Tag Archives: Kagame Paul

Paul Kagame : une menace majeure, et à très court terme, à la paix en Afrique

Comment la théorie de Paul Kagame d’user de son droit d’ intervenir partout où les “rwandophones” seraient menacés dans le monde, est non seulement absurde mais surtout dangereuse.

Rwandophones? Une mise au point sémantique

Ces derniers temps quand Paul Kagame parle de “rwandophones”, il veut en réalité parler de Tutsi et pas de tous les locuteurs du Kinyarwanda. Ceci pour tenter de se tirer de la contradiction que soulèverait son décret annonçant que les ethnies Hutu, Tutsi et Twa n’existeraient pas au Rwanda ni ailleurs, et en même temps continuer à dire qu’il est en croisade pour défendre les intérêts des Tutsi partout dans la région comme il le chantait depuis 1990-94 en conquérant le Rwanda. Ses conseillers lui ont donc convaincu de changer d’appellation et de parler de “rwandophones” en lieu et place des “Tutsi”. Mais, ce faisant, il rend cette mission qu’il s’est fixée, à savoir “défendre les rwandophones partout dans le monde”, plus ridicule et plus encore dangereux comme nous allons le voir.

Il faudra donc lire et entendre dans le vocable “rwandophones” venu de la bouche ou de la plume de Kagame , les “Tutsi”.

Continue reading
Advertisement

World’s ‘most inhumane’ jail where ‘prisoners eat bodies of dead lags to survive’

Rwanda’s Gitarama prison can lay claim to the dubious honour of being the filthiest, most overcrowded and most brutal jails on Earth, even though a former governor admits it’s ‘possible’ that some of its inmates are innocent.

Gitarama Prison is considered to be one of the most hellish places on Earth.

The brutal jail on the outskirts of Rwanda’s capital, Kigali, was built in 1960 as housing for British workers. It was later converted into a jail designed to hold around 400 prisoners.

It currently holds over 7,000, and at its peak after the horrifying Rwandan genocide of the mid-1990s, was estimated to hold closer to 50,000 inmates.

Continue reading

Paul Kagame asigaye ari mu gucuruza abana (abasirikari) b’u Rwanda nk’abacakara

Perezida wa Mozambique Nyusi aherutse mu Rwanda kuza kubwira Paul Kagame ko akeneye ko ingabo zitwa iz’u Rwanda zijya muri Mozambique guhondagura inyeshyamba zo bita ngo ni umutwe w’iterabwoba.

Paul Kagame yahise yoherezayo batayo ebyiri zigizwe n’abasirikare 1,000.

Urwego izi ngabo zagiyemo muri Mozambique ni agahoma munwa:

  1. Zoherejwe nk’ingabo za Paul Kagame ku giti cye. Kuko nta rwego rw’igihugu urwo arirwo rwose rwigeze rubigiramo uruhare. Urugero; abiyita intumwa za rubanda ntabwo bigeze bemeza cyangwa ngo bajye impaka kw’iyoherezwa ry’abana bu Rwanda kujya kumena amaraso yabo mu kindi gihugu no kureba inyungu u Rwanda rwazakuramo.
  2. Nta munyarwanda numwe uzi amafaranga Paul Kagame acuruza ku isaha buri musirikare witabiriye imirwano.
  3. Nta munyarwanda numwe uzi amafaranga Paul Kagame azajya yishyurwa kuri buri musirikare uzakomerekera ku rugamba rwa Nyusi, uzamugarirayo ndetse n’uzapfirayo.
  4. Buri munyarwanda wese ufungutse ubwonko arabibona ko Paul Kagame asigaye ari mu bucuruzi bwo gucuruza abana b’u Rwanda nk’abacakara. Ibibaye kuri aba basirikare bagiye kwiyahurira Nyusi na Kagame byanabaye no ku bana b’u Rwanda boherejwe kwiyahurira ibirombe bya zahabu byahawe Paul Kagame na bampatsibihugu mu gihugu cya Central Africa.
  5. Aba basirikare bafite ababyeyi, ariko ntanigipfumure Kagame azaha abababyeyi babyaye ibi bicuruzwa bye, aba basirikare bafite abagore n’abana, ibaze aba bagore bagiye kugirwa abapfakazi abana babo bakaba impfubyi baroshywe na Paul Kagame mu rugamba rwa Nyusi, rudafitiye ingungu u Rwanda, ahubwo rugamije kwinjiriza Paul Kagame wenyine akayabo k’amadorari.
  6. Abanyepolitike cyane cyane abari mu gihugu kuki umuzimu wo gukunda igihugu utabakukiramo bakamagana ku mugaragaro aya marorerwa arimo gukorwa na Paul Kagame?
  7. Kuki abarikare bakuru mu ngabo zitwa ngo ni iz’u Rwanda bakomeje kujejetwaho n’ubugwari?
  8. Aya marorerwa akomeje gukorwa na Kagame arareba buri munyarwanda wese kandi agira ingaruka mbi kuri bose. Kuki abanyarwanda tudatsinda ubwoba tukarwanya ikibi?

Birababaje cyane.

James Munyandinda

URGENT ! IMMINENTE CHUTE DE BUNIA ET GOMA, ET RENVERSEMENT DE FELIX .A. TSHISEKEDI

General Rwandais

Toute la machine est en marche pour que le contrôle de la ville de Bunia, et ipso facto la province de l’Ituri, passe entre les mains des assaillants. Les acteurs visibles resteront toujours CODECO et FPIC, mais la réalité toujours inédite reste la détermination de Kagame et Kabila de parachever leur rêve de s’approprier l’est de la RDC en accordant présentement la priorité à l’Ituri, vu que le Kivu est considéré comme un terrain déjà acquis. Tout est déjà bien calculé pour encercler la ville de Bunia et la neutraliser sans beaucoup d’effort.Kigali prépare le M23 à déclarer une nouvelle rébellion

Kigali s’est rendu compte que ses mains sont devenues trop visibles dans les crimes de Beni et de l’Ituri de manière à éveiller des critiques de toutes parts. D’où, la nécessité d’opérer un changement de stratégie. Désormais c’est le M23 qui prendra ouvertement la relève. Sous le prétexte que les accords signés par le gouvernement congolais n’ont pas été respectés, le M23 déclarera bientôt qu’il reprend les armes et poursuit sa lutte sur le champ militaire. Il le fera au moment où l’assaut pour la prise de la ville de Bunia est mis au point. Mais Joseph Kabila et Paul Kagame qui sont les patrons de ce programme estiment que tout est prêt pour atteindre imminemment cet objectif en déclarant d’ici quelques jours la chute de la ville de Bunia, et donc de l’Ituri entre la main de leurs agents du M23. Cette assurance provient de la garantie qu’ils ont de la réserve de leurs combattants qu’ils tiennent à Tchabi et Boga ainsi que des milliers des soldats qu’ils ont infiltrés au sein des FARDC pour torpiller l’armée congolaise de l’intérieur, pendant que tout leur plan évolue dans l’ombre en utilisant sur l’écran des milices autochtones marionnettes.

Les rwandais masqués par le FPIC dans Irumu

Sur l’axe du sud de la ville, vient de naître un soi-disant nouveau groupe armé nommé FPIC, dont les actions se rabattent de plus en plus sur les FARDC dans le rayon d’Irumu, Nyankunde et Marabu. Les opinions se sont empressées pour accuser la communauté Bira pour porter la charge des crimes de ce nouveau crime. Ce qui est à la fois vrai et faux.
C’est vrai parce que des Bira se sont laissés effectivement recruter et entraîner pour se constituer un groupe d’autodéfense. C’est en même temps faux, parce que les Bira sont tombés victimes du piège dans lequel ils ont été entraînés par Monsieur Bamaraki, un notable Hema.

