul Barril, ami des victimes que les membre des familles des victimes ont pu saisir le juge par constitution de partie civile. Les dirigeants français qui ont suivi ont tout fait pour étouffer l’Affaire des victimes françaises et le déni de justice à l’endroit de ces derniers.
Le gouvernement intérimaire rwandais a expressément demandé au Conseil de sécurité de l’ONU la création d’une Commission internationale d’enquête sur les assassinats des Présidents rwandais et burundais d’une part et des autres passagers de l’avion dont les trois membres d’équipage de nationalité française. La France est membre du Conseil de Sécurité de l’ONU. Par le fait que la France avait perdu six ressortissants, le Gouvernement intérimaire rwandais pensait raisonnablement que la France allait soutenir et voter sa demande ou demander elle-même la création de cette commission. La France a intégré la club USA-Royaume Uni et autres Etats anglo-saxons sponsors du FPR.
Un Premier Ministre Libanais qui n’était plus aux affaires, Rafik Hariri a été assassiné par les Libanais. Son ami Jacques Chirac, Président de la France a, au nom de son pays, demandé au Conseil de sécurité de l’ONU la création d’une commission internationale d’enquête ayant pour mission de trouver les assassins de son ami et les traduire devant un tribunal pénal international. Ce qui a été fait. Or, le même Chirac a n’a rien fait pour que les six Français ci-dessus évoqués aient accès à la justice de leur pays et par conséquent pour rechercher et traduire en justice les assassins de ses compatriotes. Récemment, alors que les assassinats de ces Français sont un fait établi et que leur auteur en chef n’est autre Kagame, le juge français a décidé d’enterrer définitivement cette affaire.
Il ressort des faits qui c’est une constante historique que la France a toujours été pro-Tutsi Rwandais et Burundais. Aussi, c’est la France qui a intégré le FPR, un groupe de bandes armées, issu de l’armée ougandaise, dans le jeu politico-militaire rwandaise, ce qui a permis à Kagame à s’emparer du pouvoir par la force au Rwanda. La même France dirigeait par Balladur a soutenu l’opposition et le FPR contre le Président Habyarimana et son parti politique, MRNDD et dont le régime avait pris fin le 2 avril 1992, date de nomination du Premier Ministre Nsengiyaremye Dismas, véritable chef de l’exécutif en application de l’article 50 suscité de la constitution rwandaise du 10 juin 1991.
Du 2 avril 1992 au 6 avril 1994, le Rwanda était dirigé par l’opposition et le FPR à qui le premier ministre ci-dessus cité avait confié la direction générale du service de renseignement intérieur dirigeait alors par l’actuel numéro deux du régime Kagame, Iyamuremye Augustin, d’avril 1992 au 15 juillet 1994.
Dès lors, il est erroné de parler du régime Habyarimana sous le gouvernement Balladur.
Au vu de l’ensemble des faits, par son action, Balladur entend organiser une mise en scène de mauvaise qualité. En tout état de cause, le mépris de Kagame contre la France et ses dirigeants sont intrinsèquement irrémédiables. Le génocide dit des Tutsi est une pure invention de Kagame et son FPR. En effet, ce mot a été intégré dans les lois rwandaises en 2008 sur décision de Kagame. Avant 2008, le mot utilisé pour qualifier les massacres des Rwandais et non des Tutsi était «génocide». C’est cette qualification qui a été retenu par une commission spéciale mise en place par Kagame pour qualifier juridiquement les massacres qui ont été commis au Rwanda par des Rwandais (Hutu, Tutsi et Twa) contre les Rwandais (Hutu, Tutsi et Twa). Le génocide sans autre précision sur l’ethnie des victimes n’est pas génocide des Tutsi. Ce dernier mot est devenu la fondation du régime Kagame et l’outil d’oppression contre les opposants rwandais aussi bien Hutu que Tutsi et de chantage contre les dirigeants français. Le Président Macron vient d’intégrer le club des sponsors de Kagame mais la position de Kagame à l’endroit de la France et ses dirigeants restent irrémédiables.
