Tag Archives: COVID-19
Il a fallu 10 jours pour mettre Kagame à genoux.
Nous sommes confrontés à une pandémie inédite qui affecte les politiques et économies mondiales. D’ailleurs, les observateurs avisés affirment que, à cause du COVID-19, nous entrons dans un nouvel ordre mondial. Face à ce choc, certaines économies sont plus résistantes et plus résilientes que les autres. L’économie du Rwanda s’est avérée la plus fragile, la plus moins résistante. Kagame se met à genoux et prie le Fond Monétaire International (FMI).
Le 2 avril 2020, le FMI a du intervenir pour sauver l’économie rwandaise qui selon l’institution de Bretton Woods, est aux abois. Un crédit de 109.4 millions de dollars est octroyé au Rwanda pour faire face au covid-19. Selon le FMI, ce crédit “soutiendra les efforts des autorités en soutenant la baisse des réserves internationales” d’abord, et une partie servira “de financement au budget pour l’augmentation des dépenses visant à contenir l’épidémie et à atténuer son impact économique”. Le FMI propose que le financement catalyse “une assistance supplémentaire de la communauté internationale, de préférence sous forme de dons”.
De ce fait, l’économie rwandaise est la première, la moins résistante malgré les acolytes de Paul Kagame qui se vantent du contraire. Plus particulièrement, le Rwanda prend ce crédit après quelques jours, un article avait paru citant l’intention de ce dirigeant de ne plus recourir aux institutions de Bretton Woods.

“Nous devons cesser d’emprunter et commencer à imprimer de l’argent pour notre développement”. Et pourquoi ce changement de position? Un autre de ses mensonges qui n’ont pas tenu pour longtemps?! Ou Kagame aurait reçu cet argent sous conditions de livrer les rwandais afin qu’ils servent de cobayes pour le test du vaccin COVID-19?
Pour rappel, Paul Kagame parlait déjà du Covid -19 en février 2020, exactement le weekend qui a emporté Kizito Mihigo. Sauf que Kizito n’a pas succombé au virus dont nous parlons. Il a été assassiné dans la cellule de police. Le premier cas de la pandémie est reconnu au Rwanda le 14 mars 2020, et sept (7) jours après, le Premier Ministre, en violation de la Constitution met la totalité du pays en confinement sans pour autant déclarer l’état d’urgence. Pourtant les provisions de la Constitution rwandaise sont très claires à ce sujet.
Il y a pas mal d’inquiétudes quant à la gestion ces fonds qui pourraient finir dans des paradis fiscaux. Selon la Banque mondiale, 190 millions d’aide destinés au Rwanda sont transférés dans des paradis fiscaux. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que ce pays est cité dans ce genre de malversations.
“Début avril 2016, « Le Monde » publiait les résultats d’une enquête internationale connue sous le nom de « Panama Papers » et qui révélait les noms des personnes qui avaient caché des millions de dollars dans des paradis fiscaux, dont le Panama. Parmi celles-ci figurait en bonne place Emmanuel Ndahiro, ex-conseiller à la sécurité du président Paul Kagame et patron des services de renseignement de 2004 à 2011 et nommé général en 2015. Il a été directeur d’une société maffieuse, Debden Investments Limited, enregistrée aux îles Vierges britanniques et dont le propriétaire est l’ancien militaire devenu homme d’affaires Hatari Sekoko, à la tête de plusieurs biens immobiliers dont l’hôtel Marriott à Kigali. Parmi d’autres rwandais dénoncés par les « Panama Papers » se trouve le beau-fils du président Paul Kagame”. Musabyimana.net
Quoiqu’il en soit, l’on se souviendra que l’économie de Kagame, a été la plus moins résistante aux chocs. Dix jours ont suffi pour mettre à genoux le dictateur de Kigali.
Chaste Gahunde
Avis aux lecteurs: Nos articles peuvent être reproduits à condition de citer le nom d’auteur et le site web source.
Notice to readers: Our articles may be reproduced provided the author’s name and the source website are cited.
Rwanda : conséquences socio-économiques du confinement, à qui incombe la responsabilité ?