Le rôle du colonel de RDF Bernard Ngozi Kasumbu et des rwandais installés à Tchabi et Boga

Avec l’accord de Joseph Kabila, le président Rwandais a fait installer en Ituri, précisément à Boga et à Tchabi ainsi que sur les limites entre l’Ituri et le territoire de Beni, plus de cent mille rwandais présentés comme des Banyabwisha en quête de terre à cultiver. Il s’avère que ces multitudes d’immigrés sont en majorité des militaires bien formés par Kigali et envoyé plutôt pour la conquête de l’Ituri. Ils ont poursuivi constamment leur formation militaire sur leurs nouveaux sites au sud de l’Ituri. Avant de quitter le pouvoir, Joseph Kabila avait essayer sans succès de faire connecter ces envahisseurs avec le FRPI, pour qu’ils amorcent des opérations sous la couverture de cette milice locale. Ce qui n’a pas empêché Kigali et Kabila de fournir constamment des armes dans cette zonesen utilisant la piste de Zunguluke, au sud d’Irumu.

Cependant la personne la plus remarquable dans ce programme demeure le colonel de RDF Bernard Ngozi Kasumbu qui a été envoyé de Kigali expressément pour organiser les assaillants au sud de l’Ituri, en territoire d’Irumu. Le colonel Bernard est un des proches du président Paul Kagame œuvrant dans la force spéciale rwandaise. Sa mission consistait à recruter parmi les autochtones des candidats miliciens devant collaborer avec les combattants rwandais déployés pour conquérir l’Ituri. Initialement, sa mission était orientée auprès des Hema. Mais la contre campagne menée par certains notables de cette communauté a préservé les Hema de ce piège.

Néanmoins, un autre notable Hema emporté par l’opportunisme a préféré s’associer à ce plan rwandais. Il s’agit de monsieur Bamaraki. Ce dernier s’engagea à persuader la communauté Bira pour embrasser cette offre rwandaise. C’est ainsi que le colonel Bernard fit recruter autant de volontaire parmi les jeunes de la communauté Bira pour constituer la milice qui revendique aujourd’hui l’appellation de FPIC, et qui est active dans le rayon de Marabu – Nyankunde – Irumu. Toutes les attaques enregistrées ces jours dans ce rayon sont menées pour ouvrir le passage aux combattants rwandais provenant des sites de Boga et Tchabi, ainsi que ceux venant de la région de Beni pour renforcer Walu, Shari, Mwanga, Ngongo par où ils sont en train d’encercler la ville de Bunia qui doit tomber bientôt comme un fruit tout mûr.
Deux fermes dans la région servent de sites de transite aux assaillants rwandais. D’abord la ferme de l’honorable Tibasima à Sota et la ferme de Monsieur Bamaraki lui-même dans le rayon d’Irumu, dans laquelle est installé le dépôt de leur armement. C’est par là que passent tous les renforts.

Des renforts rwandais dans l’axe du nord de Bunia sous la couverture de CODECO

Toujours en préparation de la chute de la ville de Bunia et de l’Ituri, le Rwanda, en connivence avec Joseph Kabila et leurs complices qui contrôlent l’armée congolaise, a fait pénétrer parmi le CODECO (la milice Lendu de Djugu) plus de 17 officiers militaires dont la plupart sont ceux qui avaient jadis travaillé dans l’UPC ou dans l’une ou l’autre rébellion pro-rwandaise d’autrefois, mais qui disposent d’une bonne connaissance de l’Ituri. Le colonel Innocent Zimurinda, le Major Jimmy, le Major Maseva et beaucoup d’autres Officiers de l’ex-CNDP et de l’ex-M23 ont été envoyés parmi les éléments de CODECO, après avoir reçu des orientations données par le Colonel Innocent Kaina alias Indian Queen qui maîtrise davantage le milieu mais qui continue à les assister en distance, car lui-même n’est pas encore sur terrain. Voila autant de garantie qui rassurent les rwandais de la capacité de prendre le contrôle de l’Ituri.
Les officiers rwandais ci-dessus sont en train de préparer l’assaut sur la ville de Bunia par l’axe nord, en se cachant derrière CODECO.
A vrai dire, la supervision de ces forces génocidaires de l’occupation en Ituri par le commandement Rwandais est très organisée à partir de Kigali ; et Kagame a du dépêcher plusieurs personnalités de son armée et de son gouvernement pour cela. Récemment, par exemple, il y a envoyé son ministre de la sécurité intérieure, Le General Rwandais Patric Nyamvumba.

Ainsi, alors qu’on l’attendait plutôt en Ouganda pour le suivi du dossier de leur différend avec le voisin du nord, il est plutôt allé secrètement en Ituri, entre le 11 et le 14 décembre 2019, pour s’enquérir de la continuation des opérations des tueries en cours et renforcer l’organisation des troupes de l’occupation.
Pendant ce temps, c’est le silence à Kinshasa. Complicité ou incapacité ? Comment s’imaginer que toutes ces personnalités rwandaises pénètrent le Congo sans que les services de sécurité du pays ne se rendent même pas compte ?

Le Nord-Kivu est considéré par le Rwanda comme un acquis

C’est par l’irruption des attaques simultanées que le M23 déclarera son retour sur la scène. Le jour où la chute de la ville de Bunia sera proclamée doit coïncider avec d’autres attaques sur la ville de Goma et d’autres villes du pays en l’instar de l’opération du RCD du 2 août 1998. Kagame et Kabila sont rassurés par les multitudes des soldats qu’ils ont infiltrés massivement au sein des FARDC et qui tiennent le contrôle de l’armée congolaise.
La reddition du Mai-mai le colonel PALUKU SIKULI LAFONTAINE est très stratégique dans ce plan. On se souviendra avant tout que ce dernier un agent acquis au service du Rwanda et du M23 depuis de longues années. Toutes ses opérations de ces dernières années ont été orientées par le réseau de ces rwandais qui lui font parvenir les consignes du travail par le canal du colonel égorgeur Richard Bisambaza, un des cerveaux des massacres de Beni et de Djugu.
Suivant le plan desdits rwandais, le colonel Lafontaine devra bientôt être nommé dans la structure militaire des FARDC à Goma. Il en profitera alors pour prendre la tête d’une mutinerie qui sera en réalité une œuvre des soldats de l’obédience de Kabila et Kagame. Ceci provoquera la chute automatique de la ville de Goma.

Objectif ultime : renverser le pouvoir en place

C’est en fait le complot dont l’ultime objectif consiste à évincer le président Felix Tshisekedi à la tête du pays.

Pascal Masumbuko

https://benilubero.com/

Covid-19: Les Rwandais vont-ils servir de cobayes?

Le 30 mars 2020, le Dr Clet Niyikiza a annoncé à la télévision gouvernementale rwandaise que sa société, L.E.A.F Pharmaceuticals (Lifting and Empowering All Families), basée aux USA, allait procéder à des essais cliniques d’un vaccin contre le corona virus (Covid-19). Dr Charles Karangwa, directeur de Rwanda Food and Drugs Authority (FDA) lui a emboîté le pas et a confirmé que cette société avait reçu les autorisations nécessaires pour commencer ses expériences.

D’emblée, sur les réseaux sociaux et dans certains média en en ligne, des gens ont crié, à juste titre, au scandale. La question lancinante est de savoir comment ces essais cliniques vont s’effectuer au Rwanda alors que le pays ne compte qu’une septantaine de malades en comparaison aux autres pays comme l’Italie ou même les USA où cette pandémie fait des morts par milliers.

