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Rwanda: 10 ans après l’assassinat politique du premier Vice-président des Verts.

André Kagwa RWISEREKA était le Premier Vice-Président du Parti “Rwandan Democratic Green Party ” (RDGP)

Il y a 10 ans jour pour jour: assassinat d’André Kagwa Rwisereka Vice-président de Green Party. C’était le 13/07/2010, à quelques jours de l’élection présidentielle du 09/08/2010, dont son parti avait été exclu.
Selon les ONG de droits de l’homme (comme HRW), ce meurtre s’inscrivait dans une série d’assassinats ou tentatives d’assassinats frappant des opposants au régime de PaulKagame.

Qui était cet homme sauvagement assassiné et sans qu’aucune enquête indépendante ne puisse faire la lumière sur les auteurs comme son parti l’avait demandé?

Exilé politique dans les années 1960, André Kagwa Rwisereka s’installa au Congo-Léopoldville (l’actuelle République démocratique du Congo), où il obtint un diplôme d’Éducation. Il fut l’un des principaux membres du Front patriotique rwandais.

De retour au Rwanda, il devint propriétaire d’un bar à Butare, ville de sa province natale du Sud.

Il se distança par la suite du Front patriotique rwandais. Il quitta le FPR en 2009 et, avec plusieurs autres anciens membres du parti, fonda, le 14 août 2009, un parti d’opposition, « Rwandan Democratic Green Party » (RDGP). Il en fut le premier vice-président.

Le 13 juillet 2010, il fut porté disparu à Butare, après avoir quitté son lieu de travail. Le lendemain, son corps fut retrouvé près de la ville, décapité.

Monsieur Rwisereka a été décapité dans des circonstances non encore élucidées

Mr Rwisereka est sur la longue liste des hommes et femmes opposants au régime du FPR assassinés sans que les criminels ne soient ni traduits devant les instances compétentes, ni officiellement identifiés.

Jean-Claude MULINDAHABI- Page Facebook

RDC: des incursions d’au moins six armées étrangères depuis le début de l’année 2020.

Politiques, activistes, ONG et centres de recherches diffusent presque tous les jours des informations relatives à des incursions aux frontières de la RDC. Depuis le début de l’année, au moins six armées ont été signalées sur le sol congolais. Le président Tshisekedi a préconisé la mise en place d’un état-major régional l’an dernier et le gouvernement congolais l’évoque très peu publiquement. L’heure est à la diplomatie.

La première armée régulièrement signalée, c’est l’armée rwandaise. Une présence démentie par le président Paul Kagame. En avril dernier, la RDC a protesté contre l’installation d’une position rwandaise côté congolais de la frontière auprès de l’organisation sous-régionale, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). L’opposition et la société civile congolaises dénoncent, elles, un accord secret entre Kinshasa et Kigali.

Dans son courrier du 22 avril, le chef d’état-major des forces armées congolais (FARDC) dénonçait également la présence de la marine ougandaise dans les eaux congolaises du lac Albert. Tout comme la présence de soldats de l’armée burundaise dans la plaine de la Ruzizi, au Sud-Kivu. Cette présence burundaise, le ministre congolais de la Défense l’a d’ailleurs évoquée en juin dernier à l’Assemblée nationale. Il a aussi rappelé les incursions de l’armée zambienne, contre lesquelles une médiation de la République du Congo a été requise.

Inquiétude sur le risque de balkanisation des conflits

À l’ouest, l’armée angolaise fait elle aussi des intrusions, un militaire angolais a été même tué ce week-end et les autorités congolaises disent avoir déjà rendu le corps à Luanda. Au nord, ce sont des exactions de l’armée sud-soudanaise qui ont été signalées.

Au total, depuis le début de l’année, on dénombre donc des incursions d’au moins six armées étrangères. Quand l’opposition et la société civile disent redouter une balkanisation, du côté des services de sécurité, on dit privilégier la voie de la diplomatie. La commission défense de l’Assemblée nationale vient de recommander la création d’unités spéciales dédiées à la protection des frontières.

Source: https://www.rfi.fr/fr/afrique/

RWANDA : le pays lève 9,4 M€ pour préserver la rivière Sebeya

Le gouvernement rwandais vient de débloquer plus de 9,4 millions d’euros, soit 10 milliards de francs rwandais pour la préservation de la rivière Sebeya. Ce financement sera utilisé pour mettre en oeuvre une partie du projet « Restauration du paysage et gestion intégrée des ressources en eau à Sebeya et d’autres bassins versants » lancé par les autorités du pays en juin 2019. Celui-ci mobilisera à terme plus de 20,8 millions d’euros (22 milliards de francs rwandais).

Le gouvernement rwandais vient de lever un financement de plus de 9,4 millions d’euros, soit 10 milliards de francs rwandais. Ces fonds font partie de l’enveloppe d’une valeur de plus de 20,8 millions d’euros (22 milliards de francs rwandais), octroyée au Rwanda par l’ambassade du Royaume des Pays-Bas pour financer  le projet baptisé « Restauration du paysage et gestion intégrée des ressources en eau à Sebeya et d’autres bassins versants » en cours dans le pays.