Point de vue : la responsabilité socio-économique du confinement au Rwanda, faire face aux conséquences du confinement incombe d’abord au gouvernement rwandais et non aux initiatives personnelles.
Le Rwanda a décidé le 21 mars 2020 les mesures de confinements de sa population, la fermeture des écoles (dès le 14 mars 2020), la fermeture des bars, des commerces et des activités socio-économiques non essentielles. Dans un pays où la grande majorité de la population vit du travail informel avec des petits boulots payés à la tâche sans pouvoir épargner, les conséquences économiques furent immédiates.
Face au risque d’implosion sociale, le gouvernement rwandais a annoncé avoir fourni des vivres et autres produits de première nécessité à sa population vulnérable. La machine de communication du régime a bien relayé cette information tout en utilisant des images puisées sur le web pour illustrer ces distributions de vivres. L’exemple ici est le secrétaire d’état en charge de l’Afrique de l’Est. Certains journaux étrangers n’ont pas hésité à publier que Paul Kagame avait ordonné la distribution gratuite de nourriture à tous ceux qui vivent au Rwanda.
Toutefois et comme c’est souvent le cas pour les annonces du régime rwandais, la réalité du terrain a surgi et a mis à nue les mensonges du gouvernement rwandais.
Plusieurs reportages réalisés par les chaines d’information YouTube font état de la famine, du désespoir et de l’incompréhension de la population face à ce confinement. On y apprend que la plupart des aides proviennent des particuliers un peu plus « aisés ». D’autres viennent d’opérateurs du secteur privé. Dans la plupart des localités l’aide supposé venir proprement de l’État est toujours en attente.
La distribution de l’aide déjà disponible laisse aussi à désirer tant sur la forme que sur le fond.
Déjà la nourriture est distribuée à 5 familles dans chaque regroupement comprenant 50 à 100 familles. Les familles choisies sont censées être classées dans la première partie des pauvres (ceux présentant pour le régime de Paul Kagame une grande vulnérabilité). Mais la population conteste en disant que ceux choisis ont été classés sur les critères opaques relevant du népotisme.
Pis encore, certains qui ont eu « la chance » de recevoir la nourriture se plaignent aussi car ils en reçoivent très peu. Bref la frustration est de tous les côtés.
En plus du supposé aide gouvernemental, plusieurs initiatives personnelles ont été lancées pour venir en aide à la population en grande précarité. Si on peut légitimement douter du caractère spontané et volontaire de celles initiées au Rwanda, ce n’est pas le cas pour celles initiées depuis l’étranger pour la plupart par la diaspora pro régime rwandais. Bien sur chaque personne est libre de donner et ceux qui en ont les moyens peuvent le faire.
Il est à rappeler aussi que le confinement qui concerne la moitié de l’humanité fait aussi des ravages économiques dans des pays les plus riches. Les Rwandais vivant à l’étranger toute tendance politique ou apolitique, sont aussi directement touchés
Passé le stade émotionnel, il serait intéressant de voir si ces initiatives dans le cas du Rwanda seraient opportunes ou pour ne pas dire contre-productif, pour des raisons expliquées ci-dessous.
En effet, la situation actuelle a été créée par le gouvernement rwandais. Ce n’est pas une catastrophe naturelle qui survient de façon imprévue. D’ailleurs et officiellement, pour le gouvernement rwandais, tout est sous contrôle. Tout de même uelques observations :
Confinement versus critères épidémiologiques
Sur le plan épidémiologique le confinement est imposé lorsque le virus circule activement sur un territoire et n’est plus sous contrôle. Concrètement, le système de veille sanitaire n’est plus en mesure de maîtrise le (s) patient (s) à l’origine de l’infection. Ce n’est pas le cas au Rwanda. Car depuis 3 semaines, le Rwanda n’a eu que 84 patients et la très grande majorité ont une provenance connue et sont immédiatement isolés dès leur arrivée à l’aéroport de Kigali. Il ressort des bulletins quotidiens diffusés par le ministère de la santé rwandais, que plusieurs proviennent de Dubaï.