Une autre raison d’inquiétude est de voir avec quelle rapidité la société LEAF a obtenu les autorisations nécessaires. Dans la stricte application des protocoles préliminaires à ce genre d’expériences, il y a de longues consultations entre les acteurs nationaux et (Ordre des médecins et des pharmaciens, Comité national d’éthique, spécialistes des maladies pulmonaires, médecine des catastrophes,..), internationaux (OMS) et les autorités du pays concerné, non pas pour freiner ou retarder la recherche, mais pour s’assurer que le produit n’aura pas de conséquences néfastes sur la santé de la population. Au Rwanda, ces assises consultatives n’ont jamais eu lieu. La décision est passée comme une lettre à la poste. Même le ministre de la Santé est resté bouche bée alors que c’est à lui, en tant que haute autorité de la Santé, qu’il incombe d’annoncer cette initiative qui a des incidences incommensurables sur la vie des Rwandais.

Comment cela peut-il s’expliquer ? David Himbara, ex-conseiller économique de Paul Kagame, nous apprend que Clet Niyikiza est un homme de main du président rwandais.

En effet en 2009, Paul Kagame a prélevé plus de 22 millions de dollars sur les fonds de pension rwandais (Rwanda Social Security Board, ex- Caisse sociale du Rwanda). Il les a versés dans la société américaine Merrimack Pharmaceuticals et qui compte parmi ses actionnaires, Michael Fairbanks et Michael Porter, deux éminents membres de son conseil consultatif présidentiel (Presidential Advisory Council : PAC).

Dans le cadre de l’accord régissant cet investissement « rwandais », Clet Niyikiza, membre lui aussi du PAC, a rejoint Merrimack en tant que vice-président principal en 2009. Sans aucune explication, Niyikiza a quitté cette multinationale pharmaceutique en 2014 et a formé sa propre société, L.E.A.F. Pharmaceuticals LLC. Personne ne sait ce que sont devenus les 22 millions de dollars investis par le Rwanda. Est-ce l’argent que Niyikiza a utilisé pour lancer sa propre entreprise, avec Kagame comme investisseur en filigrane ? Et voilà encore que le corona virus devient une mine d’or pour le président Paul Kagame, Clet Niyikiza interposé. En effet, ce vaccin, c’est une affaire de gros sous. Des millions de dollars ont été versés pour la recherche du vaccin. Voilà pourquoi pour en bénéficier, le Rwanda va exposer sa population pour des intérêts financiers d’un seul homme, Paul Kagame. Et voilà comment Clet Niyikiza prend les antennes de la télévision nationale pour annoncer la « bonne nouvelle ». Qui d’autre pouvait l’y autoriser si ce n’est le tout puissant président rwandais ?

Il n’est pas inutile de signaler que Clet Niyikiza n’est pas médecin. Après des études de statistiques au Rwanda, il est parti aux Etats-Unis où il a décroché un doctorat en Mathématiques. Il est entré dans le secteur pharmaceutique. C’est un pur produit de Big Pharma. En 1991 il était chez Syntex Corporation rachetée par Roche Holding AG ; entre 1993 à 2005, il était chez Eli Lilly, une société biopharmaceutique ; de 2005 à 2009, il était vice-président de GlaxoSmithKline (GSK), l’un des dix géants de l’industrie pharmaceutique mondiale puis de 2009 à 2014, il fut Vice-President Exécutif de Merrimack Pharmaceuticals.

En 2011, la société américaine Merck a reçu l’autorisation de vacciner plus de 100.000 jeunes filles rwandaises dont l’âge tournait autour de 12 ans et qui étaient en 6è année de l’école primaire. Sur les centres scolaires, elles ont été alignées et contre leur gré, furent injectées avec le gardasil, un vaccin sensé lutter contre le cancer du col utérin, mais dont les effets indésirables étaient encore loin d’être suffisamment maîtrisés. Et si les 100.000 jeunes filles avaient servi de cobayes à ce laboratoire? Ce qui est à noter est que derrière cette campagne massive de vaccination inédite, – le Rwanda a été le premier pays africain à administrer ce vaccin à grande échelle sur sa population – se cachait une affaire de gros sous. Le géant pharmaceutique Merck avait offert gratuitement au Rwanda 2 millions de doses. Mais à quelles conditions ces facilités de vaccination massive avaient-elles été accordées ?

Nous avons également en mémoire des actes de stérilisation obligatoire masculine sous couvert de circoncision soit disant pour lutter contre le Sida. N’eût été la vigilance des ONG des Droits de l’homme dont Human Rights Watch, cet acte criminel aurait fait des ravages. En effet HRW avait alors rappelé au gouvernement rwandais que la vasectomie obligatoire qu’ il applique à sa population masculine est une pratique dévalorisante, coercitive et qui dénie à l’être humain ses droits en matière de santé reproductive et que donc elle devait être stoppée.

Avec le corona virus, le Rwanda va également être un des premiers pays africains, voire au monde, à tester le vaccin contre cette pandémie. Comment cela est possible ? Ceci me rappelle un ami de la Banque Mondiale (BM) qui m’avait expliqué un jour que les institutions de Bretton Woods aimaient bien les dictateurs des pays en voie de développement. Il m’a dit : la BM et la FMI sont des banques. La raison d’être d’une banque, c’est placer l’argent et le rentabiliser. Dans certains pays africains, un délégué de ces banques atterrit au pays, il approche le président et lui miroite les bienfaits du crédit. En bon dictateur, le président concerné ne consulte personne et donne ordre au ministre des Finances qui signe le crédit souvent à un taux d’intérêt non négocié. Le pays peine ainsi, pendant une cinquantaine d’années à payer un crédit obtenu avec des clauses léonines.

Si le Rwanda a été choisi pour tester le vaccin du corona virus, c’est que le président Paul Kagame est un dictateur patenté et que le modus operandi est rôdé pour ce genre de magouilles.

La population à vacciner sera-t-elle volontaire ou on va convoquer la population, la regrouper et la vacciner à la chaîne comme cela a été fait pour les pauvres jeunes filles évoquées ci-haut ?

Wait and see.

Gaspard Musabyimana

Source: https://www.musabyimana.net


Avis aux lecteurs: Nos articles peuvent être reproduits à condition de citer le nom d’auteur et le site web source.
Notice to readers: Our articles may be reproduced provided the author’s name and the source website are cited.

Perezida Kagame (niba akiriho) na Ministiri w’intebe bagomba kweguzwa mu maguru mashya

Mu bihe by’amage iyo Leta yirengagije nkana inshingano zayo, abaturage bagomba kwimenya no kwirwanaho.

Itangazo N° ISH202003002

Mu nama yayo idasanzwe yateranye ku cyumweru tariki ya 29/03/2020 iyobowe na Madame Claire Nadine KASINGE, Komite nyobozi y’Ishyaka Ishema ry’u Rwanda yize ibibazo by’ingutu byugarije u Rwanda muri iki gihe isi yose ihanganye n’icyorezo kizwi nka Corona Virus (Covid-19).

Bamaze kunguranga ibitekerezo, abagize Komite nyobozi batangaje ibi bikurikira :

  1. Igihugu cy’u Rwanda cyinjijwe mu bihe by’amage n’imidugararo ku buryo bunyurayije n’amategeko. Mu magambo make “ibihe by’amage” ni ibihe bidakurikiza amategeko asanzwe y’igihugu bitewe n’ikibazo gikomeye igihugu kirimo nk’imvururu, ibyorezo cyangwa ibindi biza bishobora kubangamira imikorere isanzwe y’inzego z’igihugu na Rubanda ariko bitaragera ku rwego rwo kwitwa imidugararo cyangwa intambara.
  2. Mu bihe nk’ibi hahita hashyirwaho amategeko n’amabwiriza adasanzwe yo guhangana n’ibyo bihe bidasanzwe. Itegeko Nshinga ryo mu 2003 nk’uko ryavuguruwe kugeza ubu rirabiteganya mu ngingo ya 108, 136, 137, 138.

