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“FPR, un mouvement extrémiste et dangereux…” Kizito MIHIGO dans son livre.

En date du 17 avril 2020, exactement deux mois, jour pour jour après la mort de Kizito Mihigo, son livre est publié.  Ce livre tant attendu, est en majorité l’ensemble des notes que Kizito a prises pendant sa détention dans la prison centrale de Kigali (1930) et celle de Nyarugenge. Avec un titre très révélateur, “Rwanda: Embrasser la Réconciliation pour Vivre en Paix et Mourir Heureux”, l’artiste nous fait goûter des ses expériences personnelles. Des moments tragiques et de la manière qu’il a survécu au génocide contre les Tutsis de 1994, de ses colère et envies de vengeance contre les Hutus, de son embrassade de la valeur divine du pardon.

Il nous fait traverser sa vie : de sa carrière de musique à la Chorale de Kigali, le projet de l’hymne national auquel il a participé et de la bourse d’Etat pour faire ses études en Europe. Il nous parle de ses trois ans de gloire à Kigali, ses relations avec le Parti au pouvoir, le Front Patriotique Rwandais (FPR), et du “divorce” du FPR qu’il ne regrette pas.

Dédié à la Fondation Kizito Mihigo pour la Paix (KMP) et à tous les prisonniers politiques rwandais, ce livre est un témoignage aussi, surtout sur ce qu’il a vécu de son enlèvement et tentative d’assassinat, de tous ceux qui de près ou de loin ont eu la main dans son calvaire. A ce point, de manière très détaillée et précise, Kizito nous fait le compte rendu de ses rencontres notamment avec, Inès MPAMBARA, et Bernard MAKUZA, sans laisser de côté les propos très belliqueux et les menaces du secrétaire général du FPR, François NGARAMBE. Il nous révèle ses projets accaparés par le FPR, ses droits d’auteur bafoués, ses amours éphémères, et sa paix à l’intérieur de la prison.

Artiste chrétien, il est fier de son indépendance d’aborder tout sujet de discussion que ce soit religieux, politique, ou artistique. Il nous fait part de ses observations au sujet du FPR, la réconciliation Hutu Tutsi, l’opposition politique en dehors du pays.

A propos du FPR

Le FPR (Front Patriotique Rwandais), un mouvement politique essentiellement extrémiste et dangereux dont la vision est d’être un parti unique. (Section 14).

De la réconciliation entre Hutus et Tutsis

Je suis tellement étonné de voir que, depuis la fin du génocide, les Tutsis venant de l’extérieur du pays (c’est à dire ceux qui vivaient au Burundi, Congo, Tanzanie ou Ouganda et qui sont rentrés avec le FPR) ont du mal à supporter les hutus, alors que nous qui étions sur place, qui avons physiquement vécu cette horreur et assisté aux démonstrations des machettes et des gourdins sur les corps de nos proches, nous apprenons à vivre avec tout le monde dont les bourreaux, à pardonner et enfin à nous réconcilier. Cela me rappelle un proverbe rwandais que je chanterai quelques années plus tard:”Hataka nyirubukozwemo, naho nyirubuteruranwenakebo akinumira” (Celui qui a perdu quelque chose, crie incessamment au secours. Mais celui qui a tout perdu, se tait.) (Section 6).

… les valeurs de Paix et de Réconciliation, savoir prévenir et résoudre les conflits de manière pacifique, doivent remplacer le modus operandi violent, oppressif, provocateur, guerrier et criminel instauré par le FPR Inkotanyi. (…)

Quant à la réconciliation dont le Rwanda a besoin en ce moment, ce n’est pas entre hutus et tutsis. En ce moment, le pouvoir du FPR dominé par le Président Kagame, devrait se réconcilier avec l’opposition en exil, notamment le RNC de Kayumba Nyamwasa, les FDU Inkingi de Victoire Ingabire, le RDI Rwanda Nziza de Faustin Twagiramungu, le Parti Ishema du Père Thomas Nahimana, et les autres groupes politiques rwandais basés à l’étranger, afin de prévenir et résoudre les conflits qui peuvent naître. (Section 34)

Du programme Ndi Umunyanyarwanda

“Ndi umunyarwanda”, un très mauvais programme politique contre la réconciliation nationale, qui met tous les hutus dans le même panier et dans lequel le FPR prêche officiellement la haine intergénérationnelle.Section 14

C’est un “must read” ouvrage. Il est surtout recommandé aux Rwandais qui, aujourd’hui sont encore aveuglés par le mensonge du FPR.