D’ailleurs, la population à qui ce confinement est imposé n’en comprend pas l’utilité car elle est persuadée que le Covid-19 n’atteigne que les gens riches capables de voyager en avion. Ce qui est faux et plus grave en termes d’information épidémiologique reçue ou perçue par la population.
Le confinement, choix politique hasardeux ou calculé ?
Le confinement est une décision politique et le gouvernement qui le met en place a l’obligation d’en évaluer au préalable risques, d’en assumer les conséquences et en assurer les dégâts.
Si on prend l’exemple pour la France, le confinement imposé le 17 mars 2020 a aussi des conséquences économiques. Mais le gouvernement a dû lâcher sur les orthodoxies budgétaires affirmées et confirmées depuis une vingtaine d’années, elles ont sauté en une journée !
Au minimum 300 milliards d’euros ont été mis sur la table pour assurer la pérennité du tissu économique (financement du chômage partiel, financement de la garde d’enfants, report des charges pour les entreprises, ou la garantie des crédits des entreprises auprès de la banque publique d’investissement).
Cet effort sans précédent représente plus de 80% du budget annuel de la sécurité sociale ou plus de 100% du budget annuel de l’état. Personne n’a entendu les partis politiques où la société civile proposer de faire des actions humanitaires, ce qui aurait été le cas lors d’une catastrophe naturelle par exemple.
Revenant sur le Rwanda, le gouvernement de Paul Kagame n’a rien annoncé de concret sur les mesures en vue de soutenir le tissu économique. Seul Rwanda Revenue Authority, l’organisme chargé de récolter les impôts, a décalé de 15 jours la date limite pour déclarer les revenus.
De plus le FMI vient d’annoncer un octroi rapide d’un crédit de 109 millions de dollars US au Rwanda, pour que les autorités fassent face aux conséquences du Covid-19 plus particulièrement pour assurer le déficit budgétaire créé à l’occasion. Selon les termes du FMI « L’impact économique de la pandémie de COVID-19 se déploie rapidement, les perspectives à court terme se détériorant rapidement. Cela a donné lieu à d’importants besoins de financement budgétaire et extérieur. Les autorités ont agi rapidement en mettant en place des mesures pour aider à contenir et à atténuer la propagation de la maladie »

Concrètement le Rwanda a sollicité le FMI, il est temps que les mesures soient visibles sur le terrain et que les crédits alloués bénéficient à la population. Quels sont les calculs du gouvernement derrière ce mutisme ?
Paupérisation de la population pour la rendre dépendante du FPR ?
Depuis un certain temps, le gouvernement rwandais met volontairement à genou (Gusubiza kw’isuka – recommencer à zéro) les gens qui s’autosuffisaient sur le plan socio-économique.
Si l’on prend l’exemple des destructions des maisons dans Kigali ,des gens qui avaient des patrimoines évalués (par l’état rwandais) à des millions de Frw ont vu leurs maisons détruites sans compensation.
Pourtant ces maisons devaient être initialement détruites dans le cadre d’une expropriation en vue de laisser place aux infrastructures publiques. Dans ce cas l’état aurait dû évaluer le patrimoine et compenser la population, tout en leur laissant le temps de trouver un autre logement comme le stipule la loi rwandaise. Ceci est fait partout au monde.
Mais au Rwanda, les patrimoines ont été évalués et il n’y a plus rien eu. La population attendait des compensations et était restée sur plusieurs discussions qui n’avaient pas débloqué la situation. Entretemps, la population a été interdit de réparer, aménager les maisons évaluées. Au bout de plusieurs mois une partie de maisons s’est détériorée et a été classée insalubres voire dangereuses afin de justifier sa destruction sans compensation. La très grande majorité des propriétaires lésés avaient les papiers en bonne et due forme du foncier bâti et non bâti et payaient les impôts dus à l’Etat dans ce cadre. Toutes ces personnes sont donc devenues dépendantes du système et aucun doute que toute aide sera conditionnée à suivre à la ligne les directives du FPR. D’ailleurs certains membres du FPR n’hésitent à s’exprimer quand les populations protestent, en leur rappelant de ne pas trop se plaindre car la famille (FPR) est derrière pour les soutenir.