Ingingo ya 108 mu gika cya gatatu igira iti : « Perezida wa Repubulika atangaza ibihe by’amage cyangwa ibihe by’imidugararo mu buryo buteganywa n’Itegeko Nshinga n’andi mategeko ».

  1. Mu Rwanda, Leta irimo kugendera ku “ingamba nshya” zatangajwe na Minisitiri w’Intebe Dr Ngirente Edouard kuwa 21 Werurwe 2020. Nyamara izi ngamba ntizubahirije Itegekonshinga cyane cyane ko zibangamira uburenganzira bw’ingenzi bw’abenegihugu n’ububasha bw’inzego z’ubutegetsi bw’igihugu. Izo “ngamba nshya” za Bwana Ngirente zerekana gusa uburenganzira bukomeye umuturage yambuwe, ariko ntabwo zerekana icyo Leta iteganya mu guhangana n’ingaruka zigoye uwo muturage ashyizwemo, zirimo kurimburwa n’inzara, kwiyahura, kuraswa, n’ibindi.
  2. Icyorezo cya Koronavirusi kirarushaho kwiyongera mu Rwanda kimwe no ku isi yose. Buri munsi, abandi bayobozi b’ibihugu babwira abaturage uko byifashe ndetse bakabajya imbere muri uru rugamba rutoroshye. Paul Kagame yagiye kwihisha ntaboneka ku buryo abenshi bakeka ko atakiri ku isi cyangwa atagifite ubushobozi bwo kuyobora igihugu. Imyitwarire nk’iyi yo gutinya aho rukomeye, ntikwiye, irutwa no kwegura bikamenyekana.
  3. Paul Kagame ntiyigeze ajya ahagaragara ngo ahumurize abenegihugu, ngo avuge ku buryo bufututse icyo Leta ayoboye yiteguye gukora, uburyo n’igihe bizakorerwa. Ibi ni ugutererana abanyarwanda aho bamukeneye cyane.
  4. Mu gihe Leta idashoboye guhangana n’ibi bihe, ntikwiye gushora abenegihugu mu kaga karushije iki cyorezo ubukana. Biragaragara ko “ingamba nshya” za Bwana Ngirente zisaba abaturage bose b’igihugu kwikingirana mu nzu ariko ntizerekane uko bari bubeho. Ntizerekana abakoreraga Leta uko bari bugumye guhembwa. Ntizerekana uko abikorera bamaze gufunga ibikorwa byabo bari bubashe kubaho n’imiryango yabo. Ariko cyane cyane ntizerekana uko ba “ntahonikora” na rubandigoka bari bubashe kuramuka n’ibibondo byabo.

Kubera izo mpamvu zose:

  1. Perezida Kagame (niba akiriho) na Ministiri w’intebe bagomba kweguzwa mu maguru mashya bagakurikiranwaho icyaha cyo kwica bikomeye kandi nkana itegekonshinga (Ingingo 105). Ikindi kandi biragaragara ko nta bushishozi bafite bwo gukura miliyoni 12 z’abanyarwanda mu menyo ya rubamba (Koronavirusi). U Rwanda rukeneye umuyobozi udatinya urugamba, utajya kwihisha mu mwobo mu gihe abaturage bamukeneye.
  2. Abanyarwanda muri rusange barasabwa kwimenya no kwirwanaho bagasubirana uburenganzira bwabo: ubutegetsi bwa Rubanda, bukorera Rubanda, kandi bukayoborwa na Rubanda. Ntibategereze ko ngo hari ibihugu by’amahanga bizaza kubagoboka, kuko buri wese muri iki gihe arireba n’abaturage be.

Abayobozi b’ishyaka Ishema ry’u Rwanda biteguye gutanga umuganda wabo.

Turashishikariza abanyarwanda gukomeza kwirinda kwndura no gukwirakwiza icyorezo cya Koronavirusi.

Twese hamwe tuzatsinda.

Nadine Claire KASINGE

Perezida Ishema Party

Nadine CK

Source: https://ishema-party.org


Avis aux lecteurs: Nos articles peuvent être reproduits à condition de citer le nom d’auteur et le site web source.
Notice to readers: Our articles may be reproduced provided the author’s name and the source website are cited.

” President Kagame sent me the assassins… I was paid US$ 100,000 to kill Museveni”

CMI-1-750x430 ARINAITWE

Issa Arinaitwe Furaha, a CMI operative has written to president Museveni over a plot to assassinate him.

In a letter dated January 4th 2018 and received by the office of the president on 15th January 2017, Arinaitwe says he was given an assignment to plot an Assassination mission against president Museveni and given a cash payment of USD100, 000, and police chief Kale Kayihura knew about the plot. Arinaitwe says he has decided to run for his life but his family is in danger. The Grapevine is still contacting Kayihura on these allegations.

Accept my greetings to Your Excellence and my gratitude towards your selfless efforts to lead Ugandans and to protect their lives and property. However, I beg you

to pardon me for having communicated to you through a letter whose leakage to the public domain I may not have the ability to halt.

My name is lssa Furaha Arinaitwe. I am 38 but making 39yrs on February 22nd this year. Until after signing off this letter, I have been a serving officer attached to Chieftaincy of Military Intelligence (CMI) since 1999. I am a son to Mr. Muhammed Kabayiza and Mrs. Safiina Mukagiahamanyi Kabayiza (separated), of Kyankwanzi, formerly Kiboga District.

Below is an EDITED verbatim of his letter:

CMI-3

During the course of my operations around 2007. I got in touch with someone who introduced himself as a Rwandan Intelligence officer via a phone call. He told me they had investigated me thoroughly and vetted me as a person the Rwanda’s President Paul Kagame wanted as his personal contact in Uganda. He told me this was because of my blood connections to Rwanda and my intelligence expertise.

He further asked me to accept to talk to His Excellency Paul Kagame. I accepted and immediately. I was put on line and the President Kagame spoke to me and told me he wanted me to execute some of his missions in Uganda. He promised me facilitation through Mr. John Ngarambe of the Rwandese Embassy in Uganda and indeed, after a few days I was contacted by Mr. Ngarambe and gave me some good money in dollars.

I was further given more money to buy a vehicle that would help me execute my operations and to secure a solitary safe house which we would use for operations and as stores for requirements. I secured the house in Buziga. As you may be aware Your Excellence, though I accepted, I chose to respect my Country’s Moto of for God and My Country’ when I successfully sought your audience and gave you some of this information.

This was after I had been given an assignment to plot an Assassination mission against Your Excellence and given a cash payment of USD1 00, 000. It is after this that I chose to clandestinely part with them though I remained their contact and continued my direct communications with President Kagame through his ADC whom he introduced to me as Tom. He would be the one to put me on standby and we talked directly with the President.

President Kagame sent me the assassins but whenever he asked me whether I had received them, they had not arrived until when he stopped demanding for the accountability of failure to execute the assassination. I was later informed that the first Contact whom I replaced and the same they had fallen out with, had helped to foil the mission.

As you may be aware, Your Excellence sensed my life was in danger and you gave me security guards of which I am so grateful to you Sir.nMuch as I had ‘fallen’ out with them, they never realised and they kept giving me more missions and huge facilitations in cash and kind. I regret that I have since failed to get your audience again to pass to you the biggest part of my report about their dangerous and fatal operations in our Country. Until you strongly intervene Your Excellency, our country’s safety is at mercies of Rwanda and their Ugandan moles in security.

Things fall apart

Along the way, President Kagame called me and asked me to wait for the next move instructions from his personal assistant in Uganda. Indeed, I received a call from someone I have never met to date. The instructions from this invisible contact gave me a list of 15 Rwandese refugees and asked me to work with lsmael Baguma of Rwanda Embassy to trail and kidnap for repatriation.