Un projet destiné à prévenir les catastrophes

La rivière Sebeya prend sa source dans les montagnes du district de Rutsiro, le long de la ligne de partage des eaux du Nil au Congo, dans l’ouest du Rwanda. Depuis plusieurs années, elle est à l’origine de la destruction des infrastructures publiques et privées et fait des victimes dans le district de Rubavu et de ses environs. « Le problème de ce bassin versant est lié à l’érosion causée par les activités humaines (les mauvaises pratiques agricoles, la déforestation, des méthodes d’exploitation minière non durables…) et lorsqu’il pleut, cela déclenche l’érosion des sols et des inondations », indique Ngabonziza, le directeur général de l’Office rwandais des Ressources en eau.

Le projet « Restauration du paysage et gestion intégrée des ressources en eau à Sebeya et d’autres bassins versants » vise donc à améliorer les moyens de subsistance et la gestion des ressources naturelles à Sebeya et dans d’autres bassins versants. « Les activités mises en œuvre aideront la communauté à stopper l’érosion des sols. Ils offriront également des possibilités d’emploi aux Rwandais », affirme Vincent Biruta, le ministre rwandais des Affaires étrangères.

Le projet sera mis en œuvre par l’Office des ressources en eau du Rwanda, en collaboration avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Organisation néerlandaise de développement (SNV).

La réalisation du projet va durer au moins 3 ans

Le projet « Restauration du paysage et gestion intégrée des ressources en eau à  Sebeya et d’autres bassins versants » comprend la construction des barrages, le creusage des tranchées et le reboisement des sols autour du fleuve Sebeya. Il se concentrera aussi sur le développement de mécanismes de financement et de chaînes de valeur innovants pour améliorer les moyens de subsistance grâce à des avantages écologiques et économiques. Le projet de conservation de la rivière Sebeya déploiera enfin des systèmes de gestion des connaissances pour la restauration des paysages et la gestion intégrée des ressources en eau.

Inès Magoum

Source: Afrik21.Africa

Ingabire Victoire akomeje kubuzwa uburenganzira bwe mu Rwanda.

Muri iyi minsi, Madamu Victoire Ingabire Umuhoza akomeje gusiragizwa no kubuzwa uburenganzira bwe ku mpamvu zitavugwa, ahubwo hakavugwa ibidafite aho bihuriye.
  • Yigeze gutumizwa ngo avuge ku bitero byagabwe mu Kinigi. Ikibazo: Ese uyu Munyapolitike afite irihe peti rya gisirikare ku buryo abazwa ibyabereye ku rugamba, nk’aho ari we wari uruyoboye?
  • Arahamagazwa ngo avuge ku iyicwa ry’umuntu ryabaye adahari. Ikibazo: Ese uyu Munyapolitike ni we ushinzwe umutekano mu karere kabereyemo ubwo bwicanyi ku buryo agomba gusobanura uko byagenze?
  • Hari impuruza yo kumwica yatanzwe kandi ishyigikiwe na FPR.

Ikigaragara ni uko FPR yubatse imitwe y’iterabwoba yica abantu igafitira ibitero ku gihugu maze igashaka kubitwerera abatavuga rumwe nayo. Na none ariko biragaragara ko FPR itakimenya gutekinika. Ubu ikoranabuhanga rirahari biroroshye kumenya ko Ingabire atigeze ajya kurwana mu Kinigi cyangwa ngo ajye kwica aho ariho hose. Biranoroshye kubona ko nta tegeko yatanze ngo ibyo bikorwe.

Ingabire Victoire arazira iki?

Arazira kuba ari umunyapolitike udatinya guhangana n’amabi ya FPR Inkotanyi ntatinye kuvuga icyo atekereza kandi agakoresha inzira itamena amaraso. Iyi nzira FPR irayitinya cyane. Ikindi ni uko ari umunyapolitike utari mu murongo wa FPR ariwo wa Lunari, ni ukuvuga “ubutegetsi bw’abantu bakeya babwifatira bakabugena uko bashatse, bagakeberaho ubakomeye amashyi, bakita ku nyungu zabo gusa, abasigaye on s’en fout”.  

Arazira umwenda Leta imurimo wa miliyoni 65 yatsindiye mu Rukiko nyafurika rw’uburenganzira bw’ikiremwamuntu. Iyo bigeze ku ifaranga, FPR nta shyano isiga inyuma. Kugira ngo Ingabire atabona umwanya wo kwishyuza aya mafaranga, FPR imuhoza muri muzunga, ishaka kubeshya rubanda ko ari we mugiranabi. Nyamara si ko bimeze. Imana tugira iwacu, ni uko abacyemera ibinyoma bya FPR ari bake cyane.

Mu gusoza, reka twibuke uko Ingabire yasobanuye ikimugenza. Hari tariki ya 16 Mutarama 2010 ku kibuga mpuzamahanga Gregoire Kayibanda, i Kanombe. Na none twakwibuka ko nyuma ya Ingabire , abandi bashatse gutaha ngo bakorere politiki mu gihugu cyabo bangiwe kwinjira .Ubusanzwe, kubuzwa kwinjira mu gihugu cyawe, biguha uburenganzira bwo gufata umuheto ukaburwanira.

Ijambo rya Ingabire Victoire:

Ndatashye

Banyarwanda, Banyarwandakazi, Nshuti z’u Rwanda, Nyuma y’imyaka 16 mu buhungiro, uyu munsi nageze iwacu.

Hagati aho habaye amahano y’urukozasoni mu gihugu. Habaye Jenoside n’itsembatsemba byahitanye miliyoni z’Abanyarwanda. Buri muryango w’umunyarwanda warapfushije. Ariko habuze politiki ihamye y’ubumwe n’ubwiyunge bityo abantu bakomeza guhahamuka.