Pour acheter ce livre : RWANDA: EMBRASSER LA RÉCONCILIATION: Pour vivre en Paix et Mourir Heureux

Chaste GAHUNDE


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RDC/ Rwanda Alerte: Le secret de la compagnie aérienne Rwandair en RDC enfin dévoilé! Horrible

Tout semblait Être de la douce diplomatie, intelligente ???, aux yeux des naïfs, des ignorants et des inexpérimentés, lorsque Mr Felix Thsisekedi, devenu président de la RD Congo par la magie kanambique choisissait de faire du Rwanda de Kagame sa Terre promise.

Des accolades iscariotiques écrasaient alors nos écrans à mille fréquences, étonnés de voir naître des initiatives hérodistes, qui emplissaient les agendas nuptiaux de deux best Sellers du royaume des ténèbres aux imaginaires sans paires, au style du « le Corbeau et le Renard ».

Entre ces initiatives figurait une décision unilatérale d’ouvrir le ciel congolais aux oiseaux rwandais. Rwanda Air recevait alors, dans la précipitation et sans réciprocité, la bénédiction matinale d’un néophyte de la politique de l’Afrique Centrale, obligé par son histoire récente à conclure des pactes et avec le diable et avec Dieu.

Antoine Tshisekedi, felix d’un pouvoir démérité et usurpé, aurait-il mesuré suffisamment les conséquences de cette décision ? Le renard des pays des grands lacs n’attendrait, peut-être, que cette douce opportunité pour son dernier assaut, plus rapide, vers ce qui semblait encore lui résister. Ainsi, même ce que Kabange ne voulait pas offrir publiquement, celui avec qui il a opté de partager le pouvoir usurpé n’a pas choisi d’autre action inaugurale qu’ouvrir les portes qui restaient à l’ennemi numéro un de la population de la RD Congo en général, et plus particulièrement celle de l’Est de la RD Congo.

En effet, le roi autoproclamé du pays de mille collines a toujours rêvé être héritier de ce qu’il considère comme la « terre de la promesse ». Et l’avènement de l’accès à l’air de la RDC lui octroyait un plus déterminant.

Un officier de son armée se réjouissait sadiquement de cette dernière prouesse en ces termes : « En neuf mois nous avions été capables de conquérir la RDC à pieds, avec Rwanda air nous sommes capables de le faire en un seul jour ».

En fait, pourquoi cet événement est déterminant dans la politique expansionniste du renard des grands lacs ? Parmi les stratégies magiques de son plan figure essentiellement les infiltrations. Et il a joué sur cette pédale depuis des décennies. Avec la ligne unilatérale Kigali-Kinshasa, il est désormais capable d’infiltrer chaque jour plusieurs unités criminelles dans le système de la sécurité du pays, qui est d’ailleurs déjà suffisamment entre ses mains. On raconte par exemple qu’avec cette ouverture, Kinshasa est déjà infiltré de plus de 700 espions. Et toutes les grandes villes et provinces du pays sont concernées, surtout à l’Est du pays.

Il ne faut, par exemple, pas exclure les effets de cet accord sur la continuation des massacres à Beni-Ituri. Toutes les portes ayant déjà été totalement ouvertes au renard, il peut maintenant faire tout ce qu’il veut, quand il le veut.

A part Beni, on signale la présence des forces rwandaises au Nord-Kivu, autour de Goma, au Sud-Kivu, etc.

Bref : l’heure est grave. La population est appelée à prendre son destin entre ses mains. Les alertes de la société civile sont ignorées. Etc.

Il est important que nous en prenions tous conscience : en ce moment où la communauté internationale est concentrée sur la question de la pandémie du Coronavirus, la communauté congolaise doit savoir que l’ennemi est en train d’en profiter pour tisser des pièges afin de rendre notre pays invivable. Et il le fait en faisant usage de notre propre richesse et très souvent en faisant participer dans ces sales besognes des enfants du Congo.