Indeed, lsmael Baguma contacted me and briefed me before giving me facilitation to execute the mission. However, after a few days, he called me with a change of mind.

He told me that they had discussed with President Kagame and resolved that I only help with the surveillance and identification of the targeted victims and leave the execution to Baguma and police operatives. They said since I was the direct contact of President Kagame, it would be dangerous if any mistake was done and I get exposed.

Many Rwandese were kidnapped, killed here and others were expatriated and killed in Rwanda. This story is now in public domain. Unfortunately, I want to inform you that the missions are still going on even with some of the operatives arrested and imprisoned.

Threats on my life

Upon the arrest and imprisonment of some police operatives, I continued carrying out more instructions from Gen. Kagame and his invisible contact. However, it was not for long. The invisible contact called me complaining that they had intelligence that I was always sharing information about their missions with Uganda’s intelligence agencies and with Your Excellence.

I denied the allegations in entirety and he initially concurred with me, saying that they trusted me so much.

After a few days, close to a month now, he called me and he sounded very angry. He said all the time they trusted me with their secrets not knowing I was a traitor. He said they were so disappointed with me and that they won’t let me live to regret my traitorous and selfish activities. He warned me never to call him or any of their contacts again but he immediately added that after all, they were all going to block me and it won’t take long before I am dead.

After this, I got so worried and got a heart attack. I tried to call the people you entrusted me with but they were reluctant to help out. I kept looking for means of getting your audience but all in vain. About two weeks ago, I met some of your close people and asked him to help me reach you. I explained to him and he advised that even if I met you, it won’t stop them from killing me. He advised me to run for my life.

For about three weeks now, I have been trailed by strange people and on three occasions, I have survived by randomly parking my car at a public place and run through the backyard. They always trail me using motorcycles and vehicles.

On two occasions, numberless vehicles parked for long hours at my place. At one time, one came and hooted for two hours but thanks to the security you provided me with, they have so far failed to access the interior of my home. About a week ago, a group of operatives claiming to be from Flying Squad came at night and wanted to force their way inside but body guards prevailed over them. The guards told them that I was not around but they insisted that GPS placed me inside the house. They parked at the gate up to morning.

Confused and crying, I called my bosses and informed them but they never responded. This sent me signals that I was no longer safe even with my immediate bosses. I found my way through the backyard and escaped from my home never to go back. From this time, I bought the idea of the running for my life. Mr. President, at this time, I humbly request you to understand my circumstances. I have made up my mind and by the time you receive this letter, I will have left the country. Never to come back.

My family security

As you’re very aware Your Excellency, the time I met you and gave you the first part of this report, you advised that my mother who was staying in Rwanda at the time

should be returned to Uganda for her protection. Indeed, we returned her and though Rwanda insisted that we take her back, we stealthily refused until they lost it.

Mr. President, much as I have decided to run for my life, my family is too in danger. You have been a parent to many, me inclusive. I humbly request you to continue with my family’s protection as you had already sensed that my mother wasn’t safe in their hand. I trust and believe you will continue with this gesture until that time when I will be able to secure them myself. I thank you in anticipation.

Military equipment in my possession Your Excellence and Commander in Chief of the Republic of Uganda, I beg to be pardoned but with my situation and the style in which I am leaving the country, I am not in position conducive enough for an official handover. I have therefore resolved to leave them in my house which is firmly protected by your security and immediately I cross, I will call my boss Brig. Abel Kandiho and direct him the exact place to pick them.

These include; A pistol-BULL number Ug10033 black in colour with 15 rounds of ammunition, a Micro-garill number 98109767 black in colour with three full magazines each with 35 rounds of ammunition, two pairs of full uniform and a bullet proof.

Conclusion

Mr. President, in conclusion, I wish to honestly inform you that you’re faced with an uphill task of securing Uganda and her citizens from Rwanda and in particular

President Kagame’s grip. In this letter, there is a lot that I have left out for security purposes but the mafia has infiltrated Uganda beyond repair.

This report is backed by more voice call audios that I have left behind with someone whom I have entrusted with the task of looking for you and deliver them by hand.

Through them, you will be able to uproot the mafia who even roots deep into security organs, public servants and the UPDF at large. I pray that you find them useful for purposes of another round of liberation of our country.

For God and My Country

Source: Thegrapevine

REVOLUTION: PEREZIDA PAUL KAGAME NAWE ASHOBORA GUKURA ISOMO KU BIBAYE MURI BURKINA FASO NK’UKO BYAGENDEKEYE MUGENZI WE BONI YAYI PEREZIDA WA BENIN.

Kagame Emperor
Aho iyo Perezida Paul Kagame yambaye atya ntatekereza ko Repubulika -cyami ishoboka?

“Ntagishobora guhagarika Rubanda yahagurukiye gukora Revolution”.

Aya ni amagambo Ishyaka Ishema rikunze gusubiramo kenshi kuva ryatangiza urugamba mpinduramatwara hashingiwe ku nzira ya Revolution. Ntibyatinze rero koko ibihugu by’abarabu biba bitweretse ko burya koko ubutegetsi bwose ari ubwa Rubanda, bwakwiye gutangwa nayo kandi bukayikorera. N’ubwo rero bamwe bumvaga ko ahari hari uko ibihugu by’abarabu byaba bitandukaniyeho n’ibyo mu gice kinini cy’amagepfo y’ubutayu bw’Afurika, ariko siko bimeze. Ikiremwamuntu aho kiva hose gikenera kwigenga no kwigobotora igitugu aho bibaye ngombwa hose.

Iyo niyo mpanvu mu kwezi gushize nabwo twakurikiranye Revolution y’abirabura b’Afurika mu gihugu cya Burkina Faso, ubwo Perezida Blaise Compaore yageragezaga gutangiza umushinga wo guhindura itegekonshinga ry’icyo gihugu. Ntabwo byamuhiriye rero kuko rubanda yari imaze imyaka igera kuri 27 iri mw’icuraburindi ry’igitugu n’akarengane, yarahagurutse maze yamagana kumugaragaro ayo mahano yo guhindura igihugu akarima kabo no gukina abaturage ku mubyimba. Ntibyatinze maze Blaise Compaore baba bamuhambirije riva ahunga atarora n’inyuma, ubutegetsi bukaba bugomba gusubizwa abaturage maze bakihitiramo umuyobozi ubakwiye. Umuyobozi urengera inyungu rusange z’abo aho kwihiringa kunyunguze bwite n’izumuryango we gusa ubundi akabyuka arota guhindura itegekonshinga ngo yongere abategeke!

Revolution ya Rubanda ikwiriye hose.

Ubwo abaturage b’igihugu cya Burkina Faso bahagurukiraga rimwe bakamagana umunyagitugu Blaise Compaore, byahise binyibutsa ubwo abagabo b’impirimbanyi nyafurika nabo bahagurukiraga kurwanya bagashakabuhake kugeza Afurika yose yigenze.

Iki rero nacyo mbona aricyo gihe cyo kwamagana abanyagitugu no kubahanantura ku ntebe bicayeho ariko tukabikora tubaturutse imbere, ntabwoba nta mususu cyangwase gushidikanya twifitemo. Uburenganzira bwacu bugomba kubahirizwa mbere yo kubahiriza ubw’abanyagitugu.

Burkina Faso itanze isomo rikomeye ku bihugu by’Afurika.

Ntekereza ntashidikanya ko irisomo Burkina Faso itanze nayo yarivomye mu bihugu by’abarabu. Mbese nkakurya ubwigenge bwatangiriye mubihugu bimwe nabimwe by’ Afurika maze bugakwira hose mukanya nk’ako guhumbya kugeza Afurika yose yigenze ukagirango ubukoroni bwari inzozi.