Nzanywe n’amahoro, kandi niyo azaranga imikorere yanjye muri politiki yo guca ingoyi mu gihugu cyanjye.

Mu buhungiro, twashinze umuryango, FDU-INKINGI, tuhakorera politiki, none igihe cyageze cyo kwimukira mu rwatubyaye, tukegera Abanyarwanda bahasigaye, tukivugurura kugira ngo imbaraga zacu twese hamwe zitubere umusemburo wo guca ingoyi no kwimakaza demukarasi ishingiye ku kwishyira ukizana.

Mbazaniye intashyo y’abavandimwe banyu bakiri ishyanga.Bifatanije na mwe muri aya mahindura dutangiye yo gusubiza Umunyarwanda agaciro mu mahoro, nta maraso yongeye kumeneka.Nje kwandikisha ishyaka ryanyu kugira ngo tuzapigane n’abandi mu matora azaba uyu mwaka. Iyi nzira ni ndende, ni révolution kandi itora si ryo herezo.

Ingoyi nje kurwanya ni iyi:

Cyane cyane ubwoba, ubukene, inzara, igitugu, ubuhake, ruswa yahindutse inkuyo, gacaca ibogamye, akarengane,gereza ya tije no gucirwa ishyanga umwana ntamenye umubyeyi n’umuryango ugasenyuka, ubusumbane,ivangura , kwirukanwa mu byabo, gusembera, kubundabunda, kugenda bubitse imitwe, ndetse n’ingoyi y’akandoyi.

Ndi umukobwa utashye iwacu, ntabaye mu mahoro, nje gufatanya namwe kwigobotora iyi ngoyi. Simperekejwe n’ingabo kuko nje mbasanga, nsanga ababyeyi, basaza banjye, barumuna na bakuru banjye.Umwana utaha iwabo ntiyimirwa.

 Abasigaye mu gihugu turabashima, nimwe muzi ubukana bw’ingoyi.Tuzi akababaro kanyu, muracecetse ariko murareba. Agahinda k’inkoko kamenywa n’inkike itoramo.

Guca ingoyi si induru.Uko usakuza niko yongera ubukana. Mu bwitonzi, mu mahoro, twitegereze ipfundo ry’iyi ngoyi kugira ngo tuyice burundu nta yandi maraso amenetse. Nta ntambara dushaka kandi uzayigarura wese tuzamwamaganira hamwe. Uwibohoje mu maraso aramwokama. Niyo mpamvu tutazabashora muri za mitingi zo gahangana. Mushire ubwoba, mw’ibanga rya gakondo mwigishe abanyu bigishe abandi n’abandi. Tuzaharanire ko nta jwi rizapfa ubusa ndetse n’ibarura ry’amajwi ribe ku mugaragaro aho mwatoreye.Uzabirwanya muzaba mumureba.

Politiki yacu ni ugukora mu bwitonzi, tukazatsinda urugamba nta ntambara ibaye. Uzayishoza akazayiryozwa.

 Tugamije kuvugurura burundu ubutegetsi bw’igihugu, imicungire y’ibya rubanda, inzego z’umutekano n’ingabo, imibereho n’ubuzima bw’abaturage, uburezi, ubutabera. Tugamije politiki irengera Umunyarwanda wese, bityo ntihazagire uwongera kwicwa cyangwa gutotezwa azira ubwoko bwe, akarere cyangwa ibitekerezo bye.

Abambaza bati ese nta byiza iyi ngoma yagejeje ku Banyarwanda? Si akazi kanjye kuyivuga ibigwi. Icyo mbasubiza ni uko uyobora igihugu aba yiyemeje kugikorera neza no guteza imbere abagituye. Agawa ibibi agikorera. Ibigwi bye afite abavugizi bazi kubirata mu itangazamakuru rya Leta n’irindi rimubogamiyeho.

Imitamenwa n’amagorofa ni birebire koko ariko ntibimbuza kubona inzara iyogoza uturere, ntibihisha bwaki, amavunja, ihahamuka, imibereho ibabaje, ubuhake, ibikingi, kwigura ngo uramuke, ruswa, ivangura n’ubusumbane. Ntibimbuza kubona ingoyi zose zikandamije Umunyarwanda.

Nimukanguke mushire ubwoba, twigobotore ingoyi mu mahoro.

Twese hamwe tuzatsinda. 

Koko rero, Twese hamwe tuzatsinda. Ikinyoma n’ukwikanyiza bizatsindwa. Igitugu n’ivangura kizatsindwa. Urasabwa gutanga umuganda wawe.

Ubwanditsi


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BURUNDI, élections: Le Parti ISHEMA félicite le peuple burundais.

Communiqué de Presse N° ISH 2020/05/005 sur les élections burundaises

  1. Le Parti ISHEMA tient à féliciter le peuple burundais en général, et le président sortant Son Excellence Pierre NKURUNZIZA en particulier, à l’occasion des élections présidentielles, législatives et communales tenues en date du 20 mai 2020.
  2. Le climat pacifique, l’esprit d’ouverture et la compétition démocratique qui ont caractérisé la période de la campagne électorale, la maitrise de la sécurité nationale et la protection des frontières par les forces de l’ordre font preuves de maturité d’une Nation qui, malgré les attaques et calomnies de ses ennemis, a su tenir la tête haute dans les arènes politiques et diplomatiques régionales et internationales.
  3. Il est dorénavant indubitable que le Burundi est capable de surmonter ses difficultés socio-économiques et politiques tout en servant de modèle en matières de l’alternance politique pacifique aux pays encore sous le joug de la dictature, en commençant par son faux jumeau, le Rwanda.
  4. Le Parti ISHEMA exhorte les électeurs à rester calmes et à ne pas céder aux manipulations et provocations potentielles en attendant la proclamation des résultats finaux.