Kagame et les siens sont ingrats à l’égard des dirigeants français d’alors dont Balladur. En réalité, c’est en raison de leur versatilité manifeste que Kagame a maintes fois prouvé publiquement qu’il n’a aucun respect à leur endroit. Le fait que le Président Macron lui ait remis les clés de l’OIF via Mushikiwabo Louise, ex-ministre des affaires étrangères de Kagame, agent de la CIA à l’instar de son feu grand-frère, Ndasingwa Landouald, lesbienne et diplômée en interprétariat, est et sera en tout état de cause inopérant.
Dire Gouvernement Habyarimana sous gouvernement Balladur est une ineptie car en application de l’article 50 de la constitution du 10 juin 1991, Habyarimana a définitivement cessé de diriger le Rwanda, au bénéfice de l’opposition et du FPR soutenu par la France d’alors. Ce fait est donc de notoriété publique. Dans le cas Présent, il s’agit de l’Affaire Kagame et non Rwanda contre la France et ses dirigeants. Les Rwandais Hutu, Tutsi et Twa n’ont rien contre la France. La France a sauvé des milliers de femmes, enfants et hommes Tutsi dont la mort était assurée alors que Kagame qui avait pourtant des milliers de soldats et infiltrés lourdement armés sur l’ensemble du Rwanda n’a sauvé aucun y compris la tante maternelle, la reine Gicanda Rosalie ( après sa prise de décision d’assassiner le Président Habyarimana et de déclencher la guerre pour s’emparer du pouvoir par la force dans un Rwanda en voie de démocratisation, il savait que la réaction des Hutu contre les Tutsi de l’intérieur sera d’une particulière gravité et que sa tente sera inéluctablement tuée et conséquemment, aurait dû l’extraire de Butare vers son QG qui était à moins de 300 km). Soutenir que Kagame a sauvé les Tutsi ou arrêté le génocide contre les Tutsi de l’intérieur est une plaisanterie de mauvais goût ou une désinformation caractérisée. Sachant qu’est c’est un fait établi que sur ordre de Kagame, des milliers de soldats du FPR ont participé aux massacres de masse contre les Tutsi (voir aveux de Rutaremara Tito, dirigeant historique du FPR à la télévision rwandaise en Kinyarwanda, devant des millions de Rwandais).
Kagame impute à la France ses propres forfaits.
Le FPR était un groupe de bandes armé dirigé par Kagame, issu de l’armée ougandaise.
Le Rwanda était un Etat et ses dirigeants était légitimes.
La France est intervenue militairement au Rwanda conformément au droit international, sous réserve de prouver le contraire. Aussi, la France a voté les embargos onusiens sur les armes contre le Rwanda alors qu’elle ne l’a pas fait contre l’Ouganda d’où était issu le FPR et son commandant, en l’espèce Kagame, ex-directeur adjoint du service de renseignements militaire et tortionnaire notoire ( voir Rapports d’Amnesty International 1988-1989 sur l’Ouganda).
Par conséquent, mettre le Rwanda et le FPR ou le Président Habyarimana et Kagame au même niveau constitue une ineptie. De même, constitue une désinformation ou une spéculation, toute affirmation selon laquelle l’intervention militaire au Rwanda était illégale.