Disparition des classes sociales émergentes
Depuis le début du confinement, plusieurs entreprises rwandaises sont en en train de mettre au chômage leur employés. Par exemple l’entreprise de transport urbain de Kigali KBS (Kigali Bus Services) ou le petit séminaire de Rwesero pour ne citer que celles-ci.
Cette catégorie sociale employée sous contrat et payée mensuellement était il y a quelques semaines celle qui semblaient s’en sortir au Rwanda. C’est celle même elle qui a été mobilisée ces jours-ci pour donner aux plus faibles. Pour ces personnes et leurs familles cela va être la double peine : perte d’emploi mais pas dans les critères pour recevoir l’aide de l’État.
Conclure que le gouvernement est en train de détruire certaines classes sociales qui soutenaient l’économie nationale n’est pas exagérer.
Ce sentiment est renforcé lorsque l’on apprend que l’État a des fonds pour faire face (notamment le prêt du FMI de 109 millions de dollars exclusivement donné pour faire face au Covid-19). Mais à la place d’agir, il oblige les citoyens lambda d’aider leurs voisins, alors qu’eux aussi n’ont pas de moyens importants.
Le rôle des partis politiques et de la société civile est de dépasser le cadre émotionnel pour exiger du gouvernement rwandais que les fonds reçus soient alloués entièrement à la population.
Faire des initiatives qui ne vont être bénéfiques qu’à une petite frange de la population est inefficace et va encore créer d’autres injustices qu’il ne sera pas facile de combler. En effet qui dit frange de la population revient à choisir sur des critères que l’on peut questionner. L’État ne doit pas être déresponsabilisé car à ce rythme, les gens vont aussi contribuer pour construire les écoles, les ponts…pallier toute défaillance de l’État rwandais
En conclusion, le gouvernement a encore la marge pour faire face au Covid-19 et aux conséquences du confinement qu’il l’a lui-même décidé de mettre en place alors que le plan épidémiologique, le confinement n’était pas justifié.
En plus du prêt du FMI et du don de 1 million de dollar US par le gouvernement américain, le Rwanda peut puiser dans deux fonds de réserves.
Agaciro Development Fund

En 2012, un fond Agaciro Development Fund avait été créé pour faire face aux situations incertaines. L’aide internationale venait d’être coupée suite au soutien du Rwanda aux rebelles congolais du M23. Cette aide a été rapidement rétablie.
- Ishema ryacu
De même en 2015, un autre fond Ishema ryacu avait été créé.
La population rwandaise avait largement contribué à ces deux fonds. Il est temps que ces fonds soient débloqués pour soutenir la population. D’autant plus que les recettes fiscales attendus sur 2020, principalement via le tourisme risquent d’être faibles au vu contexte international du Covid-19.
A ceux qui challengent les opposants, faut-il leur rappeler que ce sont ceux au pouvoir qui doivent agir, surtout quand ils sont à l’origine des décisions qui ont créé un problème ? Le gouvernement rwandais en a les moyens. Ainsi, dans le cadre du confinement Covid-19, rappeler il est plus bénéfique de viser une amélioration sur le long terme en demandant au gouvernement rwandais de tenir ses responsabilités et mettre en exergue les limites des aides issues initiatives particulières n’est en aucun cas manquer de l’empathie envers ceux qui subissent les difficultés du confinement au Rwanda.
Rwanda: le FMI donne un crédit de 109 millions de dollars pour lutter contre COVID-19.
Le gouvernement de Kagame reçoit un crédit du FMI de 109,4 millions de dollars pour lutter contre le COVID-19
Le 2 avril 2020, le Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé un crédit de 109,4 millions de dollars américains au Rwanda dans le cadre de ce qu’on appelle la Facilité de Crédit Rapide (FCR). Selon le FMI, l’impact économique de la pandémie de COVID-19 au Rwanda “avance très vite, les perspectives à court terme se détériorant rapidement”.