Vive la République du Burundi

Vive le peuple burundais

Que triomphe la démocratie au Burundi et en Afrique

Fait à Montréal, ce 20/05/2020

Mme Claire Nadine KASINGE

Présidente

logo ishema

Communiqué élections BURUNDAISES

L’arrestation de Félicien Kabuga, ou quand les médias rajoutent un chapitre à la fausse histoire du génocide du Rwanda

L’arrestation de Félicien Kabuga, ou quand les médias rajoutent un chapitre à la fausse histoire du génocide du Rwanda

Félicien Kabuga qui vient d’être arrêté en France est présenté comme étant à la fois le financier de l’Akazu, une cellule familiale qui aurait préparé le génocide, et le fondateur des Interahamwe, milice associée au génocide des Tutsi et des Hutu alliés au FPR du général Kagamé, les « Hutu modérés » des médiasOrl’Akazu n’a jamais existé et Félicien Kabuga n’a pas fondé les Interahamwe.

1) L’Akazu n’a jamais existé

Devant le TPIR, le Procureur a échoué à convaincre les juges « au-delà de tout doute possible », que :

– le génocide du Rwanda avait été planifié au sein de l’Akazu, une prétendue cellule familiale postulée avoir été financée par Félicien Kabuga et dirigée par Protais Zigiranyirazo, beau-frère du président Habyarimana,

-que le maître-d’œuvre de cette opération criminelle était le colonel Théoneste Bagosora, qu’il présentait comme le« cerveau du génocide ».

Considérant que le Procureur n’avait « pas établi le bien-fondé de sa thèse » , dans leur jugement du 18 décembre 2008, tout en le condamnant pour n’avoir pas su contrôler ses prétendus subordonnés, les juges acquittèrent le colonel Bagosora du principal chef d’accusation, l’ « entente en vue de commettre un génocide ». Celui qui avait été présenté comme le « cerveau » du génocide n’avait donc pas programmé ce dernier…

Puis, le 16 novembre 2009, la Chambre d’appel du TPIR acquitta Protais Zigiranyirazo, le chef du prétendu Akazu. Il était d’ailleurs difficile de faire autrement car la Défense avait démontré que l’Akazu n’avait jamais existé puisqu’il s’agissait d’une invention de l’opposition au président Habyarimana…Les deux « inventeurs » vinrent même témoigner devant le TPIR pour expliquer toute l’affaire (voir à ce sujet mes publications citées en fin de communiqué).

Et pourtant, dans la plus totale ignorance du dossier, les médias osent écrire que Félicien Kabuga était le financier d’un Akazu fantasmé…

2) Félicien Kabuga n’a pas fondé les Interahamwe

Dans le contexte de pré-guerre civile qui ensanglantait le Rwanda des années 1992-1994, tous les partis politiques se dotèrent de milices. Tous, y compris le PSD (Parti social-démocrate), un parti très largement tutsi dont la milice était les Abakombozi (Libérateurs).

Chronologiquement, la  première de ces milices, les Inkuba (Foudre) fut fondée par le MDR (Mouvement démocratique républicain)  un parti hutu à dominante sudiste qui combattait le régime du président Habyarimana.

En réaction, à la création des Inkuba, le parti présidentiel, le MRND (D) (Mouvement révolutionnaire national pour le développement et la démocratie), se dota des Interahamwe (Ceux qui vont ensemble).

Cette milice fut fondée par un Tutsi nommé Anastase Gasana. Membre du MRND (D), ce dernier adhéra ensuite au MDR et devint conseiller du premier ministre (MDR) Nsengiyaremye avant d’être nommé Ministre des Affaires étrangères du gouvernement d’Agathe Uwilingiyimana, un gouvernement d’opposition au président Habyarimana. Anastase Gasana rallia ensuite le FPR et il devint même ministre dans le premier gouvernement  constitué  au mois de juillet 1994, après la victoire militaire du général Kagamé.

Ainsi donc, le fondateur des Interahamwe, ces « tueurs de Tutsi », était lui-même Tutsi…et il fit une brillante carrière ministérielle sous le régime tutsi victorieux… Pour mémoire, le co-fondateur de ces mêmes Interahamwe, Eric Karagezi était également Tutsi (TPIR-2001-73-T, lundi 6 mars 2006,  Des Forges, page 31). Quant à la milice elle-même, elle était dirigée par un autre Tutsi, Robert Kajuga…

Il est donc pour le moins insolite de constater que tant de  Tutsi aient pu avoir de tels rôles essentiels dans la création, l’organisation et le fonctionnement d’une milice présentée comme ayant préparé et commis le génocide des Tutsi…

Le FPR avait également infiltré nombre de ses membres au sein des Interahamwe. Devant le TPIR les noms et les pseudonymes de plusieurs d’entre eux ont été cités. Dans la période qui précéda le génocide, donc avant le 6 avril 1994, leur mission était double :

  • provoquer le chaos afin de déstabiliser politiquement le régime Habyarimana,

– discréditer les partisans de ce dernier aux yeux de l’opinion internationale en faisant porter sur eux la responsabilité des violences qui secouaient alors le pays.