Soyons donc vigilants. Barrons la route à l’ennemi et à ses complices. Que le confinement ne confine pas nos intelligences, notre prudence et nos actions. Ne dormons pas. Ça serait catastrophique pour nous et pour les générations futures.

Le Rwanda air au Congo pour accélérer la rwandanisation du Congo

A bon entendeur, salut !

Rédaction

©Beni-Lubero Online.

Source benilubero.com


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Rwanda : Rafles de journalistes et de youtubeurs en période de confinement

Rwanda : Rafles de journalistes et de youtubeurs en période de confinement
Dieudonné Niyonsenga alias Cyuma Hassan, directeur d’ISHEMA TV, arrêté et menotté.
 

Depuis la mise en place d’un confinement total le 21 mars 2020 par les autorités rwandaises pour lutter contre le Covid-19, plusieurs journalistes, youtubeurs et blogueurs ont été arrêtés, une dizaine pour le moment. Si les autorités accusent nombre d’entre eux d’avoir violé les règles du confinement, la population y voit une volonté du régime de Kigali de profiter de la crise de COVID-19 pour se débarrasser des médias indépendants, les seuls qui rapportent en ce moment ce qui se passe dans un pays totalement bouclé.  

Le Rwanda est parmi les pays du continent africain ayant mis en place les mesures de confinement les plus drastiques. Dans un pays fréquemment décrit comme une « prison à ciel ouvert », le confinement total imposé par le régime de Kigali depuis le 21 mars a mis la population sous un contrôle et une répression encore plus intenables. C’est dans ce cadre notamment que le 2 avril dernier, dans le district de Nyanza au Sud du pays, la police a abattu par balles deux hommes qui n’avaient pas respecté le confinement.

Depuis le 21 mars, les Rwandais n’ont plus le droit de sortir de chez eux, sauf pour aller faire des courses. La circulation entre les différentes régions du pays est interdite. C’est dans la foulée de ce confinement total qui a soulevé des vives protestations parmi la population que le régime de Kigali, réputé répressif contre la liberté de la presse, a décidé d’arrêter plusieurs journalistes, youtubeurs et blogueurs actifs ces derniers jours, et les seuls à informer sur ce qui se passe dans un pays dans lequel la presse indépendante a pratiquement disparu.

Depuis sept jours, une dizaine de journalistes, blogueurs et youtubeurs ont été arrêtés ou sont portés disparus. Parmi ceux appréhendés figure Dieudonné Niyonsenga alias Cyuma Hassan d’ISHEMA TV. Arrêté ce 15 avril avec son chauffeur, Cyuma Hassan avait récemment couvertdes cas de viols, d’actes de torture et de pillages de biens commis par les militaires rwandais au quartier dît « Bannyahe »situé à Kigali.

C’est également lui qui avait rapporté, en mars dernier,la destruction par les autorités d’habitations appartenant aux plus pauvres de Kigali, sans aucune indemnisation, mettant ainsi des familles entières à la rue en pleine crise de COVID-19. En février, le même journaliste avait rapporté avoir remarqué une blessure sur le front du Kizito Mihigo pendant ses funérailles, mettant ainsi à mal la version officielle du régime, qui avait déclaré que Kizito Mihigo, une icône de la lutte pour la réconciliation, s’était suicidé en prison. Des voix concordantes parlaient d’assassinat, tout en exigeant une enquête indépendante.

Cyuma Hassan, qui avait déjà confié à ses collègues de la VOA qu’il était poursuivi, est accusé d’avoir enfreint les règles de confinement en vigueur pour lutter contre le coronavirus. Les journalistes jouissent pourtant de la liberté de circuler dans le cadre de leur travail. D’où les soupçons que le régime de Kigali chercherait à étouffer les quelques rares journalistes, blogueurs et youtubeurs indépendants encore actifs dans le pays.