Le FMI ajoute que le gouvernement rwandais a «agi rapidement en mettant en place des mesures pour aider à contenir et à atténuer la propagation de la maladie». Les fonds du FCR appuieront les efforts du gouvernement rwandais pour étayer les réserves internationales en déclin et fourniront de l’argent pour augmenter les dépenses afin de contenir Covid-19. Le FMI ajoute qu ‘«il continuera de suivre de près la situation du Rwanda et est prêt à fournir des conseils politiques et un soutien supplémentaire si nécessaire».
Selon le FMI “La facilité de crédit rapide (FCR) permet d’apporter rapidement une aide financière concessionnelle assortie d’une conditionnalité limitée aux pays à faible revenu qui se heurtent à un problème immédiat de balance des paiements. La FCR a été créée comme guichet du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Fonds fiduciaire RPC), dans le cadre d’une réforme plus large visant à assouplir le soutien financier du FMI et à mieux l’adapter aux besoins divers des pays à faible revenu, notamment en période de crise. La FRC unifie l’aide d’urgence concessionnelle du FMI et peut être utilisée de façon souple dans un plus grand nombre de circonstances et met davantage l’accent sur les objectifs du pays en matière de croissance et de réduction de la pauvreté”.
La pandémie COVID-19 met à nu Kagame, qui, malgré sa vantardise à propos d’une économie forte, n’arrive même pas à résister pendant deux semaines sans s’agenouiller.
Pour information, à la fin de 2019, le Rwanda avait une dette extérieur de 3.26 milliards de dollars, soit 271.66 dollars par habitant. Ce montant est le triple de ce que la dette était en 2000.
Chaste GAHUNDE
Avis aux lecteurs: Nos articles peuvent être reproduits à condition de citer le nom d’auteur et le site web source.
Notice to readers: Our articles may be reproduced provided the author’s name and the source website are cited.
KAGAME yahunze igihugu, nihagire umusirikare ukizahura afatanye na rubanda kwibohoza
L’armée rwandaise profite du COVID-19 pour violer les femmes.
Le Rwanda descend aux enfers. Avec la pandémie Covid-19, le pays a basculé dans le désordre total.
- Tout commence par les ministres de la santé et du commerce qui émanent des déclarations sur les comportements à adopter.
- Sauf que dans la banlieue, la démolition des maisons des pauvres continue. Comme s’il s’agissait de faciliter la tâche au virus. Les sans-abri sont plus vulnérables, car ils ne peuvent pas se confiner.
- Et puis, le président de la République prend la fuite à bord de son jet privé vers Londres, l’information qui a été ni confirmée ni infirmée par la présidence. Un peu avant sa disparition des radars, il se lave les mains, un geste sensé conscientiser son peuple à la lutte contre la propagation du Covid-19 en se lavant les mains au savon à plusieurs reprises par jour. Curieusement, le geste ressemble à celui de Ponce Pilate avant de livrer Jésus aux Juifs pour la crucifixion, s’insurge Jeanne Mukamurenzi, une activiste politique.
- Ensuite, le Premier Ministre signe un document sans base légale selon lequel tous les citoyens devraient respecter les mesures applicables durant l’état d’urgence, suivant l’exemple d’autres pays. Pas de déclaration explicite d’état d’urgence, et pas de loi, tout bascule dans le chaos. Constitutionnellement, il revient au Président de faire une telle déclaration. Seul en cas de son absence due à une maladie ou indisponibilité temporaire liée aux autres raisons, le Premier Ministre devient habilité. Mais tout requiert la bénédiction du Conseil des ministres.
- Le lendemain, deux hommes sont tués par balles de la police, sous prétexte qu’ils violaient la loi de confinement. Quelle loi? Sortie quand, et dans quelle gazette? Un autre est avalé par un crocodile en essayant d’échapper à la police. Chaque agent de police impose une amende avec un montant qu’il veut. Pas de loi, pas d’ordre.
- Les plus vulnérables souffrent déjà du manque de vivres. Il n’y a pas de mesures pour pallier la perte de revenus provoquée par la décision du Premier Ministre.
