Nous sommes confrontés à une pandémie inédite qui affecte les politiques et économies mondiales. D’ailleurs, les observateurs avisés affirment que, à cause du COVID-19, nous entrons dans un nouvel ordre mondial. Face à ce choc, certaines économies sont plus résistantes et plus résilientes que les autres. L’économie du Rwanda s’est avérée la plus fragile, la plus moins résistante. Kagame se met à genoux et prie le Fond Monétaire International (FMI).
Le 2 avril 2020, le FMI a du intervenir pour sauver l’économie rwandaise qui selon l’institution de Bretton Woods, est aux abois. Un crédit de 109.4 millions de dollars est octroyé au Rwanda pour faire face au covid-19. Selon le FMI, ce crédit “soutiendra les efforts des autorités en soutenant la baisse des réserves internationales” d’abord, et une partie servira “de financement au budget pour l’augmentation des dépenses visant à contenir l’épidémie et à atténuer son impact économique”. Le FMI propose que le financement catalyse “une assistance supplémentaire de la communauté internationale, de préférence sous forme de dons”.
De ce fait, l’économie rwandaise est la première, la moins résistante malgré les acolytes de Paul Kagame qui se vantent du contraire. Plus particulièrement, le Rwanda prend ce crédit après quelques jours, un article avait paru citant l’intention de ce dirigeant de ne plus recourir aux institutions de Bretton Woods.
“Nous devons cesser d’emprunter et commencer à imprimer de l’argent pour notre développement”. Et pourquoi ce changement de position? Un autre de ses mensonges qui n’ont pas tenu pour longtemps?! Ou Kagame aurait reçu cet argent sous conditions de livrer les rwandais afin qu’ils servent de cobayes pour le test du vaccin COVID-19?
Pour rappel, Paul Kagame parlait déjà du Covid -19 en février 2020, exactement le weekend qui a emporté Kizito Mihigo. Sauf que Kizito n’a pas succombé au virus dont nous parlons. Il a été assassiné dans la cellule de police. Le premier cas de la pandémie est reconnu au Rwanda le 14 mars 2020, et sept (7) jours après, le Premier Ministre, en violation de la Constitution met la totalité du pays en confinement sans pour autant déclarer l’état d’urgence. Pourtant les provisions de la Constitution rwandaise sont très claires à ce sujet.
Il y a pas mal d’inquiétudes quant à la gestion ces fonds qui pourraient finir dans des paradis fiscaux. Selon la Banque mondiale, 190 millions d’aide destinés au Rwanda sont transférés dans des paradis fiscaux. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que ce pays est cité dans ce genre de malversations.
“Début avril 2016, « Le Monde » publiait les résultats d’une enquête internationale connue sous le nom de « Panama Papers » et qui révélait les noms des personnes qui avaient caché des millions de dollars dans des paradis fiscaux, dont le Panama. Parmi celles-ci figurait en bonne place Emmanuel Ndahiro, ex-conseiller à la sécurité du président Paul Kagame et patron des services de renseignement de 2004 à 2011 et nommé général en 2015. Il a été directeur d’une société maffieuse, Debden Investments Limited, enregistrée aux îles Vierges britanniques et dont le propriétaire est l’ancien militaire devenu homme d’affaires Hatari Sekoko, à la tête de plusieurs biens immobiliers dont l’hôtel Marriott à Kigali. Parmi d’autres rwandais dénoncés par les « Panama Papers » se trouve le beau-fils du président Paul Kagame”. Musabyimana.net
Quoiqu’il en soit, l’on se souviendra que l’économie de Kagame, a été la plus moins résistante aux chocs. Dix jours ont suffi pour mettre à genoux le dictateur de Kigali.
Chaste Gahunde
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