Enfin, c’est un fait établi que la France, dans le cadre de l’opération Turquoise, a sauvé des milliers de Tutsi alors les dirigeants d’autres pays étaient passivement vautrés dans leurs canapés et sièges d’une part et que Kagame n’a même pas sauvé les siens à savoir entre autres sa tante maternelle ci-dessus mentionnée et autres d’autre part. Un individu qui n’a même pas sauvé les siens alors qu’il avait des moyens de le faire, sous peine de tomber dans le caniveau de ridicules, il ne peut oser dire qu’il a sauvé des Tutsi de l’intérieur, dont de surcroit des milliers d’entre eux, ont été et sont toujours traités de Tutsi de nom. Selon Kagame et sa clique en l’occurrence anglophone, les Tutsi de nom ou des Hutu de fait, sont des Tutsi de l’intérieur qui n’ont pas apporté la contribution à l’effort de sa guerre contre le Rwanda et/ou condamné l’attaque armée de l’armée ougandaise dont faisait partie le FPR contre leur pays, le Rwanda, le 1 octobre 1990. Ils ont subi et doivent subir le même sort que les Hutu dans le Rwanda de Kagame, pays dont l’apartheid contre des millions de Hutu et Tutsi de nom a été légalisé par son intégration dans la constitution rwandaise (article 50), li fondamentale du Rwanda. Kagame, ses porte-paroles et les excroissances de son régime opérant en France et ailleurs, font croire au monde entier que les Hutu Rwandais, un bon matin, se sont réveillés et ont décidé de génocider les Tutsi. Ils gomment la chronologie de la commission des massacres et le contexte dans lequel ces massacres ont été commis, éléments impératifs et préalable non seulement pour qualifier juridiquement les crimes qui ont été commis au Rwanda mais également de pour savoir qui a fait quoi, tant Hut que Tutsi, deux seuls acteurs de la tragédie rwandaise. Pour prétendre étouffer la Vérité, il a pénalisé toute évocation des crimes qui ont été commis en flagrance par ses soldats contre des millions de Hutu et Tutsi de nom et corrélativement les victimes. Le même Kagame a pourtant reconnu ses méfaits devant des millions de Rwandais. Cette évocation constitue un crime de négation du génocide des Tutsi, crime lourdement puni. Mais il a échoué car certes des centaines de Rwandais croupissent dans ses geôles pour avoir commis ce crime mais d’autres Rwandais en l’occurrence les jeunes nés sous son régime reprennent le relai. Il ne peut et ne pourra pas emprisonner des millions de Rwandais.
C’est par la même intention de prétendre d’étouffer la Vérité qu’il impute ses méfaits à la France et ses dirigeants. Son agissement misérable et pitoyable est renforcé par les incohérences des déclarations des autorités françaises d’une part et la versatilité de celles-ci d’autre part. Un juge français refuse d’enquêter sur les assassinats des citoyens français mais accepte de mener des enquêtes contre les Hutu listés par Kagame et sur demande de celui-ci. La France finance Ibuka-France, branche du FPR, accusateur en chef contre la France et en France. La France reconnait la validité de la décision du TPIR lorsque celle-ci est négative contre les Hutu. Ainsi, l’OFPRA, la CNDA, le Conseil d’Etat ont opposé à certains Hutu, demandeurs d’asile, les faits imputés par le procureur du TPIR aux membres de leur famille la décision négative de la première chambre de ce tribunal à l’endroit de ces Hutu. Mais lorsque la chambre d’appel a annulé la décision négative de la première chambre et par conséquent acquitté les accusés, les mêmes autorités administrative et judiciaires, agissant au nom de la France, ont décidé que la décision du TPIR favorable aux accusés Hutu ne sont pas valides en France. Autrement dit, pour les juges français, les décisions négatives du TPIR contre les Hutu sont valides en France mais les décisions favorables ne le sont pas.
Les affaires Lieutenant-Colonel Nzuwonemeye et Veuve Habyarimana (dont le mari a été cyniquement qualifié l’homme de la France) en sont la parfaite illustration de cette versatilité. Par leurs incohérences manifestes, les juges français ont agi sur instruction de leurs supérieurs à savoir les dirigeants politiques français, le tout dans l’unique dessein de satisfaire à l’assassin de six Français qui ont laissé de veuves et orphelins.
Ces mêmes juges viennent de décider de renvoyer en correctionnelle une journaliste française pour négation du génocide des Tutsi, mot inventé par Kagame en 2008, uniquement pour avoir évoqué l’égalité des victimes Hutu et Tutsi et des crimes qui ont été commis aussi bien par les Hutu que des Tutsi contre les Hutu.
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