- Le président lit un discours. Tout ce qu’on voit est l’état de santé en dégringolade. Il va très mal. Il n’arrive pas à passer son message. Il confie les Rwandais, chose qu’il n’a jamais fait avant. En fait, il est trop fier de lui même qu’il ne croit pas en miracles de Dieu. Cette fois-ci, c’est différent.
- Et comme si ce n’était pas assez, les Rwandais sont surpris d’apprendre qu’ils allaient servir de cobayes pour tester la vaccination contre COVID-19! Qui s’est permis de vendre les Rwandais? Tout y est pour comprendre. C’est le partenaire de Kagame, Dr Clet Niyikiza, qui annonce la nouvelle. C’est flippant!
- La famine fait déjà rage. Le gouvernement n’a rien fait pour voter un budget de secours. Le menu peuple a tout a perdu, mais le Président (de sa cachette) et le gouvernement , l’assemblée nationale, eux ils touchent leurs salaires en entier.
- La police tue les gens, ils frappent, sans pitié. Personne ne dit mot. Personne n’est là pour les victimes. L’église est muette, les associations muselées, …
- Et l’armée viole les femmes, les sans-abri.
Tous les ingrédients sont complets pour le malheur de ce beau pays délaissé dans de mauvaises mains. Il est grand temps que le peuple reprenne ce qui leur appartient: le pouvoir du Peuple par le Peuple et pour le Peuple.
Chaste GAHUNDE
Avis aux lecteurs: Nos articles peuvent être reproduits à condition de citer le nom d’auteur et le site web source.
Notice to readers: Our articles may be reproduced provided the author’s name and the source website are cited.
Rwanda, COVID-19 : a vote of no confidence in clergy.
Rwanda’s problem is so complex, having a bad leadership coupled with totally compromised church , no civil society to challenge the current oppressing regime . Ohhhh God, I swear, we have been sold to the highest bidder.
The Catholic Church in Rwanda has really disappointed me to the core.
How I wish I had an audience with Pope Francis , I would plead with him to dissolve the entire episcopal conference of Rwanda and appoint new bishops and give them a mandate of being the voice of reason. Stand with the oppressed.
The current bishops have decided to stand with the oppresser at the expense of the oppressed faithfuls.
Shame, shame.
Shame on you Mgr Antoine Kambanda
Shame on you Mgr Philippe Rukamba
Shame on you Mgr Simaragde Mbonyintege
Shame to all of you bishops who have gone quiet while Kagame continues to slaughter the innocent Rwandans.
What kind of Shepherds are you when you fail to protect your flock?
I have passed a vote of no confidence in you.
Jeanne Mukamurenzi
Avis aux lecteurs: Nos articles peuvent être reproduits à condition de citer le nom d’auteur et le site web source.
Notice to readers: Our articles may be reproduced provided the author’s name and the source website are cited.
Covid-19: Les dirigeants africains doivent protéger le continent contre le complot des “puissants”.
Appel pathétique et urgent. Il est temps de tirer une bonne leçon du bagage de notre histoire. Certes, la conscience de l’humanité entière se tient toujours en éveil pour surveiller tenir le monde aux aguets face à tout genre de catastrophe naturelle ou artificielle. Mais il faudrait s’armer du courage du genre du Médecin Français Didier Raoult pour élever une voix d’alerte susceptible de sauver l’Afrique.
De nos jours, la pandémie de coronavirus accomplit sa conquête à grand pas sur le monde. Contrairement, aux illusions que se feraient les géants de la planète, ce sont le monde occidental et les pays dits développés qui en subissent la désolation la plus misérable, comparativement à l’Afrique. Et pourtant, dans une précipitation injustifiable, l’Europe et l’Amérique s’acharnent à paniquer l’Afrique par des fausses alertes que cette dernière court le risque d’une prochaine catastrophe irréparable. Dans cette foulée de mauvaise intention mal masquée, La Fondation Bill Gate, Patron de Microsoft, s’empresse même à annoncer qu’elle dispose de vaccin prêt à expédier en Afrique. D’emblée l’OMS tenue par les mêmes géants mord et prend la tête de cette campagne. Mais d’aucuns se posent la question de savoir pourquoi commencer ce vaccin par l’Afrique où la situation est de loin moins dramatique par rapport à l’Italie, la France, l’Espagne, la Chine, la Grande Bretagne ou les Etats-Unis d’Amérique même?