Kigali nayo ishobora kuba ihakuye isomo

Mukanya gashize ikinyamakuru « igihe » kiyemeje gutangariza abanyarwanda ko revolusiyo yo muri Burkinafaso yakwiye kubera isomo abandi ba perezida b’afurika bagifite gahunda yo guhindura itegekonshinga ngo bakunde bigumire kubutegetsi. N’ubwo igihe cyabinyujije mu mvugo yo gushima Perezida Boni Yayi wa Bénin, ariko uwabwirwaga ni Perezida Paul Kagame, ubu ufite icyo gitekerezo ndetse amakuru akaba avuga ko umushinga yari yamaze gushyiraho comite yo kuwutegura.

Dukurikije izi nama ariko igihe.com kimugira, turemeza ko ubwo ari intandaro yo kuva kwizima kwa Perezida Paul Kagame maze akemera itegekonshinga rigasugira, abanyarwanda bagasubizwa uburenganzira bwabo maze bakihitira umuyobozi bihitiyemo mu matora adafifitse.

Ngaho ni mwisomere uko Kigali babibona.

Bénin: Perezida Boni Yayi yisubiyeho ntagihinduye Itegeko Nshinga

Picture

Nguwo Perezida Boni Yayi, ufashe ikemezo cya kigabo.

Perezida wa Bénin, Boni Yayi yatangaje ko atagihinduye Itegeko Nshinga ry’igihugu cye nk’uko byari muri gahunda, yemera ko umushinga w’itegeko urivugurura wari wagejejwe mu Nteko Ishinga amategeko uvanwayo.

Mu kiganiro yagiranye na televiziyo France 24, Boni Yayi yahakanye, anarahira yivuye inyuma ko atazigera agerageza guhindura iryo tegeko rigenga ayandi ngo akunde arambe ku butegetsi nk’uko bisa nk’ibyabaye umuco mu bihugu byinshi bya Afurika.

Ati “sinzigera nkora ku Itegeko Nshinga ryanjye, ndabirahiriye”.

Umukuru w’igihugu cya Bénin yakomeje asa n’ugira inama bagenzi be bafite umugambi wo kuba bavugurura iryo tegeko.

Ati “Bagenzi banjye, tureke kuba ba rusahurira mu nduru ngo turahindura Itegeko Nshinga”.

Impuguke muri politiki zemeza ko Boni Yayi yakanzwe n’ihirikwa ku butegetsi rya Blaise Compaore wari uyoboye Burkina Faso washakaga guhindura itegeko Nshinga ry’igihugu cye ngo azakunde yongere yiyamamarize indi manda.

Imitwe y’abaturage ba yari yamaze gushyuha kuko guhindura iryo tegeko byari gutuma perezida wabo atava ku butegetsi kandi manda ye yari kurangira mu mwaka wa 2016.

Boni Yayi yagiye ku butegetsi mu mwaka wa 2006, yongera gutorwa muri 2011. Itegeko Nshinga Benin igenderaho ryo mu mwaka w’1990 rigena ko manda y’umukuru w’igihugu igomba kumara imyaka itanu kandi igashobora kongerwa inshuro imwe.

Intore zaherekeje Kagame i Londres zafatanywe ibyuma

images (1)

Koko ngo ingeso ntiyihishira, ubwicanyi bwa Kagame ntashobora kubu camoufla.

Bamwe mu bantu  Kagame yitwaje ngo bamushyigikire i Londres bagaragaze ko bamukunze bari bitwaje intwaro zitandukanye. Uretse uburozi busanzwe bugendanwa n’Intore noneho izi zafatiwe mu cyuho zifite ibyuma by’ubwoko butandukanye. Ibi bikaba bibujijwe n’itegeko. Aba basore batanu bafashwe, batahuwe n’Abanyecongo bo bigaragambyaga bavuga ko Kagame nk’umuntu w’umwicanyi adakwiye kwakirwa mu Bwongereza.

Abanyecongo bahise batabaza polisi na yo ihasesekara bidatinze ikora isaka ryaje kugaragaza koko ko aba basore bari bitwaje ibyuma, Polisi ni ko kubashyiramo amapingu ibajyana kubakoraho iperereza.Iki ni ikindi kimenyetso cy’uko Kagame kuba umwicanyi ntacyo bimubwiye.

Nimurebe iyo video

La BBC confirme la macabre supercherie

arution: Thursday 16 October 2014, 17:26
Par: Bernard DESGAGNÉ

Bernard DESGAGNÉ

Le mur du mensonge vient de se lézarder sérieusement. Pour la première fois en 20 ans, un média de masse réécrit l’histoire du génocide rwandais telle qu’elle aurait toujours dû être racontée. Le 1er octobre 2014, dans le cadre de son émission Panorama, la BBC a diffusé « Rwanda’s Untold Story », un documentaire d’une heure réalisé par la journaliste vedette Jane Corbin. Ceux qui connaissent bien le dossier du Rwanda n’ont rien appris, car la plupart des informations que contient le documentaire circulent depuis longtemps. Certaines étaient même dans Ça ne s’est pas passé comme ça à Kigali, le livre de Robin Philpot. Candidat du PQ en 2007, ce courageux auteur a été trainé dans la boue par Radio-Canada et La Presse pour avoir écrit en 2003 ce que la BBC a fini par comprendre en 2014.

Pour ma part, j’ai déjà diffusé l’information contenue dans le documentaire au fil de nombreux articles à propos du Rwanda publiés depuis 2008. On les retrouve sur Vigile, dans le site du Québécois, dans le Huffington Post et dans plusieurs autres médias. J’ai également communiqué cette information à des dizaines de journalistes de Radio-Canada ainsi qu’à des centaines de députés et de sénateurs du Parlement d’Ottawa et de l’Assemblée nationale à Québec, sans qu’aucun d’entre eux n’y donne suite autrement que de manière symbolique. Finiront-ils par écouter maintenant que c’est la BBC qui parle ?

Le dictateur et tueur en série Paul Kagame est un grand ami du gouvernement d’Ottawa, comme le démontre cette photo où la souriante Michaëlle Jean, envoyée par Stephen Harper en 2010, lui transmet les respectueuses salutations du gouvernement conservateur. Cette amitié transcende les partis politiques fédéraux, puisque Kagame peut compter aussi, parmi les néodémocrates et les libéraux, sur de grands défenseurs de la mythologie officielle, par exemple, Paul Dewar et Irwin Cotler.

Stam, Davenport et les autres experts interdits à Radio-Canada

« Ce que le monde croit et ce qui s’est vraiment passé sont deux choses très différentes », nous dit Allan Stam dans le documentaire, qui défait un à un quelques-uns des principaux mythes sur le génocide rwandais. Premier constat : si l’on tient compte uniquement de l’année 1994 et si l’on se fie aux données fournies par l’ONU et le gouvernement de Kigali eux-mêmes, le nombre de Hutus tués est quatre fois plus élevé que le nombre de Tutsis. Et si l’on calcule le nombre de personnes qui, entre 1990 et aujourd’hui, sur une période de 24 ans, ont été massacrées par les exterminateurs aux ordres de Paul Kagame ou qui sont mortes de faim ou de maladie en tentant de fuir, on arrive à un bilan similaire à celui de l’Holocauste, où l’immense majorité des victimes sont des Hutus ou d’autres populations bantoues. Les morts tutsis ne constituent même pas 5 % du total.