Devant le TPIR, l’ancien Premier ministre Jean Kambanda a déclaré à ce propos sous serment que:

« (…) les Interahamwe (…) étaient commandés à partir du siège de l’état-major du FPR. Sur les cinq dirigeants des Interahamwe au niveau national, je parle du Président, du premier et du deuxième vice-président et de deux trésoriers, trois sur cinq avaient été officiellement recrutés et injectés dans la direction des Interahamwe par le FPR dans sa tactique d’infiltration » (TPIR-98-41-T  Kambanda, 20 novembre 2006, p.69).

Voilà qui illustre une fois encore  la fausse histoire du génocide du Rwanda « pieusement », et hélas, parfois même servilement, récitée par les médias qui parlent et écrivent sans savoir, se contentant de recopier les notes  distribuées par les  services du général Kagamé.

On se reportera à ce sujet à mon livre Rwanda: un génocide en questions et mes Dix ans d’expertises devant le TPIR

http://bernardlugan.blogspot.com/ 

No one should dare to equate the Father of the Republic to the tyrant.

On May 6th 2020 Dr David Himbara on his own blog confirmed unverified hypothesis that “Every post-independence Rwandan dictator weaponized genocide”. “This is an indisputable fact”, he wrote. This post is a reproduction of another he wrote on April 26th 2017  at the same blog.

Despite insufficiency of tangible evidence in both articles, you may understand how it is so important to him to find the dictator Paul Kagame and other Republican leaders in the same basket. By my right and duty of a good citizen, I would like to help him by answering the questions on which he based his thoughts.

  1. Why did Kayibanda refuse to adopt the Genocide Convention in his 11-year rule?” Dr David Himbara questioned.

Himbara’s only argument that HE Gregoire Kayibanda would be a genocidaire like Kagame is that he did not sign the Genocide Convention during his 11 years on power. Dr Himbara supports his sole argument with the fact that some other African countries quickly ratified that convention!

Assuming that Himbara has no other thought behind, one would like to know why he has never worried nor questioned why no king of Rwanda signed such genocide convention. I think this should be a good way to reason in the best possible way, as from the date when the Genocide Convention was opened for signature on December 09th 1948, both Mutara III Rudahigwa and Kigeli V Ndahindurwa were absolute kings of Rwanda, respectively. In fact, at that time any Member of the United Nations and any non-member State to which an invitation to sign had been addressed by the General Assembly, had the right to be a party to the Convention and Rwanda was one of them (See Article 11 of the genocide convention).  I very much doubt that Himbara jumped this period of time from 1948 to 1962 without knowledge of this fact. He merely wanted to rush on HE Gregoire Kayibanda who is quite innocent in this matter of Rwanda genocides.

To proceed I may remind Himbara that even today in 2020, not in 1962, the Convention on genocide still stands a low rate of acceptance by many countries. For instance, the United States signed on only yesterday, after decades with protracted debates, and I hope they have not weaponized genocide. To be complete, one should list and examine each state which has not yet ratified or acceded to the Genocide Convention in order to let Himbara prove himself wrong and apologize to the public for luck of intellectual honesty.

If to Himbara a non-ratifying state weaponizes genocide, many countries are now concerned, as of in February 2018, at least 45 United Nations Member States had not yet ratified the Genocide Convention. Some of those are: Dominica, Grenada, Guyana, Angola, Botswana Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Djibouti, Equatorial Guinea, Eritrea, Kenya, Madagascar, Mauritania, Mauritius, Niger, Sao Tome and Principe, Sierra Leone, South Sudan, Swaziland Zambia, Indonesia, Japan, Kiribati, Nauru, Oman, Palau, Qatar, Samoa, Thailand, Timor-Leste, Turkmenistan, Tuvalu and Vanuatu. Etc.

Briefly speaking, signature subject to ratification of multilateral convention is an act of interests towards other countries. Like any other contract, it is negotiated and signed, ratified or accessed considering in first place always the interests of your own nation.  Therefore, HE Gregoire Kayibanda did not refuse to adopt or sign the convention because at the time of its adoption (1948), Rwanda was not ruled by him but by the King Mutara III Rudahigwa. Nor he did not refuse ratification of the convention as it is a process done always by the country not by a president as a person. In this case, Dr Himbara should have asked why His Majesty MUTARA III Rudahigwa did not sign the genocide convention. Following Himbara’s reasoning, King MUTARA “knew that he would sooner or later unleash genocide” (Himbara’s own words on Habyarimana).

Theoretically and practically, a country cannot be bound without its consent, and consequently no convention can be effective on the territory against the will of that country, therefore, no ratification without its agreement thereto. That is why Rwanda was subjected to the “Accession”, the act whereby a state accepts the offer to become a party to a convention or treaty already negotiated and signed by other states. Accordingly, Rwanda accessed to the genocide convention on April 16th 1975.

Thanks to HE Gregoire Kayibanda, Rwanda has become an independent Republic until today. For sure he will remain a father of our nation, because not only he served many from slavery to liberty, from domination to equality but also, he established democracy in our young Republic. And with the wisdom he had, he could not accept such event of genocides on Rwandan soil or elsewhere in pursuit of Tutsi who fled the country.

  1. “Why did Habyarimana in his 21-year rule block the jurisdiction of the International Court of Justice (ICJ) to try genocide crimes in Rwanda?” A question raised by Dr David Himbara.