Pourquoi chercher à profiter de l’Afrique sans les africains?
Il y a lieu d’adopter que les dirigeants africains et leurs nations ont tout intérêt à se ranger derrière le docteur Didier Raoult pour tenir de manière responsable la protection de leur continent. Il existe de nos jours autant de preuves de complot contre l’Afrique qui stimulent désormais la prudence et la méfiance à toute action mondiale se camouflant dans l’apparence d’intervention humanitaire. Coronavirus intervient scandaleusement sur les traces encore vivantes du VIH/SIDA, l’épidémie à Virus EBOLA et d’autres maladies qui ont été toutes conçues dans les laboratoires occidentaux comme armes biologiques prioritairement portées contre les habitants du continent Africain, mais dont ni les gouvernants et scientifiques africains ni les experts scientifiques du monde n’ont jamais voulu alimenter le débat.
Concernant le VIH/SIDA, n’est pas que son inventeur, le Docteur Robert Gallo, avait-fini par confesser qu’il avait créé le SIDA pour dépeupler le monde en général, mais l’Afrique en particulier? Bien plus, une des origine du VIH/SIDA fut également localisée dans un vaccin anti-Polio qui a été délibérément administré sur des millions des Africains. En effet, le scientifique Hooper a fait savoir que 64 % des cas de sida observés en Afrique avant 1981 et 87 % des échantillons testés HIV-131 positifs avant 1981 viennent des villes et des villages mêmes où ce vaccin a été utilisé vingt années plus tôt. Pourquoi, les dirigeants africains toléraient-ils que, sous prétexte de prévention de Coronavirus, les occidentaux viennent réaliser leur plan satanique consistant à vouloir effacer le peuple africain, dans l’unique souci d’exploiter et profiter des richesses de ce continent sans les africains eux-mêmes, autant qu’ils ont presque réussi en Amérique latine – d’ailleurs cette appellation provient du fait que le monde européen a tout fait pour posséder l’exploitation de cette partie avec l’anéantissement de la capacité des autochtones- ? C’est étonnant de constater l’inertie et l’apathie des dirigeants africains devant un tel crime international contre le continent.
Concernant l’Ebola, les congolais de la région de Beni en eux seuls sont une preuve éloquente de l’utilisation de cette épidémie comme arme de guerre. Et, pour confirmer la complicité internationale dans cette situation, nul n’a pu permettre une enquête sur la gestion des travaux de riposte contre l’Ebola à Beni, malgré toutes les réclamations de la population locale victime.
Illustrations
Honnêtement parlant, il est nécessaire de comprendre que l’Afrique est en droit de remettre en cause le fameux slogan mondial de la “solidarité planétaire” ainsi que tous les gestes humanitaires apparents qui l’accompagnent. En effet, excepté les œuvres de charité des églises, le monde occidental n’a jamais alloué des aides aux pays pauvres comme ces puissants en font eux-mêmes l’éloge sur les média. Il s’agit toujours de l’imposition de dettes destinées à asservir et à dénigrer davantage les pays péjorativement nommés “pays du tiers monde”. A t-on seulement essayé de se pencher sur le cas illustratif de la République Démocratique du Congo? N’est-ce pas que le mandat de la MONUSCO (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la RDC) s’y renouvelle continuellement depuis plus de 15 ans pour consommer un budget annuel de 13 milliard de dollars américains sans avoir jamais aider le pays à recouvrer la paix ni la stabilité, ni laissant non plus aucune trace de reconstruction quelque part. Le plus grand sadisme se situe au niveau où ceux qui amassent cette dette sur le dos des congolais savent trop bien qu’ils sont en train d’évanouir l’espoir économique d’un pays dont le budget annuel n’atteint qu’à peine 4 milliards de dollars américains. Et pourquoi la MONUSCO ne peut pas réussir à stabiliser la RD Congo après près de deux décennies, en dépit de tous les moyens humains (22.000 casques bleus), logistique et financier en sa disposition? C’est uniquement parce que ses objectifs sont ailleurs: tout en se faisant complices des groupes armés en oeuvre dans plusieurs régions, la MONUSCO sécurise davantage les multinationaux qui sont largués pour piller les ressources naturelles du pays sous sa propre couverture: exploitation de bois, du cacaos, des minerais etc.
