France – Rwanda : une autre dette pour financer le luxe de Kagame ?

Le gouvernement français vient d’accorder au gouvernement rwandais un prêt de 40 millions d’euros et une subvention de 5.8 millions d’euros. Le prêt serait destiné à maîtriser les impacts du COVID-19, et la subvention, à l’enseignement de la langue française.

D’après notre analyse, ce dont le Rwanda a besoin n’est pas l’argent, car, rien sur cette planète n’égalera les sommes reçues par ce pays dans la reconstruction après la guerre de 1990 – 1994. Selon l’étude de la Banque mondiale, plus de 190 millions de dollars n’ont pas servi à ce qui était prévu et se sont retrouvés dans les paradis fiscaux. Billy NDENGEYINGOMA, le beau-fils de KAGAME, BUSIGNYE Johnson via son petit frère Denis KARERA, un autre haut gradé de l’armée et conseiller de KAGAME , détiennent des comptes cités dans ce scandale. Il y va sans dire les autres détournements scandaleux qui impliquent, notamment Bernard Makuza, ancien Président du Sénat; Dr Ndayambaje Irenée, Directeur général de REB; Dr Conco Jeanine, ancienne Directrice générale de RBC; Dr James Gashumba, Vice-Chancelier de Rwanda Polytechnic; Ing. Aimé Muzola, Directeur général de WASAC; Richard Gasana, Maire du District de Gatsibo; Ndayambaje Godefroid, Maire du District de Ngororero; Rutaburingoga Jérôme, Maire du District de Gisagara; Sebutege Ange, Maire du District de Huye; Habyarimana Gilbert, Maire du District de Rubavu; Espérance Mukamana, Directrice générale de RLMUA.

Kagame lui même n’aménage rien en se servant de ces fonds qui seront remboursés par le contribuable rwandais sans en avoir bénéficier. Les coûts de déplacements inutiles du Présidents ont été analysés par les experts:

Ce dont le Rwanda a besoin n’est pas l’argent, plutôt la bonne gouvernance.
En effet, bien que la pandémie COVID – 19 ait causé ses propres dégâts, force est de constater que ceux-ci auraient pu être évités dans un système politique avec des institutions fortes et un environnement socio-économique plus libre et propice à l’optimisation du potentiel national.

Afin de doter le pays de telles capacités, il faut:
1. L’ouverture de l’espace politique pour permettre à toutes les forces vives du pays de jouer leur rôle dans la refondation de la nation.
2. La proposition d’un gouvernement de transition qui ouvre les portes à l’opposition politique et tous les acteurs de la société civile avec la mission de préparer les élections démocratiques de 2024.
3. La restructuration des institutions de l’Etat pour en faire organes démocratiques, efficaces et opérationnels.
4. La refonte des forces de l’ordre du pays et création des services dignes de confiance, et qui reflètent la réalité de la société rwandaise.
5. La création des commissions distinctes chargées des questions diverses.

Lire la feuille de route pour la gouvernance du Rwanda après COVID-19

Chaste GAHUNDE

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