To the first question raised, Dr David Himbara was against HE Gregoire Kayibanda because he did not “adopt” the genocide convention. Now the convention is accessed but he is still accusing HE Juvenal Habyarimana that he did block the ICJ to try genocide crimes because of “a reservation” he made during the time of accession. In both articles since 2017? Himbara argued that “Habyarimana effectively blocked the International Court of Justice from holding Rwanda accountable for genocide crimes in Rwanda. It is as if Habyarimana knew that he would sooner or later unleash genocide. Habyarimana would not give up his genocide weapon.”

And he concludes that the former president Juvenal HABYARIMANA like his predecessor, used the genocide as a weapon. But Himbara fails to explain when, how and where exactly this happened? I wish Himbara himself would have provided more information. But he did not, probably and may be, he will.  The only argument he advances, is constituted on the fact that the president accepted the accession to the Genocide Convention in 1970s, with a reservation. To Himbara, this is a crime! Not an ordinary one, but a genocide. I must say that this is wrong, wicked, and dangerous!

Before I proceed, I may ask Himbara if he knows any act of genocide committed during Habyarimana regime. And why did this wait so long after his assassination (on the 06th April 1994) to be discovered by Himbara? Moreover, why this was not mentioned in the reasons of the RPF’s attack of October 1st, 1990?

It is true that Rwanda’s instrument of accession to the Convention, contains a reservation worded as follows: “The Rwandese Republic does not consider itself as bound by Article IX of the Convention.” However, this reservation cannot block the ICJ to try genocide crimes especially that the court itself is not competent for crimes matters like genocide. (See the ICJ statute, Article 36, pt.2). I will provide more explanation below, by answering your 3rd question.

Yet, someone may wonder what the content of this Article IX of the Genocide Convention is. It reads as follows: 

“Disputes between the Contracting Parties relating to the interpretation, application or fulfillment of the present Convention, including those relating to the responsibility of a State for genocide or for any of the other acts enumerated in article III, shall be submitted to the International Court of Justice at the request of any of the parties to the dispute.”

Except Himbara, everyone including Paul Kagame who reads this article can easily find out that “this reservation to Article IX is not incompatible with the object and purpose of the convention, inasmuch as the reservation relates not to the substantive obligations of the parties to the Convention but to a procedural provision”. In addition, many other States maintain similar reservations, and the majority of the 151 States parties to the Convention have raised no objection to that reservation.

Just for information, even the USA has ratified the Convention, though after forty years (1988) with significant reservations on the same Article IX. It states that with respect to any disputes involving the United States, such disputes may only be submitted to the International Court of Justice with the specific consent of the United States. (see reservation 782). Following Dr Himbara’s reasoning, the sole purpose for such reservation can be also a genocide plan.

Notwithstanding that the question of reservation to Genocide Convention has been even solved in 1951, Himbara still fails to understand it in 2020. In fact, when Rwanda made its reservation on April 16th, 1975; this confusion of Dr Himbara was already removed 24 years before Rwanda accessed to the convention. Generally speaking, the Jurisprudence made by the ICJ has already found that reservations are not prohibited under the Genocide Convention. “It is well established that even if a convention contained no article on subject of reservations, it does not mean that these are prohibited”. (See the ICJ Advisory Opinion on Reservations to the Genocide Convention, ICJ, May 28, 1951, P.12, 22 (1951 I.C.J. 15).

David Himbara should know that the reservation made by Rwanda to the Genocide Convention was legal and lawfully accepted, otherwise it would had been disputed among states members. And he should also know that the reservation is raised when the interests of the country is flouted. Therefore, it was in the best interests of Rwanda as a country and its citizens, not Habyarimana as an individual.

  1. Why did Kagame use Habyarimana’s clause to block the International Court of Justice’s jurisdiction to try Rwanda’s genocide crimes in DRC?”- Dr David Himbara asked.

Dear Dr Himbara, first, the ICJ is not competent for criminal matters, much less to try genocide crimes. Only states may be parties in cases before this court because its jurisdiction in all legal disputes is limited to:

  1. the interpretation of a treaty;
  2. any question of international law;
  3. the existence of any fact which, if established, would constitute a breach of an international obligation;
  4. the nature or extent of the reparation to be made for the breach of an international obligation.

Therefore, in its application the DRC contended that Rwanda has violated Articles II and III of the Genocide Convention as the “result from acts of armed aggression perpetrated by Rwanda on the territory of the Democratic Republic of the Congo in flagrant breach of its sovereignty and territorial integrity. (See ICJ, DRC v Rwanda, 3 February 2006, No. 126, pt 22).

Nevertheless, I agree with you that Paul Kagame not only planned genocide but also committed it either in Rwanda or in Democratic Republic of the Congo. But he did not block the criminal prosecution just by reservation as you said. Normally, due to the interests of colonial power (via Kagame) all reservation including this one should have been removed according to the Article 15 of the Arusha Protocol as signed on 3 August 1993, later on confirmed through a décret-loi No. 014/01 of 15 February 1995. For sure, one day he will face justice under Rwandans people’s court or under the ICC or any other court through universal jurisdiction. It is a matter of time.

In your second article you well mentioned the violation of the Article II of the Convention to define the crime of genocide. Actually, Paul Kagame’s criminal responsibility is based on those acts found in that Article, together with other two important elements:

  • The physical element: the acts he committed as found in Article II.
  • The mental element: His intent to constitute genocide against Rwandans inside, there must be a proven intent on the part of perpetrators to physically destroy a national and ethnical group both Hutu, Twa and Tutsi. This is a special intent, or dolus specialis, that makes the crime of genocide so unique. To know this, the real question is “what is the purpose of the offender?”, not “what is the result?”.