Suivons l’alerte et le conseil de Didier Raoult
L’Afrique et ses dirigeant ont tout intérêt à prendre en compte l’alerte du Médecin Français Raoult qui les supplie de ne plus admettre parmi eux le vaccin que l’occident cherche à imposer aux africains. C’est vraiment regrettable de constater combien ces personnes qui ont longuement persuadé le monde de représenter le sommet des civilisations aient pourtant perdu totalement tout le sens de l’humanisme.
Il est temps que les africains cessent de se laisser tirer aveuglement comme une charrette. Une grande vigilance est à tenir sur tous les produits pharmaceutiques et alimentaires qui parviennent en Afrique, surtout ceux qui portent l’étiquette d’assistance humanitaire.
C’est le temps de revivre et valoriser avant tout ses propres capacités et civilisations. Jusques à quand l’Afrique devra subir le prix de la trahison de ses partenaires fourbes? Le complot est trop grand. Pour le cas échéant, la solution contre le COVID-19 est entre les mains des africains: l’association hydroxychloroquine azythromycine. Si le monde occidental était de bonne volonté pour une solidarité honnête dans la riposte contre la pandémie, il ne s’acharnerait pas, par des menaces de mort répétées, sur Monsieur Didier Raoult qui a révélé à l’Afrique et au monde entier le secret salutaire de ce produit.
Professeur Georges JIDHA B.
Source: Beni-Lubero
Avis aux lecteurs: Nos articles peuvent être reproduits à condition de citer le nom d’auteur et le site web source.
Notice to readers: Our articles may be reproduced provided the author’s name and the source website are cited.
Paul KAGAME (niba akiriho) na Minisitiri w’intebe bagomba kweguzwa mu magurur mashya.
“Mr Kagame, sortez de votre bunker, démontrez votre leadership”. Lettre ouverte.
Monsieur le président, Sortez de votre bunker et démontrez votre leadership. Alors que les dirigeants du monde entier sont solidaires avec leur peuple, vous avez décidé d'abandonner votre propre peuple. Pire encore, même vos ministres ne déclarent rien. En votre absence, votre Premier ministre a déclaré illégalement l'état d'urgence, enfermant les Rwandais dans leurs maisons sans débloquer un budget pour pallier la perte de revenus. Maintenant la faim les étouffe, d'autres dont vous avez démoli les maisons dorment dans le froid avec leurs familles livrées à cette pandémie. Monsieur le Président, nous vous avons vu pour la dernière fois lorsque vous vous êtes lavé les mains. Cela me rappelle ce que Ponce Pilate a fait avant de remettre Jésus aux Juifs pour le crucifier. Monsieur le Président, vous vous rendez compte que vous avez remis plus de 12 millions de Rwandais au COVID-19? Vous les avez livrés à la faim pour les exterminer et sachez que vous en serez tenu responsable. Les mêmes personnes qui selon vos prétentions ont voté pour vous à 99,9%, vous ne pouvez pas vous tenir avec eux en un moment aussi dur? Monsieur le président, vous êtes si ingrat. Monsieur le Président, le peuple rwandais mérite de savoir où vous vous trouvez. S'il vous plaît, venez nous dire quels mécanismes votre gouvernement a mis en place pour lutter contre cette pandémie. Venez dire citoyens qui ont été enfermées , aujourd'hui affamés dans leurs maisons ce que votre gouvernement fait pour lutter contre la faim. Jeanne Mukamurenzi, Une citoyenne concernée.
Avis aux lecteurs: Nos articles peuvent être reproduits à condition de citer le nom d’auteur et le site web source.
Notice to readers: Our articles may be reproduced provided the author’s name and the source website are cited.