D’autres journalistes arrêtés sont : Fidèle Komezusenge (ISHEMA TV), David Byiringiro et Innocent Valentin Muhirwa (AFRIMAX TV), Théoneste Nsengimana (UMUBAVU TV), Ivan Mugisha, (correspondant de l’Agence France-Presse), Saul Butera (Bloomberg), John Gahamanyi (New Times). Ces trois derniers, Mugisha, Butera et Gahamanyi ont été libérés ce mercredi 15 Avril.

Arrestations, persécutions, disparitions et même assassinats de journalistes sont monnaie courante au Rwanda dont le Président Paul Kagame figure en bonne place dans le classement des prédateurs de presse établi par Reporters sans Frontières.

Dans son livre Bad news – derniers journalistes sous une dictature, Anjan Sundaram, répertorie sur base d’une enquête de terrain, une liste non exhaustive de 60 journalistes ayant été agressés, emprisonnés, assassinés, ou qui sont portés disparus depuis la prise du pouvoir de Paul Kagame, soit en moyenne, un journaliste tous les quatre mois.

L’armée rwandaise en RDC «constitue une violation de l’embargo sur les armes» (GEC)

Y a-t-il des militaires rwandais qui opèrent sur le sol congolais ? La société civile et des députés du Nord-Kivu dénoncent aujourd’hui ce qu’ils qualifient d’envahissement. Ils en appellent aux chefs d’État de la région et demandent à ce que le mécanisme de vérification mis en place par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) vienne constater cette présence. Le Groupe d’études sur le Congo (GEC) et Human Rights Watch ont régulièrement signalé à travers leur plateforme de surveillance, Kivu Security Tracker, ces allégations. Jason Stearns est le directeur du GEC, centre de recherche de l’université de New York. Il répond aux questions de Sonia Rolley.

RFI : Avez-vous pu confirmer la présence de militaires rwandais en ce moment sur le sol congolais ?

Jason Stearns : Nous avons reçu des rapports des différents points focaux que nous avons sur le terrain et de nos interlocuteurs au sein de la société civile d’une présence des militaires rwandais, les RDF, dans le Rutshuru dans les opérations, en soutien aux opérations FARDC contre les FDLR là-bas (ndlr : rebelles hutus rwandais). On ne sait pas exactement l’échelle de cette présence ou de ce soutien. Mais on s’imagine que cela fait partie d’une série d’opérations que l’armée rwandaise a menée avec les FARDC contre les FDLR ou du groupe dissident des FDLR, le CNRD. Et ces opérations ont lieu depuis l’année passée.

Ça veut dire que la présence rwandaise serait régulièrement sur le sol congolais depuis un an ?

Alors, c’est un peu compliqué de parler de la présence des militaires rwandais dans l’est du Congo parce que si on regarde bien, cette présence n’a presque jamais cessé depuis la fin de l’occupation officielle par l’armée rwandaise qui s’est terminée en 2002. C’est-à-dire que depuis cette époque, il y a souvent une présence rwandaise et notamment un soutien rwandais aux différents groupes armés dans l’est du Congo, avec des périodes d’intensification comme à l’époque du M23. La présence rwandaise était principalement en appui au M23 contre le gouvernement congolais.

Ce qu’on a constaté depuis lors, c’est un revirement dans la nature de cette présence. C’est-à-dire que depuis 2014 environ, l’armée rwandaise est là en collaboration ou avec l’accord tacite de l’armée congolaise et du gouvernement rwandais. Et là aussi, avec des périodes d’intensification. Ce qu’il faut constater, c’est que depuis l’arrivée au pouvoir du président Tshisekedi, on a vu une de ces périodes d’intensification avec plusieurs opérations de l’armée rwandaise sur le sol congolais depuis l’année passée.

Mais est-ce que ce soutien à l’armée congolaise ne devrait pas être signalé au Conseil de sécurité de l’ONU ?

Cette présence de militaires rwandais constitue en principe une violation de l’embargo sur les armes des Nations unies. Tous les États membres des Nations unies devraient notifier toute fourniture d’assistance militaire au gouvernement congolais. Donc évidemment, ça n’a pas été le cas. Le Conseil de sécurité n’a pas ce constat, même si le personnel des Nations unies sur le terrain est informé pas seulement de cette présence aujourd’hui, mais aussi dans le passé.