Pourtant, les Tutsis exerçant aujourd’hui sans partage le pouvoir à Kigali sont les seuls qui ont le droit de pleurer leurs morts, selon Kagame et ses parrains occidentaux chaque année faussement contrits pour la galerie. Autour du 7 avril dernier encore, Radio-Canada nous a asséné des dizaines de fois que « les Hutus ont tué les Tutsis au Rwanda ». Ses journalistes grassement rémunérés avec notre argent s’en sont donné à coeur joie dans le copier-coller des litanies habituelles et dans les entrevues avec des survivants spécialistes du parjure et de la comédie. Jamais ces sinistres carriéristes n’ont mentionné en ondes les noms d’Allan Stam ou de son collègue Christian Davenport, que je leur ai pourtant indiqués à maintes reprises, depuis des années. Une courageuse journaliste de la BBC vient d’interrompre leur bal costumé.

On pourrait réaliser un documentaire de 100 heures s’il fallait faire entendre tous les témoignages étayés de preuves photographiques et d’autres preuves matérielles queRadio-Canada occulte systématiquement au profit des caisses de résonance de Kagame. C’est pareil dans les autres grands médias québécois, à quelques rares exceptions près, dont celle du critique littéraire du Devoir Louis Cornellier, qui fait bande à part et dont je salue l’intégrité. Mais, tandis que les journalistes de TVA ont l’excuse de ne pas être capables de situer le Rwanda sur une carte de l’Afrique, ceux de RadioCanada mentent souvent en toute connaissance de cause, surtout les grands « spécialistes » comme les mythomanes François Brousseau et Léo Kalinda, un sympathisant du FPR qui en aurait même été membre, à ce qu’on dit.

Bien que ce ne soit pas le coeur du propos, le documentaire de la BBC parle, au début, d’un « rétablissement remarquable » et de la prospérité retrouvée du Rwanda. Là-dessus, Jane Corbin aurait dû pousser son enquête un peu plus loin. Peut-on vraiment parler d’une réussite économique ?

En fait, Kigali n’est qu’une façade. Dans les campagnes, la population crève. La moitié du budget de l’État vient de l’aide étrangère. Et le PIB était de 633 $ par habitant en 2013. Le Rwanda est non seulement l’un des pays les plus pauvres au monde ; c’est aussi l’un des plus pauvres d’Afrique. Kagame est un dictateur impitoyable qui ne peut même pas prétendre avoir fait faire des gains matériels à son peuple. Il se contente d’emprisonner et de tuer ceux qui ne lui obéissent pas, tout en permettant à une petite clique de vivre dans l’opulence.

Les anciens du FPR traqués par Kagame parlent à la caméra

En plus de Stam et Davenport, Jane Corbin nous fait entendre plusieurs acteurs du drame rwandais dont le public de Radio-Canada, les yeux rivés sur les mensonges dont il est abreuvé tous les jours, ne connait même pas l’existence. Qui d’autre parait dans le documentaire de la BBC ? La journaliste Corbin fait appel notamment à deux témoins de taille, Théogène Rudasingwa et Kayumba Nyamwasa, respectivement ancien chef de cabinet de Kagame et ancien chef d’état-major de l’Armée patriotique rwandaise, qui ont tous les deux vu de l’intérieur les crimes de masse orchestrés par leur patron.

Nyamwasa ne mâche pas ses mots : « Kagame n’a jamais eu l’intention d’arrêter le génocide. Jamais. Son intention était de gagner la guerre pour accéder au pouvoir. Que des gens meurent dans le génocide ou se fassent tuer était le cadet de ses soucis. […] Paul Kagame est sans l’ombre d’un doute [celui qui a fait abattre l’avion transportant les présidents du Rwanda et du Burundi, le 6 avril 1994]. Je suis bien placé pour le savoir, et il sait que je le suis. »

Kayumba Nyamwasa, qui est sous haute protection en Afrique du Sud, a fait l’objet de trois tentatives d’assassinat récentes, toutes commises par des hommes de main de Kagame. Son ami Patrick Karegeya, un autre ancien militaire du FPR ayant fait défection, n’a pas été aussi chanceux que lui. Il a été tué dans la nuit du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014.

Nyamwasa a lui-même participé au complot pour commettre l’attentat du 6 avril 1994 et a dirigé les troupes de Kagame pendant qu’elles commettaient d’immenses massacres. Il est parfaitement au courant. Il affirme que Paul Kagame était pleinement conscient des conséquences aussi inéluctables que dramatiques qui devaient résulter de l’attentat : « Si nous sommes en pleine saison sèche et que vous jetez une allumette dans l’herbe, vous viendra-t-il à l’idée de penser que l’herbe ne brûlera pas ? »

Pas de planification du génocide

M. Nyamwasa dit par ailleurs être convaincu que le pouvoir hutu avait un plan d’extermination, mais s’il fait cette affirmation, c’est peut-être pour se dédouaner lui-même de l’horrible traque des Hutus à Goma et ailleurs en République démocratique du Congo, au cours des années 1996 et 1997. Le prétexte de cette traque était d’éliminer les « génocidaires ». N’en déplaise à M. Nyamwasa, le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) n’a jamais retrouvé l’ombre d’une preuve de planification du génocide, même après s’être acharné sur l’ancien pouvoir hutu pendant 19 ans, avec un budget annuel qui, par exemple, était de 227 millions de dollars en 2010-2011. Une partie de cet argent a été puisé dans les poches des contribuables canadiens.

L’historien Bernard Lugan a bien démontré l’absence de planification dans son ouvrage Rwanda — Un génocide en question (Éditions du Rocher, 2014), où il s’appuie sur un bilan exhaustif des travaux du TPIR. Les massacres de Tutsis ont été spontanés et se sont terminés bien avant que le FPR ne s’empare du territoire, comme le précise Allan Stam. La fureur a été déclenchée par l’attentat, véritable allumette que Kagame a jetée non pas dans de l’herbe sèche, mais plutôt dans une grosse poudrière créée par trois années et demie de souffrances infligées aux Hutus, qui avaient de très bonnes raisons pour être révoltés contre le FPR et ses partisans, essentiellement des Tutsis.

Comme l’explique le documentaire, la guerre et l’occupation du territoire par les tueurs de Kagame, à partir de septembre 1990, avaient donné lieu à des massacres de masse de la population civile hutue. Un million de réfugiés essentiellement hutus, chassés de leurs terres, s’étaient agglutinés autour de Kigali, dans des camps de la mort d’où l’on sortait une centaine de cadavres par jour, à cause des maladies et de la faim. De plus, un grand nombre de réfugiés en provenance du Burundi avaient afflué au Rwanda en 1993 pour fuir les massacres dont étaient victimes les Hutus dans ce pays, aux mains de l’armée et de civils tutsis. Voir leurs frères burundais ainsi persécutés ne fit rien pour rassurer les Hutus du Rwanda devant l’armée tutsie du FPR et le sadique Paul Kagame.

Lorsque l’avion transportant les deux présidents hutus fut abattu, les Hutus, déjà martyrisés, en vinrent à la conclusion que le FPR et ses partisans ne voudraient jamais de la démocratie, ce que confirment d’ailleurs le documentaire de la BBC ainsi que beaucoup de témoignages et de faits avérés. Pour Kagame, le pouvoir a toujours été au bout du fusil, et non dans les urnes. Certains Hutus, désespérés et fous de rage, prirent des machettes et décidèrent de tuer ceux qu’ils percevaient comme les responsables de leurs souffrances. Qu’on le qualifie de génocide ou non, le massacre des Tutsis, en avril 1994, n’était pas le résultat d’un plan diabolique du pouvoir hutu. Il a sans doute été horrible, mais il a duré quelques jours seulement et était essentiellement terminé à la fin d’avril. Par comparaison, les massacres de Hutus et d’opposants politiques, eux, sont systématiques et bien organisés par le FPR. Ils se sont étirés sur 24 ans, jusqu’à aujourd’hui. Ils se poursuivent encore, sous le regard indifférent ou complice des thuriféraires de Kagame et du public berné par eux.