Thus, to constitute “crime of genocide”, it needs to be established that the victims are deliberately targeted not randomly because of their real or perceived membership of the group protected under the Convention. This means that the target of destruction must be the group, as such, or even a part of it, but not its members as individuals. For instance, the target of Hutu by RPA, in Byumba alone should be qualified as genocide, the same the devastation of Kibeho camp, alone constitutes genocide, and also extermination of Hutu Refugees in DRC alone constitutes genocide as well. 

With the same idea, why in your first Article in April 2017, do you write as follows: “As we mourn our loved ones who departed from us during the 1994 Rwandan genocide”, but for second time on the May 6th   2020, you change the gear to “the commemoration of the genocide against Tutsi”? Dr Himbara why and what is the difference?

Why did you insist on equating Paul Kagame to Juvenal HABYARIMANA? It is true that Kagame used genocide as a tool to avoid justice but why do you want to convince everyone that Kagame is as bad as Habyarimana. Let me tell you something which I can stand on until I die, Kagame will stay a unique tyrant in the history of Rwanda until the end. No one can be compared to Kagame, he is the worst.

Dear Dr HIMBARA,

When I find that you served as the Principal Private Secretary (PPS) to the President Paul Kagame, and that before that you headed the Strategy and Policy Unit (SPU) in the Office of the President, I understand how very difficult it is to oppose a system that you yourself have built.

However, it is a universal principle that “no one may profit by his own wrongdoing”.

 

Venant Nkurunziza

Your fellow Rwandan


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Soldats rwandais en RDC : un secret de Polichinelle.

Contrairement aux affirmations du président Paul Kagame, des troupes rwandaises fidèles au régime de Kigali, font souvent des incursions dans l’est de la RDC.

Les faits attestent la présence rwandaise à l’est de la République démocratique du Congo (RDC) même si le président Paul Kagame affirme le contraire. Evoquant la province du Sud-Kivu, à l’est de la RDC, Paul Kagame a fait savoir, lundi (27.04.20) qu’ »il n’y a aucun soldat des RDF (Forces de défense rwandaises) dans cette partie du monde ».

Le président rwandais ne nie pas cependant l’échange d’information entre les deux pays pour lutter contre les rebelles hutus rwandais des forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Enième dénégation de Kigali

Selon Boniface Musavuli, analyste des questions sécuritaires, les incursions de militaires rwandais en RDC relèvent d’un secret de polichinelle :

« Les troupes rwandaises sont dans l’est du Congo depuis la guerre de l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo), c’est-à-dire en 1996. Ces troupes ont trouvé une autre façon de se dissimuler en revêtant les uniformes de l’armée congolaise. Paul Kagame ne peut pas le reconnaître parce que s’il le faisait, ça deviendrait une affaire de droit international. C’est un homme qui est assez prudent par rapport à la justice internationale. »

En 2009, des soldats rwandais se retirent de la ville de Goma, dans l’est de la RDC après une offensive controversée contre les FDLR.

Sujet politiquement délicat

Le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) a affirmé, en se basant sur « plusieurs sources militaires, diplomatiques et de la société civile », que des soldats des forces spéciales rwandaises ont participé, fin novembre, à une offensive en RDC. Ce n’est pas la première fois que le Rwanda nie la présence de son armée chez son voisin, relève Jean-Claude Mputu, spécialiste de ce pays.

Il n’y a eu aucune réaction des autorités congolaises après les dénégations de Paul Kagame. Jean-Claude Mputu pense que reconnaître la présence rwandaise en territoire congolais est un casse-tête pour Kinshasa.

« Les dirigeants politiques qui assumeront cet état de fait savent qu’ils vont faire l’objet d’un courroux populaire inédit, ça c’est une réalité aujourd’hui. Donc ils font semblant de nier alors qu’entre eux, en off, ils reconnaissent clairement cette présence. »

Diplomatie transparente : une condition pour la paix

De son côté, Paul Kagame affirme que ce sont des militaires burundais qui sont présents dans le Sud-Kivu congolais, voisin du Burundi. « Ce sont des éléments de l’armée burundaise qui travaillent officiellement pour leur pays », croit savoir le chef de l’Etat rwandais.

Pour le président Tshisekedi comme pour ses prédécesseurs, admettre la présence rwandaise sur le territoire congolais relève du casse-tête

Onesphore Sematumba, analyste à l’International Crisis Group (ICG), estime qu’une diplomatie transparente est nécessaire dans la région, en vue de l’instauration de la paix : « Tant que l’est congolais va rester le ventre mou de la sécurité régionale, tant que les rebelles armés y trouveront leur sanctuaire, les armées étrangères seront tentées de traverser. »

Selon le site actualite.cd, des rebelles hutus rwandais du CNRD (Conseil national pour la renaissance et la démocratie) ont encore fait une incursion dans le Sud-Kivu mardi (28.04.20) nuit. Un enfant de sept ans aurait été tué, des biens des habitants emportés.

Dans un communiqué publié lundi (27.04.20), les rebelles hutus rwandais des FDLR ont démenti leur implication vendredi (24.04.20) dans une attaque qui a fait une dizaine de morts, dont des écogardes du parc de Virunga. Les FDLR indiquent que le territoire où a eu lieu l’attaque est sous contrôle de militaires rwandais « en connivence avec certains officiels congolais ».