Qu’est-ce que vous recommandez aujourd’hui ?

Il y a plusieurs niveaux de problèmes par rapport à la présence de l’armée rwandaise au Congo. Le premier, c’est le manque de transparence. Cette armée est là. On ne sait pas exactement combien ils sont, on ne sait pas non plus vraiment ce que ces militaires sont en train de faire. Mais ils mènent des opérations d’envergure sur le sol congolais depuis un certain temps, avec l’aval des autorités congolaises. Je pense qu’il serait beaucoup mieux si cette collaboration était officielle et pas tacite. Comme ça, on pourrait demander une certaine redevabilité. On pourrait savoir ce qu’ils font, combien ils sont et pourquoi ils sont venus opérer sur le sol congolais.

L’autre niveau de problème, c’est la manière dont ils opèrent en RDC. Par exemple, il y a des allégations crédibles de massacres conduits par l’armée rwandaise contre la population réfugiée rwandaise dans le territoire de Kalehe, des dependants de rebelles du groupe armé CNRD. Donc ce n’est pas seulement qu’ils sont là pour opérer contre les rebelles rwandais, mais cela a des répercussions considérables sur les populations civiles et réfugiées.

Source: RFI


 

Kagame Sacked Nduhungirehe For Mourning Hutu Opposition Leaders Murdered During Genocide Against Tutsi

The sacked minister Olivier Nduhungirehe served a boss and a government that he did not understand. Had Nduhungirehe understood General Paul Kagame, the minister would have understood that genocide is an industry and brand you do not touch. This industry and brand belongs to only one man – Kagame.

If anyone dares to question any of the elements of the events that led to genocide, how it evolved, the numbers involved, the heroes that ended it, that Doubting Thomas is finished. That is what Nduhungirehe did – he dared touch Kagame’s industry and brand. The former minister dared to go outside the Kagame’s parameters.

Nduhungirehe publicly on Twitter mourned Hutu opposition leaders such as Prime Minister Agathe Uwilingiyimana who were murdered on April 7, 1994. Nduhungirehe added that he knew the murdered families and that he knew some of them “personally and grew up with their children.”

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Nduhungirehe was immediately ambushed by Kagame’s social media army that reminded Nduhungirehe that “Today is not the day to remember politicians.” That was the end of Nduhungirehe career as minister in Kagame’s Rwanda.

Nduhungirehe seems to have forgotten that he worked for a totalitarian dictatorship that operates on the principle of blind and total submission to the powers that be. There is no room in Rwanda to deviate however slightly from the official line even in thoughts let alone spoken words. You are not even allowed to mourn murdered friends.

David Himbara, PhD

https://medium.com


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Amb. Nduhungirehe Olivier viré de ses fonctions!

Amb. Nduhungirehe Olivier viré de ses fonctions!

Oui, vous l’avez bien entendu. Monsieur Olivier NDUHUNGIREHE, fils NDUHUNGIREHE Jean Chrysostome et petit-fils NGURUBE, ne répond plus au titre de Ministre. Un non- événement. En effet, tous ceux qui connaissent le modus operandi du FPR s’attendaient à ce qu’un jour ça arrive, mais pas dans ces circonstances. Il est accusé d’avoir promu ses propres ambitions au dessus de la ligne politique du gouvernement. L’on se souviendra que NDUHUNGIREHE ne cessait de dire à ses proches que sa ligne d’arrivée est Village Urugwiro. Tout à fait légitime et légale ailleurs, mais pas au Rwanda.

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Les honneurs royaux au Luxembourg, un avant-goût de la présidence

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Un cortège bien musclé en son honneur

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Les moments mémorables, s’ils pouvaient durer !

Monsieur NDUHUNGIREHE aura savouré les privilèges qui , selon le système du FPR ne reviennent qu’à Paul Kagame. Et ça, ça tue!

Disons qu’il avait déjà cumulé assez de fautes pour mériter son sort, certes, ce n’est pas lui qui devait partir, surtout maintenant. Depuis la disparition de Paul Kagame, pas mal de choses se passent mal.  Les citoyens mis en confinement sans suivre la procédure légale, et le Premier Ministre qui signe au nom du Président sans avoir indiqué officiellement pourquoi, le manque de stratégie explicite contre le COVID-19, les communiqués sans signature comme si les ministres avaient honte d’afficher leur identité et d’assumer leurs actes,…On ne sait pas exactement qui est aux commandes, ce dont est certain, ce n’est pas le dictateur de Kigali.