Par ailleurs, en supposant qu’il y aurait eu malgré tout planification du génocide des Tutsis, il faudrait plutôt regarder du côté du FPR, surtout quand on sait que le chef de la milice Interahamwe était un Tutsi, Robert Kajuga, et qu’il était un agent du FPR selon Aloys Ruyenzi, un ancien membre de la garde rapprochée de Paul Kagame qui apparaît également dans le documentaire de la BBC. Il est possible qu’une minorité de jeunes Hutus révoltés aient été poussés à tuer des Tutsis par des manipulateurs à la solde de Kagame qui voulaient justement lui fabriquer un alibi en vue des massacres de Hutus qui allaient venir. Cette hypothèse reste à vérifier, mais elle est plausible.

Ottawa complice comme Londres

Le documentaire de la BBC traite bien entendu des accointances britanniques de Kagame, notamment Tony Blair, qui, comme son copain de Kigali, a refusé de donner son point de vue à Jane Corbin. Comment pourrait-il justifier l’injustifiable devant la caméra, de toute manière ? En avouant qu’il est un psychopathe ? Or, Ottawa est, comme Londres, un repaire de gens affairés à consolider le pouvoir tutsi absolutiste de Kigali. Le documentaire nomme une Canadienne, Louise Arbour, ancienne juge de la Cour suprême du Canada et ancienne procureure du TPIR. Mme Arbour n’a pas daigné rappeler la journaliste Corbin, elle non plus. Mieux vaut répondre aux questions uniquement quand elles sont posées par des journalistes à gages obéissants.

L’icône canadienne Arbour, présentée par les médias comme une grande philanthrope, a ordonné la fin des enquêtes sur l’attentat du 6 avril 1994 lorsque ses enquêteurs lui ont dit que toutes les pistes menaient au FPR et à Paul Kagame. Jim Lyons, qui était enquêteur à l’époque, en témoigne dans le documentaire de la BBC. Symbole de la relativité de la justice d’Ottawa, Louise Arbour est, de toute l’histoire du Canada, la seule juge de la Cour suprême à avoir démissionné de son poste avant la fin de son mandat. Rien de plus normal après avoir commis une faute d’une extrême gravité : corrompre une procédure judiciaire pour protéger le plus grand meurtrier de masse que la terre ait porté depuis Hitler. Jamais plus Mme Arbour ne réintègrera la magistrature, ni même le Barreau. On lui a trouvé une petite job peinarde à l’International Crisis Group, où elle se spécialise dans la propagande de guerre déguisée en travail humanitaire.

Évidemment, comment parler des relations d’Ottawa avec Kagame sans mentionner saint Dallaire, l’ex-sénateur aux neuf pilules et chouchou des émissions d’infodivertissement de Radio-Canada ? Il n’est pas question de lui dans le documentaire, car Jane Corbin lui a préféré un militaire plus crédible, le colonel Luc Marchal, qui n’est pas programmé pour raconter l’histoire convenue et qui déplait donc souverainement à Radio-Canada et à Hollywood.

De son propre aveu, Roméo Dallaire est encore aujourd’hui un habitué de Kigali. Il fréquente assidument le FPR et n’hésite pas à se livrer à toutes les contorsions imaginables pour justifier en public les horreurs du régime de Kagame. Roméo Dallaire aime les vrais hommes qui savent résoudre les problèmes avec une mitraillette. N’appelle-t-il pas encore constamment le gouvernement du Canada à déployer des troupes pour « éviter les génocides » ?

Au Mali, en Centrafrique et en Irak, l’ex-général voit partout des génocidaires qui méritent une sévère correction. Quand il était au Rwanda, Roméo Dallaire aidait le FPR et son ami Kagame à stocker des armes et à préparer la prise du pouvoir à l’abri des regards indiscrets de la communauté internationale. Les armes rentraient à la tonne, y compris les missiles sol-air qui allaient servir à abattre l’avion de Juvénal Habyarimana. C’est que, voyez-vous, il fallait être équipé pour mâter ceux qui allaient devenir des génocidaires, conformément au scénario écrit d’avance. Pour de plus amples renseignements sur ce grand héros canadien, j’invite les habitués de la propagande médiatique à lire « Saint Dallaire », la série de 6 articles que j’ai publiée en juin dans le Huffington Post.

Le comportement pro-Kagame d’Ottawa n’est pas seulement l’oeuvre de quelques vedettes du génocide et de politiciens trop heureux de se draper dans la vertu en épousant publiquement la cause des détenteurs exclusifs du droit de pleurer ses morts. Ottawa recèle également des juges profondément marqués par les fictions cinématographiques, des procureurs dévorés par leur ambition de devenir les nouveaux justiciers de Nuremberg ainsi que des fonctionnaires bien dressés par leurs collègues infiltrés du FPR, qui sont positionnés stratégiquement dans certains ministères canadiens. Tous ces gens généreusement rétribués déploient constamment des efforts considérables pour traquer les Hutus ciblés par Kigali. Ils leur font des simulacres de procès avec des faux témoignages secrets, comme le procès de Désiré Munyaneza. Ils envoient en pâture à Kagame des innocents comme Léon Mugesera, qui croupit aujourd’hui dans une geôle de Kigali, après avoir dû abandonner au Québec sa femme et ses enfants. Nombreux sont les Hutus qui ont été harcelés par Ottawa ou qui le sont encore, sur la foi des mensonges propagés par le FPR à l’aide de ses syndicats de délateurs affabulateurs.

Mais, au-delà de toutes ces magouilles des serviteurs empressés de Kagame, une forfaiture nous montre que l’hypocrite gouvernement d’Ottawa ne s’intéresse que superficiellement aux droits de la personne, à la justice, aux victimes de crime et à la sécurité des citoyens canadiens : son mutisme absolu concernant les assassinats, par le FPR, des prêtres québécois Claude Simard et Guy Pinard, en 1994 et 1997. Ottawa n’a jamais levé le petit doigt pour que les responsables soient traduits devant la justice. Tout pour plaire à Kagame, conformément, bien sûr, aux ordres qui viennent de Washington.

À l’instar des Hutus traqués et accusés collectivement d’être des génocidaires par une bande de menteurs et d’assassins, les familles des pères Simard et Pinard n’ont pas le droit de faire entièrement leur deuil. Elles n’ont pas le droit à la justice. Elles doivent comprendre que les assassins de Claude Simard et Guy Pinard sont les protégés d’Ottawa, donc qu’ils ont la permission de continuer de tuer en toute liberté.

Si je vivais au Rwanda, le présent article me vaudrait soit d’être exécuté sommairement, soit d’être emprisonné pendant 8 ou 15 ans, comme l’opposante Victoire Ingabire, peut-être même pendant plus longtemps. Pourquoi ? Parce que je serais coupable d’avoir contesté les vérités officielles. Je serais coupable du délit de refus de se prosterner devant le chantage des supposés survivants qui s’arrogent l’exclusivité des larmes de la communauté internationale, sous prétexte qu’ils ont subi le crime suprême de génocide. Ce crime devrait effacer tous les autres, qui ne méritent même pas qu’on s’y arrête. Sa seule évocation devrait suffire pour nous rendre sourds, muets et aveugles et même pour nous faire perdre tout esprit critique et tout sens moral.

« Rwanda’s Untold Story », le documentaire de la BBC qui dit la vérité pour la première fois dans les médias de masse, après plus de 20 ans de mensonges. Une réalisation de Jane Corbin diffusée seulement au Royaume-Uni le 1er octobre 2014, à l’émission Panorama, puis rediffusée le 2 octobre à l’émission This World. À voir absolument.

Source: http://www.vigile.net/La-BBC-confirme-la-macabre