Reliou Koubakin

Source : DW.COM

RDC: Vital Kamerhe, de quoi est-il accusé?

Le Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe annonce que la première audience aura donc lieu le 11 mai. Une décision qui est intervenue à la suite du transfert du dossier Vital Kamerhe par Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete vers le Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe pour fixation.Vital Kamerhe sera devant les juges, pour le début de son procès, le 11 mai 2020, de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe. Dans une citation à prévenu, le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat congolais connaît désormais les accusations qui pèsent sur lui.

A charge des prévenus Samih Jammal et  Kamerhe Lwa Kanyigini Vital

  1. En l’espèce, avoir, entre les mois de mars 2019 et janvier 2020, comme co-auteurs par coopération directe, étant respectivement, Directeur Général de la Société SAMIBO SARL et Agent public de l’Etat, en l’occurrence personnel politique de la Présidence de la République, détourné la somme de 48,831148 $US qui était remise à la Société SAMIBO SARL pour l’achat et l’érection de 1500 maisons préfabriquées dans le cadre du projet des logements sociaux, au profit de cinq provinces de la République Démocratique du Congo, en l’occurrence celles de Kinshasa, du Kongo Central, du Kasaï Central, du Kasaï Oriental et du Sud Kivu, inscrit au programme de 100 jours initie initié par le Président de la République« Faits prévus et punis par les articles 21 et 23 du Code Pénal Livre 1 et 145 du Code Pénal Livre II »
  2. En l’espèce, avoir, dans les mêmes circonstances des lieux que ci-dessus, sans préjudice de date certaine, mais entre les mois d’août et septembre 2019, co-auteurs par coopération directe, étant respectivement. Directeur Général de la Société HUSMAL SARL et Agent public de l’Etat, en l’occurrence personnel politique de la Présidence de la République détourné la somme de 2.137.500$US (dollars américains deux millions cent Trente-sept mille cinq cents) qui était remise à la Société HUSMAL SARL pour l’achat et l’érection de 3.000 maisons préfabriquées pour les policiers et militaires de la ville de Kinshasa dans le cadre du programme de 100 jours initié par le président de la République

A charge des prévenus Kamerhe Lwa Kanyigini Vital et Muhima Ndoole Jeannot

La troisième prévention, s’agissant cette fois de Kamerhe et Muhima Ndoole Jeannot concerne le détournement de la somme de 1.100.000 USDO remis à Muhima pour le dédouanement  et le transport des maisons préfabriquées.Par ailleurs, une autre accusation concerne l’acceptation indirecte par l’intermédiaire de madame Soraya Mpiana qui est sa belle-fille de l’achat à son profit de la concession mesurant 70 mètres sur 100 mètres, située sur la baie Ngaliema, au quartier Basoko, dans la commune de Ngaliema, afin d’abuser de son influence réelle en tant que Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat et superviseur du programme de 100 jours initié par le Président de la République, pour faire gagner à Samih Jammal, sous les noms de ses sociétés SAMIBO SARL et HUSMAL SARL, les marchés publics de l’achat et de l’érection de 1500 et 3000 maisons préfabriquées en violation de la procédure d’appels d’offres et seuils fixés par la législation en matière de passation des marchés par voie de gré à gré.

Uganda: Mbarara has a new Archbishop, His Grace Lambert Bainomugisha.

Archbishop-elect His Grace Lambert Bainomugisha. (AGENCIES PHOTO)

Archbishop His Grace Lambert Bainomugisha.

Pope Francis has appointed Lambert Bainomugisha the new Archbishop of Pope Francis after His Grace Paul K. Bakyenga sought to retire.

In an April 25 letter by Apostolic Nuncio, Luigi Bianco confirmed Pope Francis’ acceptance the resignation of Archbishop Paul Bakyenga who had reached his canonical age limit.

“The Apostolic Nunciature has the joy to announce that the Holy Father Pope France has appointed Rt. Rev. Lambert Bainomugisha Auxilliary Bishop of Mbarara, as the new Archbishop of Mbarara, while accepting the resignation from the Pastoral Care of the Archdiocese presented by the Most Rev. Paul K Bakyenga, upon reaching the canonical age limit,” read part of the letter.

The Rt. Rev. Lambert Bainomugisha was born 12th July 1961 at Kashumba, Bukanga, Isingiro in what was at that time the Diocese of Mbarara. He studied both in Uganda and in Canada and obtained a degree in Canon Law through the University of St Paul of Ottowa. He was ordained priest on 13 July 1991 at Mbarara Cathedral.

He exercised his pastoral ministry for several years in St Joseph the Worker Parish in Rubindi, Mbarara. He then returned to Canada in 1994 to complete his studies. After returning to the Diocese, he was the Chancellor of the Archdiocese from 2000 to 2005.

On July 2, 2005, he was appointed Auxiliary Bishop for the Archdiocese of Mbarara and Titular Bishop of Tacia Montana. He received episcopal consecration on 1 October the same year.

On 13 November, 2009 Pope Benedict XVI appointed him Apostolic Administrator sedes plena et ad nutum Sanctae Sedis of the Diocese of Hoima, until a new Bishop of Hoima was ordained and appointed on 29 February 2016. Bishop Lambert then returned to the Archdiocese of Mbarara to continue his duties as Auxiliary Bishop.

Archbishop-elect Bainomugisha is also the President of the Legal Service Commission and is a member of other commissions of the Uganda Episcopal Conference.

Redpepper