Que signifie son éloignement?

Même s’il commettait bien de conneries, Monsieur NDUHUNGIREHE servait “d’idiot utile“, un “Hutu de service” au vrai sens du mot. Celui qui défend l’indéfendable, qui accepte d’encaisser les coups à la place de son maître sachant qu’un jour, on lui dira qu’il est viré car ce qu’il a dit n’était pas conforme aux lignes du gouvernement.

Le FPR, n’ayant pas pu convaincre les Hutu, il lui faut des éléments égarés ramassés ici et là, genre UWIZEYIMANA Evode, NDUHUNGIREHE Olivier, BAMPORIKI Edouard, qui ont un talent et qui vont nettoyer l’image, pour éviter le régime d’être traité de ségrégationniste.  Car au Rwanda, il n’y a que ça: les morts discriminés, les tueurs aussi, les orphelins, … dans tous les milieux on sent la discrimination. Le seul moyen de masquer ça, du moins aux yeux des non- Rwandais, est de recruter les “NDUHUNGIREHE” pour “essuyer tout”! Cette stratégie est préférée au dialogue franc qui pourrait intégrer les Hutus après avoir abordé de vrais sujets socio-politiques qui gangrènent la réconciliation nationale car devenus tabous au profit du FPR.

Les Hutus intelligents mais naïfs se sont retrouvés dans cette trappe, sauf qu’ils finissent mal après avoir terni leur propre image.  A l’exception de  ceux qui ont pris les fonctions dans l’immédiat après la conquête du pouvoir,  ces Hutus de service n’avaient pas forcément l’ambition politique, mais avaient d’autres soucis personnels ou professionnels.

Citons-en quelques

  1. Bernard MAKUZA, Premier Ministre de 2000 en 2011. Hutu et issu du Parti politique, Mouvement Démocratique Républicain (MDR). En connivence avec KAGAME, son cousin,  il initia le bannissement officieux de son Parti, et comme récompense il reste jusqu’aujourd’hui en tant que sénateur.
  2. Pierre Damien HABUMUREMYI,  Hutu, Premier Ministre indépendant de 2011 en 2014. Plus tard, il dévoilera qu’il appartenait au FPR.
  3. Anastase MUREKEZI, Hutu, Premier Ministre issu du Parti de NDUHUNGIREHE, PSD, de 2014 en 2017.
  4. De 2017, Edouard NGIRENTE, Hutu, Premier Ministre, indépendant.

Olivier NDUHUNGIREHE a rejoint le système en tant que Conseiller d’ambassade en Ethiopie (2007-2010), puis au siège des Nations Unies (2010 – 2015). En 2016, il devient Ambassadeur en Belgique son ancien pays de refuge et deuxième patrie, mais il est obligé de demander l’annulation de sa nationalité belge. En 2017, il est rappelé à Kigali pour servir en tant que Secrétaire d’Etat au sein du Ministère des affaires étrangères et coopération internationale. C’est lui qui gère les Affaires de L’East African Community, notamment, il est visible dans le dossier de la frontière Ougando-rwandaise. Récemment, il était le seul à justifier les erreurs détectées dans la déclaration des mesures contre COVID-19 en violation de la Constitution rwandaise. L’une des raisons de sa misère? D’autres observateurs avisés suspectent un échange qu’il aurait eu sur Twitter au sujet de la commémoration des victimes du génocide de 1994.

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Il est viré, seulement deux mois après la démission de trois autres ministres dont deux Hutus. De ces trois, le fameux Evode UWIZEYIMANA a disparu des radars depuis. Sans doute que le Premier Ministre aurait dû partir avant NDUHUNGIREHE.

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Chaste Gahunde


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“Mr Kagame, sortez de votre bunker, démontrez votre leadership”. Lettre ouverte.

Monsieur le président, 

Sortez de votre bunker et démontrez votre leadership.

Alors que les dirigeants du monde entier sont solidaires avec leur peuple, vous avez décidé d'abandonner votre propre peuple. Pire encore, même vos ministres ne déclarent rien. En votre absence, votre Premier ministre a déclaré illégalement l'état d'urgence, enfermant les Rwandais dans leurs maisons sans débloquer un budget pour pallier la perte de revenus. Maintenant la faim les étouffe, d'autres dont vous avez démoli les maisons dorment dans le froid avec leurs familles livrées à cette pandémie.

Monsieur le Président, nous vous avons vu pour la dernière fois lorsque vous vous êtes lavé les mains. Cela me rappelle ce que Ponce Pilate a fait avant de remettre Jésus aux Juifs pour le crucifier. Monsieur le Président, vous vous rendez compte que vous avez remis plus de 12 millions de Rwandais au COVID-19? Vous les avez livrés à la faim pour les exterminer et sachez que vous en serez tenu responsable.

Les mêmes personnes qui selon vos prétentions ont voté pour vous à  99,9%, vous ne pouvez pas vous tenir avec eux en un moment aussi dur? Monsieur le président, vous êtes si ingrat.
Monsieur le Président, le peuple rwandais mérite de savoir où vous vous trouvez. S'il vous plaît, venez nous dire quels mécanismes votre gouvernement a mis en place pour lutter contre cette pandémie. Venez dire citoyens qui ont été enfermées , aujourd'hui affamés dans leurs maisons ce que votre gouvernement fait pour lutter contre la faim.

Jeanne Mukamurenzi,
Une citoyenne concernée.

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Chaste Gahunde dans le collimateur de la présidence rwandaise!

Oui, ça arrive encore. Traiter gratuitement un réfugié rwandais de génocidaire. Bien qu’illégal, la présidence rwandaise le fait quand même. Pourvu qu’il soit hutu qui ne se range pas derrière Kagame. Tant que ça puisse faire taire et semer la terreur dans le camps des opposants politiques réels et supposés. Sauf que cette fois-ci, ça concerne un homme qui au moment des faits dont il est question avait l’âge mineur. Un homme qui ne s’est jamais caché et l’on se demande pourquoi il n’a pas fait objet d’enquête pour être traduit en justice.

On est dimanche 29/03/2020 au matin. Je fais ma grasse matinée, pas de messe et pas de courses à faire, on est en plein milieu de confinement. Mon téléphone sonne et me réveille. Il s’agit d’un ami qui habite à Kigali. Il vient de trouver sur un mur Facebook appartenant à un certain Peter Mahirwe un message m’incriminant, un poste dans lequel je suis identifié, et ma photo dessus. Pas une accusation simple.

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Et pour appuyer son accusation, Peter Mahirwe, ajoute une photo prétendument de moi  “armé” au moment des crimes. Heureusement que le ridicule ne tue pas!

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Pour comprendre d’où vient ce mensonge, il faut savoir qui est le fameux Peter Mahirwe. Un nom de profil, utilisé par les employés de la présidence rwandaise qui se remplacent 24 heures sur 24. Il a près de 5000 amis dont 374 en commun avec moi, et on est amis depuis janvier 2014. Habituellement, il partage les postes qui encensent le dictateur de Kigali, et, curieusement, m’identifie à chaque fois. Pourquoi tagger un génocidaire dans « TOUS » les postes et messages de la présidence ?

Et la guerre s’impose inévitable

Les Rwandais ne sont pas cons. Ils savent tout et comprennent les tenaants et les aboutissants des insinuations aussi ignobles. Quelques-uns n’en peuvent plus. Qu’est-ce que ce génocide ? et les autres répliquent, le climat s’alourdit et Peter Mahirwe disparaît à l’horizon tel l’esprit du mal touché de l’eau bénite.

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Blame it on COVID-19

Ça faisait un moment je n’avais pas eu assez de temps pour caresser le clavier de mon ordinateur. Et comme c’est le confinement et en chômage, et bien il faut qu’on s’occupe. Surveiller le dictateur à la loupe, ça me fascine. Et ma stratégie est simple: poser les questions même celles qui fâchent. Et si Peter Mahirwe et ses similaires n’en disent mot, et bien, je pose les hypothèses qu’ils auront à confirmer ou infirmer faute de quoi le peuple tranchera. Pas de haine, ni colère, il faut cultiver la transparence qui fait défaut dans la gouvernance rwandaise.

Les réactions ne sont pas toujours favorables à vivre. Il faut être fort et en forme. Physiquement et surtout psychologiquement. Il faut avoir une maîtrise de soi pour résister aux provocations. Il faut être politiquement correct au plus possible. Car, la « brigade cyber » de Kagame est, on dirait, une bande de filles sans vergogne. Sans manières. Sans pitié. De vrais assassins de caractères, des terroristes qui fassent perdre l’appétit aux bons bouffeurs. Pour eux, le débat civilisé n’existe pas. Tu te tais tu les lis, vous êtes en bons termes. Tu poses les questions qui fâchent, tu es génocidaire, voleur, criminel ou encore l’arrière-grand-père du cousin de ton parrain faisait partie de l’administration dans la première république et donc tu as l’idéologie génocidaire !

J’ai frappé au bon endroit. J’ai posé la question. Pas de réponse. Et les hypothèses , ça fâche. Plus de vingt mille personnes ont lu l’article. Et cela, toucher à la réputation du dictateur du siècle, ça mérite de représailles. Je le sentais. Résultat, Kagame sort de son bunker, très affaibli, visiblement malade, s’exprimant à peine pour ne rien dire sauf confier le peuple rwandais au Bon Dieu, chose qu’il n’avait jamais fait avant. D’ailleurs, son clan clamait avoir tiré sur, et tué Dieu il y a longtemps. Mon nom ne lui est pas non familier. En personne, il m’a bloqué sur son compte Twitter, et puis sa fille l’a fait aussi. A la guerre comme à la guerre!

 BLOQUE

Avouant que je n’ai pas épargné le dictateur, je désavoue ses pratiques d’intimidations qui ne visent qu’à faire taire les voix dissidentes. Mon engagement est pour le bien de mon peuple. Je leur dois ça. L’opportunité d’avoir fréquenté l’école et brillamment réussi à mes tests n’a pas été offerte à tout le monde. Et là, je pense à Paul Kagame. Je regrette. Mais que j’aie à payer pour ça, c’est insensé. Si, défier le dictateur constitue un crime de génocide, j’assume. Que les Peter Mahirwe débouchent bien leurs oreilles, depuis 2014 ils devraient savoir à qui ils ont affaire. Les chiens aboient la caravane passe. Mais ils sont dangereux les chiens galeux!

Qui est Chaste GAHUNDE ?

Né dans la commune de Mabanza, préfecture de Kibuye, Chaste GAHUNDE est également connu sous le surnom de Dynamique. Il a fait ses études primaires à Mushubati avant de rejoindre le petit séminaire catholique de Nyundo (Gisenyi). En 1994, à l’âge mineur, il a fui, comme beaucoup d’autres Rwandais, vers la République Démocratique du CONGO (ex-Zaïre) où il est resté pendant trois ans.

À son retour en 1997, il a été victime de violences répétées de la part des soldats du FPR. En 2000, il a terminé ses études secondaires en Latin / Sciences au petit séminaire catholique de Nkumba (Ruhengeri). En 2002, il s’est enrôlé à l’Institut Supérieur Pédagogique de Kigali.
En 2005, il a été contraint à l’exil après avoir succombé à la violence la plus cruelle des FPR.

Il est titulaire d’un diplôme de troisième cycle (Master) en droit, économie et gestion, spécialisation en économie de l’environnement et gestion du développement durable (France) ; d’une double licence en géographie et économie (Guyana) et d’un diplôme en valeurs du Commonwealth et développement de la jeunesse (Royaume Uni). Il est convaincu avoir survécu pour apporter sa pierre à l’édifice au service de la réconciliation véritable entre les Rwandais.

Il est politiquement engagé au sein du Parti Ishema, dont il est actuellement Vice-Président. En même temps il est Ministre de l’information et communication au sein du Gouvernement du peuple rwandais en exil. Il est l’auteur du site www.gahunde.org .


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